Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
pocket
4 septembre 2013

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Audiolib (12 h 48) lu par Eric Résimond

IMG_9110

Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Il se rend à la gare la plus proche, rend service à un type louche, porteur d'une valise encombrante, puis décide de monter dans le premier autocar, avec la valise du gars qui s'est réfugié aux toilettes, et voilà que la folle aventure commence !

Je crois que cela fait deux ans que ce roman tourne sur les ondes, sans m'inspirer le moindre désir, et pourtant je ne compte plus le nombre de lecteurs m'ayant suggéré de le découvrir, me promettant un moment délirant et déjanté. Les vacances aidant, armée de mon précieux iPod, blindé en livres audio, j'ai succombé à l'épopée suédoise. J'ai écouté, écouté, écouté, j'attendais l'instant crucial où j'allais probablement tomber de mon siège pour me rouler de plaisir et piaffer de bonheur. Non, toujours pas. Le temps s'écoulait, Allan Karlsson n'en finissait plus de faire le pitre, de croiser d'autres énergumènes, de livrer son histoire personnelle d'artificier de génie qui a souvent œuvré pour les grands de ce monde... Allons donc. Voilà que je trouvais le temps long et que je ne m'amusais toujours pas. Désappointée, je vérifiais le temps d'écoute restant. Je soupirais. Tout ça, encore ! ... J'ai alors commencé à cliquer sur la touche pour accélérer, oui, honteusement, je l'avoue. Je le pratique rarement, très rarement. Si j'ai craqué, c'était aussi pour donner une petite chance à mon papy déchaîné, dont les aventures peinaient à m'embarquer, alors qu'elles ont su convaincre tant d'autres lecteurs. Pourquoi pas moi ?

Sur ce, j'ai laissé filer la bande et j'ai reniflé amèrement. Jamais je n'ai réussi à entrer dans l'histoire, qui m'a semblé longue et trop absurde, je n'ai vraiment pas adhéré aux situations burlesques ni spécialement sympathisé avec le caractère loufoque du personnage central. C'est tant pis.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, par Jonas Jonasson
Audiolib, 2013 / Presses de la Cité, 2011 pour la traduction française
Texte intrégral lu par Eric Résimond (12 h 48) - Traduit du suédois par Caroline Berg

Publicité
Publicité
11 juillet 2013

☼☼ This Old Heart Of Mine (Is Weak For You) ☼☼

IMG_9001 IMG_9002

Ce livre regroupe 2 histoires courtes inédites, pour annoncer le retour de la série Stéphanie Plum sur le marché de l'édition française ! Hip-hip-hip !!!

Bon, sincèrement, les histoires ne valent pas tripette mais elles m'ont tout de même fait passer un très bon moment de lecture, tant par ses scènes d'anthologie (agression de lutins de Noël ou cours d'éducation sexuelle via un film de performance acrobatique et autres gadgets pour faire monter la pression...), sans oublier la belle brochette de personnages délirants (Mamie Mazur accro à la chirurgie esthétique, la pulpeuse Lula, pas beaucoup de Morelli ou de Ranger, mais du Diesel à la fossette au menton, qui surgit de nulle part, s'incruste chez Stéphanie et lui fait un gentil rentre-dedans sans que ça porte à conséquence...). Forcément, vu sous cet angle, c'est obligé de dire banco.

A signaler, Pocket réédite les 9 tomes de la série jusque 2014, avec de nouvelles couvertures illustrées par Arthur de Pins. Pour l'occasion, les deux premiers tomes sont proposés au prix découverte de 3,50€. Puis - enfin - la suite inédite à compter de 2015. Croisons les doigts !

