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Chez Clarabel

28 octobre 2011

« FUGIT IRREPARABLE TEMPUS »

Stressant et tiré par les cheveux, mais qu'est-ce qu'il tient en haleine !

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Jackson a dix-neuf ans, une petite copine sérieuse et la particularité de sauter dans le temps. Au départ, avec son copain Adam, c'est sujet à une série d'expériences pour savoir, comprendre, tester. Et puis, tout dérape le jour où deux types font irruption dans la chambre où Jackson se trouve avec Holly et lorsque celle-ci se fait tirer dessus. En réaction, le garçon fait un bond deux ans en arrière et n'a plus moyen de retourner à sa "home base".
C'est le début du schmilblick qui plonge le héros et le lecteur en plein brouillard. Il faut s'accrocher pour saisir les subtilités de l'enquête, à laquelle viennent s'ajouter des secrets de famille. De révélations en déconfitures, la traque infernale vers la vérité est haletante, fichtrement complexe, on croirait un vrai film d'espionnage. C'est bien fichu, mais assez touffu. On en sort essouflé, même si c'est franchement palpitant !

Tempest : Les Ennemis du Temps par Julie Cross
Seuil jeunesse, 2011. Traduit de l'anglais (USA) par Julie Perrin. 

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28 octobre 2011

1 nouille + 2 amis = la plus grande aventure du monde

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Tout a commencé par la nouille que Rico a trouvée au pied de son immeuble. Une rigatoni, sans doute. Son enquête a hélas vite tourné court car l’un des habitants interrogés l’a tout simplement avalée avant de le flanquer dehors. Il faut dire que Rico est un enfant maldoué, comme le dit sa maman. Il ne sait pas marcher dans la rue autrement que tout droit, il confond la gauche et la droite, ce n'est pas qu'il est bête, il est juste un peu lent à la détente. 
Toute sa petite vie est centrée autour du 93 rue Dieffenbach. Il y vit avec sa maman, il connaît ses voisins comme sa poche, du très irrascible Fitzke au sympathique Berts, il compte parmi ses amis Mme Dahling, la reine des minitartines et des films à l'eau de rose, il n'imagine pas une seule seconde que son petit monde se heurte à une révolution. Et pourtant, cette histoire de nouille est bel et bien le début d'un grand chamboulement. 
Dans les jours qui suivent, Rico rencontre Oscar. Il est minuscule, porte un casque sur la tête, il est surdoué et hyper angoissé. Forcément, tous les deux se jaugent avant de conclure un pacte d'amitié. Et de fil en aiguille, les voilà sur la piste du célèbre Mister 2000, ainsi se surnomme le kidnappeur d'enfants qui sévit à Berlin parce qu'il a pour particularité de réclamer la somme de 2000€ en rançon. 
Ce roman inspire la tendresse et la sympathie, et plus encore. J'ai été très agréablement surprise par l'histoire de Rico et j'ai beaucoup aimé son univers. Le tout se veut à la fois drôle, simple et sans prise de tête. Rico est un narrateur très détaché, mais il est authentique et attendrissant. L'enquête est menée avec sérieux, avec une petite touche de fantaisie, et la tension dramatique dans les derniers chapitres n'a pas uniquement été convoquée pour faire beau dans le décor !
On referme le livre sur une impression très positive, avec un sourire aux lèvres. Et on est content de savoir qu'un prochain tome va paraître au printemps 2012. Il y a des personnages, comme ça, qu'on ne voudrait jamais quitter...

Rico & Oscar : Mystère et Rigatoni, par Andreas Steinhöfel smileyc002
Gallimard jeunesse, 2011. Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine.
Illustré par Steve Wells. 

27 octobre 2011

Life sucks, then you die. Then it sucks again.

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Après un joli tome 1, placé sous le signe de l'humour déjanté, voici le retour de Charlotte Usher dans une aventure tout aussi insolite. Avant de décrocher son diplôme, la jeune fille doit d'abord suivre un stage qui consiste à répondre aux appels des ados en détresse. Tandis que toutes ses copines sont débordées par leur boulot et leur nouvelle vie, Charlotte périt d'ennui car elle ne reçoit aucun coup de fil ! De son côté, Scarlet, sa meilleure amie sur terre, remet en question sa relation amoureuse avec Damen au moment où sa peste de soeur, l'éblouissante Petula, tombe dans le coma après une séance de pédicure. Aux grands maux, les grands remèdes, Scarlet opte pour une décision radicale en invoquant une formule pour entrer en contact avec Charlotte, et la voici à son tour plongée dans un état entre la vie et la mort. 
Le récit est bien huilé, on se laisse facilement prendre au jeu et, comme souvent, ce sont les garces qui ont le plus beau rôle ! Mention spéciale pour les deux Wendy parfaitement abominables, mais franchement tordantes !  
Encore une fois, l'emballage est réussi (couverture, illustrations, citations et autres détails décoratifs qui peuvent faire la différence). 

Ghostgirl, tome 2 : Le Grand Retour, par Tonya Hurley
Plon jeunesse, 2011. Traduit de l'anglais par Myriam Borel.  

26 octobre 2011

Le Yark : il adore les enfants !

... et particulièrement leur odeur d'amande et de beurre frais. C'est aussi bon qu'un bonbon fondant ! 

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Le Yark est donc un conte moderne délicieusement effrayant.
C'est l'histoire d'un ogre qui ne mange que les enfants sages, parce que les premières de la classe ont le goût de la tarte aux cerises par exemple. C'est plus fort que lui, il adore ça et en raffole. Mais les temps sont devenus durs, les enfants d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient et il devient difficile de se mettre sous la dent un plat consistant. C'est la fête pour les chenapans, simplement parce que tous les livres rapportent que le Yark souffre de gaz et d'indigestion s'il les croque. Il décide alors de se rendre chez son vieil ami le Père Noël afin de lui chiper sa liste des enfants sages. Or, le vieux barbu en habit rouge ne l'accueille pas à bras ouverts, oh non ! Par son faute, le Père Noël risque d'être au chômage. Oust, va au diable ! Le Yark est une créature incomprise et son ventre crie famine. D'aventures en mésaventures, il finit par rencontrer une charmante petite fille, prénommée Madeleine, qui vit dans un phare à l'autre bout du monde. Sa gentillesse l'émeut tellement qu'il finit par perdre la boule, à tel point que sa perception du bien et du mal va en prendre un coup dans l'aile ! 
Sur une base très classique, l'histoire prend des virages inattendus et patauge avec bonheur dans l'humour malicieux ... pour le plus grand plaisir du lecteur. Les illustrations de Gapaillard ne sont pas sans rappeler l'univers de Chris Riddell, et l'humour noir de Santini fait franchement sourire. Même les réflexions sur les enfants d'aujourd'hui sont justes, affreuses et donc jubilatoires !!!

Le Yark, par Bertrand Santini et Laurent Gapaillard smileyc002
Grasset jeunesse, 2011. 
Ce livre est édité sous le même format que La boulangerie de la rue des dimanches d'Alexis Galmot et Till Charlier. 

26 octobre 2011

Encore un pêle-mêle !

(ce sont les vacances, ma fille retrouve un peu de temps pour bouquiner...)

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Théodore Chipmunk est inquiet : les animaux commencent à commettre les mêmes erreurs que les humains... Il décide de se rendre en bateau avec ses amis Chloé, Oscar et Brun, à l'Institut Mattakeunk pour faire des recherches plus approfondies sur la disparition des hommes. Seulement, en chemin, ils sont capturés par un terrible homme-loup : Upsilon. De leur côté, les ourses Olive et Rosa ont dû partir en catastrophe vers la Cité des Ruines envahie par les crabes mutants et les rats-visons de la Dragonne. Théodore et ses amis réussiront-ils à repousser l'attaque et à sauver les habitants de la Cité ?