Une Plum sous le sapin / Recherche Valentin désespérément, par Janet Evanovich
Pocket, 2013 - traduit par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion

18 juin 2013

Teaser Tuesday #47

Les chansons. Ah, elles peuvent être tellement parfaites... Une chanson. Une simple chanson. Trois minutes et demie d'instruments et de voix, rien de plus en général. Et pourtant ces trois minutes et demie peuvent vous faire voir le monde, dans toute son horreur ou dans toute sa gloire ; elles peuvent vous émouvoir aux larmes ou bien vous faire danser en pantoufles dans votre cuisine. Elles peuvent exprimer une émotion que vous n'aviez pas conscience de ressentir, ou bien une aspiration profondément ancrée en vous. Je sais que j'ai l'air de me la jouer quand je parle de musique, mais j'ai passé trop d'heures à écouter en boucle la même chanson, les yeux écarquillés d'émerveillement, pour qu'il en soit autrement.

Marilyn elvis

Gracie Flowers, la petite vingtaine, agent immobilier à Londres, avec une voix en or (et l'incapacité de se produire en public pour chanter depuis la mort de son père), a tracé son avenir selon un Plan en 5 ans, mais celui-ci mord la poussière sitôt qu'elle loupe sa promotion au boulot. Les ennuis ne cessent de s'enchaîner : elle court dans toute la ville pour s'acheter la pilule du lendemain, vole au secours de sa mère au bord de la banqueroute, veut sauver le lopin de terre où est enterré son père, loin des griffes de promoteurs avides, et cerise sur le gâteau, reçoit un coup de fil de sa belle-mère lui annonçant que son petit copain la quitte !

Mais Gracie Flowers ne manque pas de ressources et nous entraîne dans sa course folle avec une fraîcheur et un bonheur qui donnent des étoiles dans les yeux. En effet, cette lecture m'est apparue pétillante, tartinée de belles réflexions sur l'amour paternel et sur la musique, les chansons, l'amour aussi... C'est un régal à lire !

Marilyn, Elvis, le prince William et moi, par Lucy-Anne Holmes
Pocket, 2013 - traduit de l'anglais par Odile Carton

3 juin 2013

♫♪♫♪♪♫ (Un refrain sur les murs)

IMG_8899

Au cours de l'été 1987, Isabelle, fraîchement divorcée, envoie ses deux enfants chez leur père. A elle, maintenant, quatre semaines d'un vide intersidéral qu'il faut remplir pour garder la tête hors de l'eau... C'est ainsi qu'elle fait la connaissance d'un dénommé So What, qui joue du hautbois dans la rue. Contre le gîte et le couvert, il propose de repeindre la chambre de sa fille Romane en un orange pétant, symbole du bonheur.

Bizarrement, Isabelle accepte le deal. En effet, la jeune femme n'est pas du style à sortir des sentiers battus. Sa vie, elle la veut droite, bardée de barrières, à ne surtout pas dépasser. On lui a souvent reprocher son petit côté sage, très prévisible, son aspect froid et imperméable, comme si elle n'était pas douée pour le bonheur ou donner de l'amour en retour (d'où son échec conjugal). Mais elle n'y peut rien, Isabelle, elle est de la trempe de ces femmes transparentes, mais heureuses de leur petit bonheur sans nuages.

Par contre, sa fille Romane va grandir dans la rage et la révolte de cette vie passive et trop ordonnée. Dès que l'occasion se présentera, elle prendra la poudre d'escampette et brûlera la chandelle par les deux bouts. D'ailleurs, elle finira clouée sur un lit d'hôpital, brûlée vive, alors que sa mère livrera son dernier combat contre un cancer. Les deux femmes n'auront jamais trouvé le temps ni de se comprendre, ni de se pardonner.

Bref, c'est un petit roman absolument bouleversant, dont l'émotion et la justesse m'ont saisi à la gorge sans que je m'y attende. J'ai surtout aimé l'histoire d'Isabelle, une femme solitaire, incomprise, prisonnière de sa cage dorée, qui a conscience du regard et du jugement des autres, mais sans trouver l'énergie pour s'en échapper. Elle ploie, en silence. Elle subit, même si elle aimerait parfois taper du poing sur la table. Qu'on cesse de la trouver ennuyeuse, insipide, elle aime la physique mais déteste l'enseigner à des enfants bêtes à manger du foin, elle se conforte dans une mécanique laborieuse, rassurante, elle a des désirs, mais réprime ses élans.