C'est une parfaite conclusion à une série qui a su séduire à la fois un public jeune et adulte, non seulement l'histoire est plaisante à suivre, les personnages sont attachants et surtout l'esthétisme de l'ouvrage force l'admiration. Toutes les réponses sont apportées, et notamment concernant le mystère de la disparition des humains et pourquoi les animaux parlent. Les vilains sont vaincus, de nouvelles rencontres ponctuent l'aventure, comme Upsilon, un homme-loup qui raffole de viande crue et de légendes. Et l'idée de présenter la naissance de cette série au sein de l'histoire elle-même est un clin d'oeil judicieux.

Le Mont des Brumes, tome 3 : Le rêve de Théodore par Jon Buller et Susan Schade
Bayard jeunesse, 2011.  

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Un recueil de neuf histoires très courtes (seulement six pages pour chacune d'elles) où Super Juju et Super Aglaé se transforment la nuit en super héros pour rendre service à la population (casser la solitude d'un vieux monsieur, réaliser le rêve d'un enfant d'avoir des poissons rouges, consoler un copain hospitalisé qui s'ennuie après son cheval, récupérer un doudou perdu dans l'arbre, aider un ami à réussir son contrôle de maths pour éviter que sa fête d'anniversaire soit annulée...). Résultat, c'est drôle, en dépit du scénario facile (la preuve que la simplicité reste un atout efficace), et les illustrations de Lucie Durbiano sont pleines de poésie, marquées par le rêve et l'humour. C'était sûr que nous allions aimer !

Les Super Super, tome 1 : Semeurs d'énigmes par Laurence Gillot et Lucie Durbiano
BD Kids pour Bayard jeunesse, 2011.
Les aventures des Super Super sont également à découvrir dans le magazine Astrapi. 

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25 octobre 2011

Pêle-mêle Clarabel #44

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Des retrouvailles au poil ! Monsieur Stan fait sa star, depuis qu'il a été retenu par un réalisateur de cinéma pour jouer le premier rôle dans un film. La ville ne parle plus que de lui ! Conséquence, l'animal se la pète, avec ses caprices de vedette, ce qui exaspère Antoine. Le garçon perd tout - l'attention de ses parents, et de son meilleur pote. Du coup il se lie d'amitié avec le p'tit nouveau, Pierrot, dont la famille, aussi extravagante soit-elle, remet monsieur Stan à sa place. Ce n'est qu'un animal, après tout ! De quoi le piquer au vif.
Humour sarcastique judicieusement dosé. Illustrations tout aussi fines et délirantes, en symbiose avec l'histoire. Cette suite est une réussite !

Monsieur Stan n'a qu'à bien se tenir, par Claudine Aubrun et Delphine Perret
Syros, 2011. 

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Clarence, éminent scientifique de 8 ans passés, est le roi des expérimentations farfelues. Si certaines se révèlent parfois peu fructueuses, il ne désespère pas de faire un jour une découverte de la plus haute importance, et de démontrer son talent à la classe entière. Ce matin, c'est le grand jour. Clarence est sur le point d'achever son très élaboré "Système solaire n° 2", moyen infaillible et révolutionnaire de comprendre les individus même les plus secrets, tels Sybille Espelette, sa jolie camarade de classe. Mais pour achever son prodigieux plan, il doit d'abord lui dérober un objet très personnel... 

Démonstration habile et astucieuse, à la sauce scientifique, mais pas trop, de la naissance des sentiments amoureux entre deux enfants que tout oppose. Sybille est discrète, silencieuse, rêveuse tandis que Clarence fourmille d'idées et d'envies, fait parfois preuve de maladresse et veut trouver une explication claire, nette et précise aux petites choses de la vie.
C'est mignon, les illustrations sont charmantes et l'approche des deux héros devient la promesse d'autres aventures qui prouvent que la science et la poésie font bon ménage.

Clarence Flûte et le secret de Sybille, par Sandrine Bonini
Autrement jeunesse, 2011. 

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Six petites aventures de Zouk, sorcière new-yorkaise, qui aime l'école, sa maîtresse, ses meilleures copines, son amoureux secret, et son copain aussi collant qu'un chewing-gum. Les sorts jetés ne sont jamais méchants, parfois ils permettent de mettre en sourdine les cris de la maîtresse ou de se venger des camarades trop moqueurs, et même de voyager du temps de la Préhistoire pour découvrir un autre mode de vie. Aucune grosse surprise au cours de la lecture, le schéma narratif se répète assez souvent, c'est simple et sympathique, un peu trop basique pour de grands lecteurs car cela s'adresse essentiellement à des premières lectures.