C'est tout ça, une femme simple et honnête. Avec ses secrets, ses mensonges et ses tours de passe-passe. Le dernier chapitre de l'histoire m'a, par exemple, totalement bluffée et donnée envie de sourire. Il n'y a, finalement, que le portrait de Romane, cette jeune folle volage et impétueuse, qui m'a fait pousser des soupirs d'ennui. Heureusement, ses incursions étaient parcimonieuses et ne faisaient office que de faire-valoir pour percer la carapace d'Isabelle... Un doux et beau roman, donc, à découvrir le cœur vaillant. ;)

Un refrain sur les murs, par Murielle Magellan
édition Pocket, 2013  (préalablement paru aux éditions Julliard en 2011)
illustration de couverture : Marion Tigréat

3 juin 2013

“Honestly, it’s so easy to get what you want from people if they think you’re a psycho.”

IMG_8907   heart red

Cette lecture a été un pur délice ! Lara est une jeune femme de 27 ans, qui traverse une très mauvaise période (son petit ami vient de la larguer par mail et son associée a mis les bouts pour se payer une amourette sous le soleil, sans se soucier du devenir de leur fraîche agence de chasseuses de têtes). En accompagnant ses parents aux funérailles de sa grand-tante Sadie, 105 ans, jamais elle n'aurait imaginé que sa vie allait connaître un revers étourdissant !

Au cours de la cérémonie, plate et sans tralala, Lara se trouve nez à nez avec le fantôme de Sadie, fraîche, pimpante et exubérante. Elle a une vingtaine d'années, un look de garçonne et un sale caractère. Ce qu'elle veut, c'est récupérer son collier fétiche. Elle jure, elle supplie, elle ordonne Lara de tout mettre en œuvre pour le retrouver. Prise d'une impulsion folle, la jeune femme crie à l'assassinat et gagne ainsi un temps précieux avant l'incinération fatale.

Et les voici, tous les deux, Lara et son fantôme, dans les rues de Londres, à tenter d'élaborer un plan d'action et mener une petite enquête brinquebalante (mais absolument jouissive, tellement c'est cocasse !). Lara va aussi céder aux moindres caprices de sa grand-tante, comme de s'habiller comme dans les années folles, inviter un inconnu à danser et flirter avec lui en souvenir du bon vieux temps. Si jamais Lara ne chipote, ou si peu, c'est qu'elle se sent coupable d'avoir négligé Sadie du temps où elle croupissait seule dans sa maison de retraite, sans la moindre visite.

Mais cette aventure lui offrira l'occasion de s'épanouir, d'élargir son réseau relationnel, de tirer un trait sur le passé (out, Josh !) et de tomber amoureuse. Elle découvrira aussi l'étonnante personnalité de sa grand-tante, débroussaillera un secret de famille et résoudra par la même occasion le mystère d'une toile de maître. C'est une lecture qui booste le moral et vous fait vous sentir heureux, l'histoire est pleine d'entrain, avec des situations tendrement farfelues, cela fait un bien fou de s'y plonger, j'ai beaucoup aimé !

Très chère Sadie, par Sophie Kinsella
Pocket, 2013 - traduit par Daphné Bernard

Publicité
Publicité
31 mai 2013

♪♫ Don't Stop 'Til You Get Enough ♫♪

IMG_8903   

Charlotte, bientôt trente ans, vit une liaison avec un homme marié, Richard, un réalisateur qui vient justement de sortir son nouveau film ... qui parle de son histoire avec sa jeune maîtresse, qu'il tourne en ridicule. Le goujat ! Charlotte, pigiste pour un journal de cinéma, se fait un plaisir de défouler sa rage et son désespoir dans un article assassin, en jurant ses grands dieux qu'elle ne veut plus entendre parler de lui.

Dans l'intervalle, la demoiselle a fait la connaissance de Martin, charmant, charmeur et disponible. Charlotte n'écoute que son cœur et savoure son bonheur. Mais disons que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et de nouvelles aventures cocasses et amusantes vont jalonner le récit. Pour notre plus grand plaisir ! Car j'ai dévoré ce livre en deux coups de cuillères à pot. Slurp, c'était délicieux. Je n'ai pas manqué de pouffer en lisant deux, trois scènes hallucinantes (la tentative de fuite par la lucarne des toilettes de La Closerie des Lilas, le serveur bien aimable, le coup du karaoké dans la cour d'école, le déjeuner cauchemardesque que Charlotte subit en tentant de retenir le zèle du groupe de gospel, la soirée anniversaire, etc. etc.).