Zouk, une sorcière à l'école par Serge Bloch et Nicolas Hubesch
Bayard jeunesse, 2011.  
A savoir : le magazine Les Belles Histoires publie chaque mois une nouvelle aventure de Zouk. 

25 octobre 2011

Teaser Tuesday #29

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L'histoire formidable d'une famille de hamsters qui doit quitter son nid devenu trop petit pour découvrir le monde... et trouver son nouveau chez soi. Folles aventures en perspective, avec des cascades, des rencontres à faire dresser les poils et autres grands dangers qu'il m'est difficile de raconter ... sous peine d'effrayer le lectorat.
Encore une chouette lecture portant la signature de Viviane Schwarz ! 

Bien mieux qu'une maison par Alexis Deacon & Viviane Schwarz
Pastel de l'Ecole des Loisirs, 2011. 

21 octobre 2011

(...) il me restait de toute cette aventure en Bretagne une incroyable impression d'irréalité.

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De retour au pays, après leur périple breton, Isabelle et Max pensent reprendre une vie normale mais les événements et les révélations sur la nature de la jeune fille ont fragilisé les relations entre frère et soeur. Max, surtout, est fuyant. Il a trouvé un petit boulot, a repris les cours et vient de rencontrer Alicia, une beauté blonde d'origine argentine, une danseuse de tango, sensuelle et sulfureuse... Cette passion lui fait tourner la tête ! A la maison, l'ambiance est électrique, les parents imposent des règles, le garçon claque la porte. Au milieu, Isabelle se sent paumée et veut aider son grand escogriffe de frère. 
Aussi, lorsque celui-ci l'appelle à l'aide, elle accourt sans réfléchir. Alicia est malade, elle est fièvreuse, Isabelle a recours à son don de consoleuse pour l'apaiser. En remerciement, la copine de Max lui offre un bouquet de fleurs ... empoisonnées ! Trop, c'est trop. Isabelle et Max se fâchent. Comprenant que son frère est envoûté, Isabelle cherche à cerner les secrets de son amoureuse... trop belle, trop mystérieuse. 

Ce deuxième tome allait déterminer si, oui ou non, j'avais eu du flair en appréciant le précédent volume. La plume est toujours aussi belle, l'auteur parvient à créer un vrai roman à l'atmosphère hypnotisante, et ce parfum des fleurs, qui envahissent l'appartement d'Alicia, en plus des danses de tango, font véritablement tourner les sens. Oui, le charme latin est très présent, c'est sensuel et en même temps dangereux.
Toutefois, je n'y ai pas retrouvé le même attrait qu'avait su générer l'aura du manoir de Bellotte. En fait, j'ai trouvé ce deuxième tome moins cohérent, puisque l'intrigue est centrée sur Max, on a souvent l'impression de faire du surplace à suivre les observations d'Isabelle, qui ne comprend pas, ne ressent pas, ne perçoit pas les évènements de la même façon. Elle pense agir pour le bien de son frère, ou elle boude et ne décide d'intervenir qu'au moment opportun, du coup l'action est plus lente. 
Même si je parais moins enthousiate avec ce deuxième roman, je conserve un attachement profond pour la série, riche d'une ambiance qui ne cesse de se renouveller au fil des tomes. Le résumé du prochain épisode apparaît encore plus exotique et palpitant en voyages et découvertes ! 

Chroniques d'une sorcière d'aujourd'hui : 2. Alicia - Angèle Delaunois
Editions Michel Quintin (2011) - 228 pages - 14,50€
illustration de la page couverture : Magali Villeneuve 

20 octobre 2011

Non-Non a perdu un truc mais ne sait plus quoi

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Ce matin, Non-Non a perdu un truc. Le problème : il ne sait plus quoi. Il demande alors l’aide de ses amis Bio, Grouillette, Zoubi et Grocroc.”Vous savez, mon truc jaune”, “Vous savez... C’est un truc jaune et dur aussi”, “Ce n’est pas un truc ovale... Il est plutôt rectangulaire”. Chacun propose une idée mais sans succès ! Et même dans la collection d’objets bizarres de Grouillette, il n’y a pas le “truc” de Non-Non. Mais où peut-il bien être ?