Le ton est vif, sans temps mort, avec des répliques tordantes, des jeux de mots parfois ridicules, une mise en scène survoltée (et un final en clin d'œil au film Elle et lui de Leo McCarey), bref c'est du petit lait à boire, de la chick-lit légère, enjouée, drôle, coquine et charmante, j'avais besoin de rire et décompresser, cette lecture a su pleinement remplir son office, j'ai adoré !

Apocalipstick, par Charlotte Marin & Marion Michau
Pocket, 2012 - illustration de couverture : Diglee

Charlotte Marin est également chanteuse (clic) et double la voix de Katherine Heigl dans Grey's Anatomy.

20 septembre 2012

Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

IMG_7840

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise. 
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. 
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.
Prix du meilleur roman francophone au Festival polar de Cognac

« Cette vallée était d'une beauté terrassante, qui transit Servaz.
Une atmosphère de conte de fées.
C'était bien ça : une version moderne et adulte des sinistres contes de fées de son enfance. Car, au fond de cette vallée et de cette forêt blanche, songea-t-il en frissonnant, c'étaient bien des ogres qui les attendaient. »

L'intrigue est habile et perverse, mais redoutablement longue. Comptez pour l'édition poche 730 pages ! C'est beaucoup trop. Je ne pense pas qu'il en fallait autant pour planter le décor, s'insinuer dans la vie des personnages, suivre des pistes, se perdre, avoir des soupçons, éparpiller des petits cailloux, en avoir les poches lourdes, se dire que l'ambiance est austère, fascinante, glaçante... C'est tout le mérite de cette plongée en enfer, une sensation étourdissante, un vrai coup de bluff. Il faut néanmoins avaler un récit consistant et beaucoup trop copieux pour atteindre le nirvana. Du coup, je sors de cette lecture, dont j'avais trop espéré, un peu déconfite.

Glacé, par Bernard Minier  (Pocket, 2012 )

 

28 août 2012

"Becky, love, you were exactly the same at her age. Exactly the same."

IMG_7735

Découvrons Becky dans son rôle de maman : une calamité. Avouons-le. Sa petite Minnie, deux ans au compteur, est une princesse capricieuse, qui peut déjà décliner dans toutes les langues la meilleure façon de réaliser de bonnes affaires en dégainant sa carte bancaire. Luke a quelques sueurs froides. (Nous aussi.)
De plus, la crise financière s'invite à la fête... et pourtant notre Becky décide d'organiser une fiesta indécente pour l'anniversaire de son chéri. Comme toujours, notre accro du shopping fait dans la démesure. A lire, souvent c'est pesant et stressant. Complètement aberrant. Cela reste néanmoins fidèle au ton adopté par la série depuis ses débuts. Problème, la recette a fait des merveilles mais elle peine aujourd'hui à se renouveler.
C'est toujours un plaisir de retrouver Becky et son enthousiasme débordant, certaines scènes sont faciles mais bidonnantes, c'est vrai. C'est juste que ça se répète livre après livre et ça ne surprend plus.

Mini-Accro du Shopping, par Sophie Kinsella
Pocket, 2012 - traduit par Daphné Bernard

23 juillet 2012

“Are you telling me you think Ranger's a superhero ?”

IMG_7720

Ce troisième tome me voit atteinte de Stephanie-Plumite aigüe, c'est décidé, je passe l'été à Trenton, dans le New Jersey ! En effet, je ne fais que me bidonner avec les aventures complètement folles de notre chasseuse de primes. Sa dernière mission : dégoter l'Oncle Mo, le papy confiseur préféré de tout le quartier, du coup les bonnes gens grondent contre Stephanie qui veut le livrer à la police ! C'est vilain de sa part, elle le sait, mais elle a besoin d'argent. Alors elle va en baver, entre les coups de fil anonymes et les tentatives d'intimidation, la jeune femme a chaud aux fesses !