A chaque double page, des flaps révèlent des détails désopilants de l’illustration de Magali le Huche. L’enfant peut ainsi aider les amis de Non-Non à chercher ce fameux “truc”. Une histoire drôle qui stimule la curiosité et l’observation du jeune lecteur.

ABSOLUMENT HILARANT ! CETTE SERIE EST INCONTOURNABLE, AVEC UN SUPER HEROS TRES ATTACHANT ET LES ILLUSTRATIONS DE MAGALI LE HUCHE A SE ROULER PAR TERRE !

par Magali Le Huche (Tourbillon, 2011)

20 octobre 2011

Une jeune fille que nul ne louait et que très peu aimaient !

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Voici donc les retrouvailles avec Flavia de Luce, subtile héroïne de seulement onze ans (sa maturité m'épate !), autour d'une nouvelle enquête criminelle, laquelle ne surviendra - fait surprenant - qu'à la moitié du roman ! Alors oui, j'ai trouvé ça un peu long, je me demandais quand l'action allait toquer à la porte ... non pas que l'entrée en matière ressemble à un soufflé ramolli non plus. Il est toujours exquis de suivre les pérégrinations de la petite anglaise, douée en chimie et en observation de la faune locale, explorer la campagne alentour en pédalant sur Gladys, sa bicyclette. Ses soucis avec ses soeurs aînées sont toujours à l'ordre du jour, Flavia jure qu'elle se vengera de leur mesquinerie à l'aide de poisons bien dosés dans du chocolat. Pourquoi pas ? 
Au cours de ses balades en solitaire, la demoiselle a rencontré Rupert Porson et son assistante Nialla confrontés à une panne mécanique. Lui est un célèbre marionnettiste, qui travaille à la BBC et qui se produit à droite et à gauche sur scène. Le bon pasteur, qui passait également par là, propose de leur venir en aide, en échange d'une ou deux représentations pour la communauté de Bishop's Lacey. Et puisque Flavia est aux premières loges, elle n'hésite pas à s'impliquer auprès des artistes pour les aider à s'installer chez les Ingleby. 
Ce couple de fermiers est étrange, vit à l'écart de tous. Ils ont été frappés par un drame familial, cinq ans plus tôt. Leur fils Robin s'est pendu accidentellement dans le pigeonnier. Qui peut survivre à un tel choc ? Pas Grace Ingleby. La femme est complètement allumée, tandis que son époux cultive en cachette du chanvre indien. 
Mais ceci est une autre histoire, l'essentiel est à venir. Qui va passer de vie à trépas ? quand, comment, où ? A mi-parcours de lecture, n'ayant aucun indice, le lecteur est en droit de s'exciter dans son fauteuil. 
Aussi, j'ai refermé mon livre avec un sentiment de contentement, et de frustration. L'intrigue est virevoltante, mais le meurtre est long à venir ! Ceci dit, j'avais déjà souligné que c'était un détail dans le premier tome, Les étranges talents de Flavia de Luce, parce que le charme de l'ouvrage se situe bel et bien dans son atmosphère, très proche d'un roman d'Agatha Christie, et s'attache à l'étonnante personnalité de son héroïne. Flavia fait souvent preuve d'un humour froid et assassin, mis au service d'une intelligence redoutable, avec un goût prononcé pour les détails macabres et les expériences chimiques. La demoiselle a du pif, sa connaissance des lieux et de ses habitants lui permet de se faufiler partout, afin de mieux écouter et analyser. La police est bluffée ! 
Vivement le prochain tome.

La Mort n'est pas un Jeu d'Enfant (Une enquête de Flavia de Luce #2), par Alan Bradley
Msk, 2011 - 373 pages - 17€
traduit de l'anglais par Hélène Hiessler 

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