Même sa nouvelle acquisition automobile va lui en faire voir de toutes les couleurs, pour notre plus grand bonheur, car cela signifie le retour de la célèbre Buick 1953 !!! Pour son enquête, Stephanie se rapproche de Ranger, toujours aussi énigmatique et efficace, Lula et elle pensent d'ailleurs qu'il s'agit d'un super-héros et réunissent toutes les preuves pour s'en convaincre. Présentation de Lula : pétulante, rigolote, de l'argot à revendre, ancienne prostituée, actuellement embauchée chez Vinnie, en passe de devenir une chasseuse de primes, elle aussi !

Toutes les deux forment la paire : empotées, brouillonnes, fonçant bille en tête, souvent au coeur de situations compromettantes, elles nous régalent de courses-poursuites qui ressemblent à du grand n'importe quoi (le coup du cadavre qui atterrit sur leur voiture, puis le corps fourgué dans le coffre avec le pied qui dépasse, autour duquel un foulard a été glissé en guise de fanion !). Bref, on ne s'ennuie pas une minute.

Quid de l'inspecteur Morelli ? J'ai cru que ce tome allait faire la part belle à l'outsider, j'ai nommé Ranger, ce qui n'est pas déplaisant non plus, mais Morelli a tout de même ce charme canaille qui le rend particulièrement irrésistible, notre flic préféré surgit donc comme un beau diable hors de sa boîte, prêt à secourir Stephanie, ou lui faire du rentre-dedans, ce tome 3 nous offre vraiment de belles scènes, sexy, rigolotes, mettant nos nerfs à rude épreuve, dans tous les cas j'en redemande !

A la une, à la deux, à la mort (Stephanie Plum #3), par Janet Evanovich
Pocket (mai 2001) - traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc

19 juillet 2012

“This is war,' I yelled through the door. -'Lucky for me,' Morelli said. 'I give good war.”

IMG_7716

Parce que je viens de voir le film, avec Katherine Heigl dans le rôle de Stephanie Plum, j'ai eu envie de renouer avec la série dont je n'avais lu que le tout premier tome, il y a déjà un bon bout de temps. Bien m'en a pris, car ce fut une vraie partie de rigolade ! Stephanie n'est certes pas la meilleure chasseuse de primes du New Jersey, mais elle n'a pas l'intention de raccrocher son tablier. Ses missions mettent du sel dans sa petite existence, et puis ses collaborations avec l'inspecteur Morelli valent le détour.

Son dernier prévenu, Kenny Mancuso, est aussi un vague cousin de Joe, ce qui expliquerait son implication dans l'affaire, mais Stephanie se méfie, car Morelli prend sans jamais donner en retour. Et pourtant, leur complicité fait vraiment plaisir à suivre ! Il y a de l'électricité entre ces deux-là, hmm, ça sent l'histoire en devenir, à tel point que le personnage de Ranger n'est qu'une ombre dans le décor, le type disparaît pendant les 3/4 de l'intrigue, avant de repointer son museau cinq minutes avant la fin.

Bon, cette série ne serait pas ce qu'elle est, si on ne pouvait compter sur sa brochette d'artistes de second plan. Mamie Mazur, pour commencer, est une grand-mère adorable, pimpante et carrément déjantée. Elle s'improvise assistante de sa petite-fille en l'accompagnant aux expos funéraires et en fourrant ses doigts partout. On trouve d'ailleurs de bonnes scènes d'anthologie dans ce tome, notamment chez la famille Plum, surtout lorsque Stephanie reçoit son paquet-surprise de New York, huhuhu, c'est d'un comique ! La trame policière met du peps à l'ouvrage, mais j'ai presque honte à avouer que ce n'est pas ce qui importe le plus non plus, en somme je déclare Trenton ma nouvelle destination pour les vacances !

Deux fois n'est pas coutume (Stephanie Plum #2), par Janet Evanovich
Pocket (juin 2000) - traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité