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Chez Clarabel
31 octobre 2008

^ This is Halloween ^

« Foutaise ! Ces personnages ébouriffés perchés sur des balais avec des verrues sur le nez ? Est-ce qu'on ressemble à ça de nos jours ? Est-ce qu'on a envie que tout le monde rie de nous ? Plus personne ne sait qu'on existe, ni à quoi on ressemble. Cette fête d'Halloween est une insulte aux sorcières modernes ! »

 

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Branle-bas de combat chez les sorcières ! Elles sont en colère, remontées contre les humains qui ne les craignent plus. Elle sont devenues un mythe ou une image de pacotille exploitée à l'occasion de la fête d'Halloween. Elles étaient redoutées, maintenant ce sont les humains eux-mêmes qui ont endossé ce rôle effrayant. Les informations déversent leurs exploits en un flot de sang, dévastation, guerre, mort et désolation.

Fille-de-Fer convoque ses camarades et met en place une manifestation de protestation. Une ligue de sorcières en colère, vous connaissez ? Cela fait rire les passants, et cela fait bouillir le sang des sorcières. Leur courroux est terrible. Mais elles réalisent ensuite qu'elles n'optent pas pour la meilleure attaque. Au contraire, il faudrait s'en prendre directement à l'origine du mal et capturer tous les dictateurs, tortionnaires, pédophiles, dealers et autres responsables des horreurs qui font trembler les humains.

Ainsi, plus de concurrence et les sorcières peuvent reprendre leurs attributions : faire peur et être redoutées pour ce qu'elles sont - des sorcières !!!!!!!

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Un conte résolument moderne, qui revisite le mythe de la sorcière.
C'est affreux, raconté avec force détails et descriptions dégoûtantes. Le culot est tout aussi monstrueux (Crabe-Tambouille pète d'indignation tandis que Pustule-Bubon urine un peu d'acide, Chauffe-Conduit et Brûle-Pourpoint montrent leurs fesses aux étoiles!).
Mais le portrait des sorcières est drôle, plein d'invention. L'histoire démontre la violence de notre société et on en vient à regretter les histoires d'antan où seules les bonnes vieilles sorcières terrorisaient la planète entière !

Sorcières en colère
Par Hélène Vignal
Illustrations de Diego Fermin

Ed. du rouergue, coll. ZigZag - 144 pages - 7,50€ 

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Place à un incontournable, maintenant : la Sorcière Camomille !

Lors d'une visite à la librairie, les trois petites soeurs mettent un peu les rayons en vrac avant de découvrir le journal intime de la Sorcière Camomille. Cette dernière apparaît soudain par la magie d'une baguette et les gronde. Il ne faut pas maltraiter les livres. Au lieu de les dénoncer, elle accepte de tout ranger à leur place si les chipies s'engagent à remettre en état son journal.

Ainsi s'ouvre ce journal, comme neuf, qui nous raconte la naissance, le mariage, les vacances et le Noël de la célébrissime Sorcière Camomille.

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C'est une véritable institution, cette Camomille, avec son chapeau pointu, son foulard mauve, ses lunettes, son nez crochu, sa robe noire et son hibou nommé Gros-Yeux ! On ne s'ennuie jamais avec elle. Toutes ses anecdotes frisent le ridicule, mais l'humour est sauf.
Ici, les trois petites soeurs ne sont que les lectrices, de loin, des aventures de notre sorcière et apparaissent en coin de page. Et en fait la couverture de cet album est rose !

Le Journal secret de la Sorcière Camomille, lu par les Trois Petites Soeurs
Par Enric Larreula
Illustrations de Roser Capdevila

Le Sorbier - 165 pages - 12€

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Sortilèges, d'Emily Gravett :

Ou l'histoire d'un crapaud vert qui souhaitait devenir prince charmant.

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Album riche en surprises et autres découpages.
C'est l'histoire d'un conte de fées qu'on prend à rebrousse-poil. Il est souvent dit que tout vilain crapaud cache un beau prince charmant et que le baiser d'une princesse réveille à la vie... oui mais voilà, Emily Gravett a décidé d'ajouter des effets secondaires à la potion magique.
Jolie histoire, étonnante comme toujours.
L'album gagne souvent en curiosité par la magie de l'imagination de son auteur, on n'est jamais à bout des surprises !

Par Emily Gravett

Kaleidoscope / 15€

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Et pour les amateurs du génial Miyazaki : Kiki la petite sorcière !!!

 

 

Vive et pétillante, Kiki est une petite fille de 13 ans qui décide de quitter ses parents pour accomplir sa destinée : devenir sorcière, comme le veut la tradition. Elle s'envole donc avec son chat Jiji pour une sympathique petite ville côtière du sud, où Osono, une gentille boulangère, lui propose un emploi de livreuse...

Voyez ce film comme un poème, tout simplement drôle, beau et touchant !

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« Il avait déjà oublié qu'aujourd'hui, c'était la nuit d'Halloween. A l'origine, cette fête païenne celtique invitait les gens à se tenir sur leurs gardes car, la veille de la Toussaint, fantômes et autres esprits errants revenaient sur Terre régler leurs comptes avec les vivants. Mais désormais, Halloween n'était plus qu'une vaste foire aux monstres et aux dollars. »

in Noir Américain, Armand Cabasson

halloween

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30 octobre 2008

Dracula l'héritier - Kate Cary

Septembre 1916. Un lieutenant blessé et complètement délirant arrive à l'hôpital de Purfleet. L'infirmière Mary Seward reconnaît aussitôt John Shaw. Elle se souvient de lui et sa jeune soeur Lily arrivant à Carfax Hall, quelques années auparavant, avec leur gouvernante d'origine roumaine, Antanasia, après la disparition de leurs parents.
Inquiète pour sa santé, Mary s'enhardit à lire le journal intime de John où elle découvre son supplice au coeur des tranchées françaises. Il était sous le commandement du Capitaine Quincey Harker, un type admiré et redouté à la fois. Cet homme errait souvent seul la nuit, pouvait se révéler intraitable mais c'est grâce à son dévouement si John Shaw est aujourd'hui en vie.
Toutefois, Mary éprouve une vive répulsion pour ce capitaine décrit en des termes monstrueux. Lorsqu'elle le rencontre pour la première fois, elle a pour instinct de protéger John et sa soeur. Celle-ci, totalement naïve et innocente, est tombée sous le charme ténébreux de Harker, rentré de France et résidant à Carfax Hall sous l'invitation de la jeune fille.
Avec John, enfin rétabli, Mary va vouloir repousser les fiançailles entre Lily et Quincey. Quand soudain, le couple disparaît...

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A l'instar de la couverture, l'histoire est véritablement opaque et oppressante. C'est effrayant, passionnel, sanguinolent et dramatique.  C'est dans la lignée de Bram Stoker, dont Kate Carry prétend revisiter le grand classique en imaginant une suite... originale et respectueuse. Quincey Harker, le personnage-clef, serait donc l'héritier de Dracula. Il a un plan, de séduction et d'accomplissement de lignée. On le découvre petit à petit, en s'enfonçant dans les couloirs glacials du château de Tepes en Transylvanie.
Et fidèle à sa source d'inspiration, ce récit est raconté par le biais de lettres et d'extraits de journaux.
J'ai beaucoup aimé. L'ambiance est fascinante, elle commence par le côté obscur et dans le paysage cauchemardesque de la guerre, la personnalité ambivalente de Quincey Harker apparaît en filigrane. Et puis, une espèce d'accalmie surgit en la figure de Lily, au charme évanescent. Elle est jeune, pure et candide. La présence de Harker à ses côtés réveille des torrents de désir, elle se sent prisonnière de cette attirance et n'hésite pas à le suivre jusqu'au bout de son aventure. Mais elle ne soupçonne pas un instant la facette cachée de son âme torturée, et à ce propos, j'admire la tournure des événéments lorsque les barricades s'élèvent de toutes parts et étouffent la belle ingénue.
En fait, le sentiment de menace plane de long en large, au cours de ces 300 pages. Et d'un autre côté, c'est incroyablement sensuel et sulfureux. La sexualité est inhérente au rapport d'haine et de fascination. Et plus précisément, l'érotisme. Avec le sang et la mort, ce sont les trois pôles fondateurs du vampirisme, qu'on retrouve dans ce roman (Dracula, L'héritier) publié en jeunesse mais ceci ne doit pas freiner les élans de n'importe quel lecteur au-delà de 14 ans.   
Une suite vient de paraître : Dracula, La rédemption. Faites comme moi : n'attendez plus !

Milan, mars 2008 - 318 pages - 9,50 €
traduit de l'anglais par Emmanuelle Pingault
dès 14 ans

29 octobre 2008

La vie parfois fait plouf *

* Paroles de Plouf / Les Wriggles

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Attention, petite perle de drôlerie !

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Hamster et ses amis de la forêt s'apprêtent à célébrer l'anniversaire de notre petit animal... qui est épatant ! Imaginez un hamster gourmand et égocentrique, qui gribouille dans son journal des mensonges irrésistibles. Il invite ses amis mais attend d'eux qu'on lui offre des gaufrettes et des noix, sinon pas la peine de venir.

C'est lui le plus beau, c'est lui le meilleur. Il rêve en contemplant les étoiles et cultive son narcissisme. Il ne pense qu'à sa petite personne et à son ventre. Il se goinfre, il ne partage pas, il ment et il est paresseux !

Ses petits amis, aussi, sont fort sympathiques dans leur genre : Hérisson rêve d'être doux et de porter un manteau de mousse, Taupe boit du thé dans son lit et écrit un roman, Escargot rêvasse sur le pourquoi du monde et se demande si la pluie va tomber, Lapin est admiré de tous mais jalousé par Hamster... qui ne l'invite pas à son anniversaire mais découvre sa venue et une surprise de taille : une émouvante chorale, avec danse et chant à tout casser !

Bref, c'est indispensable de se ruer dessus !
Les dessins sont simples, le tout est composé à la manière d'une bande dessinée.
Les textes sont délirants, les personnages croqués à point.
J'ai savouré !

Par Astrid Desbordes
Illustrations de Pauline Martin

Albin Michel Jeunesse, septembre 2008 / 12 €

28 octobre 2008

Cachez-moi ça - Kyril Bonfiglioli

9782702434215_GIl est snob et persifleur, insolent et tricheur, roublard et esthète, gourmet appliqué et insolent fini. C'est un Arsène Lupin sous l'uniforme d'un marchand d'art londonien. Il a volé un Goya au Prado et cherche à le faire passer discrètement en Amérique, en le cachant dans le double plafond de sa Rolls. Mais ses faits et gestes sont épiés, car notre bonhomme est suspecté et harcelé par la police spéciale de Sa Majesté - avec, en tête, Martland au volumineux postérieur !

Charlie Mortdecai - ainsi se nomme notre personnage - est un pendant de Bertram Wooster sous acide. Il se joue de l'idée avec cynisme, il a son Jeeves en la personne de Jock, enfin c'est un anti-Jeeves car il est décrit comme son voyou de service, tant il est grossier, saoûlard et bagarreur (rien à voir avec la copie originale !). Ensemble ils nous offrent une escapade sauvage et décadente, de l'Amérique au Nouveau-Mexique avant de se réfugier en Irlande. 

Publié dans les années 70, ce roman est en fait le premier volet d'une trilogie qui a connu un grand succès en Angleterre. C'est une histoire qui fait penser à un croisement entre Woodehouse et Chandler, c'est écrit avec élégance et ironie, l'action est rebondissante, l'intrigue assez noire et malgré tout il y a une légèreté derrière tout cela, exactement là où l'art et l'alcool ont droit de cité. Vraiment hilarant, un peu étourdissant, mais hélas trop méconnu !

Editions du Masque, octobre 2008 - 286 pages - 6,50 €
traduit de l'anglais par Marie-Caroline Aubert
titre vo : Don't point that thing at me

27 octobre 2008

Le sixième crime - Sébastien Fritsch

 

 

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51frK8baLLL__SS500_Voilà un roman que n'aurait pas boudé le grand Maître Hitchcock, amateur devant l'Eternel des histoires sombres et oppressantes. Et puis, il s'agit d'un huis- clos dans lequel deux personnages se font face, pour ne pas dire qu'ils s'affrontent littéralement. Non pas de coups de poing ou d'empoignades musclées, juste une joute verbale et une fausse galanterie qui fleure bon le grand tralala... d'une hypocrisie patentée !

Cela se passe entre l'écrivain d'une cinquantaine d'années, qui vit reclus dans un petit village de la Drôme provençale, et le flic sans peur ni reproche, venu glaner des infos pour dépatouiller son énigme littéraire, comme il dit. Un criminel en série s'inspire de cinq romans publiés par un auteur obscur, désormais disparu, et qui n'était jamais parvenu à décrocher la timbale mais avait réussi, par sa persévérance et son culot, à se faire connaître du milieu pour ces fichues qualités.

Enfin bref, les livres racontent des histoires glauques où des crimes dégoûtants pullulent à tous les coins de pages. Ce n'est pas folichon mais cela a retenu l'intérêt d'un tordu qui s'inspire de ces ignominies pour les accomplir dans la réalité. Ok, mais pourquoi le policier vient consulter l'ascète ? Il faut compulser les 130 pages pour le savoir (ce serait trop facile !) et supporter la pression imposée par le narrateur (également, le policier) qui force l'écrivain à sortir de sa réserve.

Mais tout ceci ne vous donnera aucune piste, car au final on en sort assez stupéfait par le dénouement. J'ai trouvé que dans l'ensemble l'histoire tenait bien la route et que l'auteur n'était pas avare de son enthousiasme pour nous embarquer dans ses filets. Cependant, qu'on m'excuse d'émettre un bémol, mais j'ai jugé que cela sentait aussi le travail trop bien fait, appliqué et soucieux du détail. Un grain de folie aurait été le bienvenu ! Mais cela ne m'enlève pas cette idée de la tête, selon laquelle Hitchcock aurait pu nous concocter un brillant film noir, car c'est aussi ce qui sort de cette lecture : une idée d'adaptation sur petit ou grand écran...
A méditer.

Editions du Pierregord, avril 2008 - 133 pages - 18€

Merci à l'auteur de m'avoir permis la découverte de son univers,
son blog : http://sebastienfritsch.canalblog.com/

a été lu par florinette

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26 octobre 2008

Toute la nuit devant nous - Marcus Malte

 

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61skVFxMBEL__SS500_Par inattention, je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles. Donc, lorsque j'ai ouvert les premières pages, totalement emballée par ce que je lisais, je n'avais pas imaginé un seul instant qu'on allait brutalement couper mon élan ! Couic. Il a fallu que je reprenne mes clics et mes clacs et bouge mes fesses de mon fauteuil où j'étais confortablement installée, car il était temps d'aller voir ailleurs.

Autant dire que j'ai été carrément frustrée ! Et un peu dépitée vis-à-vis de moi-même. J'aimais bien cette étrange histoire dans laquelle le narrateur se reportait à une sinistre expérience du temps de ses 11 ans. Il avait été envoyé dans un camp de vacances, avait fait connaissance avec le très énigmatique François et avait pu lui rendre grâce de le tirer de situations douteuses et douloureuses. Mais justement, la façon dont procédait François restait un gros point d'interrogation. Il n'en imposait pas, il était silencieux mais il avait un regard ou posait juste la main sur votre épaule et cela valait toutes les bastons du monde ! C'était vraiment très étrange... le tout dans un cadre fantastique et surréaliste d'un vieux château peuplé de courants d'air et de fantômes !!!

C'était vraiment très bien, j'étais partie pour une petite centaine de pages à ce rythme et mangée à cette sauce, il n'en fut rien ! D'un seul coup, je découvre quatre adolescents qui se sont rebaptisés de noms de fleurs et sont déterminés à lutter contre cette terre irradiée. Résister, foncer, ne pas renoncer... je n'ai pas été totalement convaincue.

Mais j'ai complètement abdiqué avec l'histoire du père à Francis (du foot, des jeunes, la ville de Marseille et un peu de Zidane, forcément...). Je n'étais plus dans le coup, j'étais déçue. Je n'ai pas encore lu Garden of Love de Marcus Malte (je n'y renonce pas) mais j'ai déjà apprécié cette première rencontre. L'auteur montre ici qu'il varie les styles et brasse divers genres, pas du tout enfermé dans un créneau. C'est appréciable... Et lisez donc Le fils de l'étoile, qui vaut son pesant de cacahouètes ! 

Zulma, Octobre 2008 - 126 pages - 15€

26 octobre 2008

Nous nous aimons comme ça, Chien et Chat... *

 

 

* Paroles de Chien et chat / Le soldat rose

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41um0HhYJrL__SS500_Chien rouge est un fringant animal au pelage de la même couleur, costaud, court sur pattes, une bonne gueule sympa. En chemin, il croise un chien à l'allure du tonnerre : les oreilles dressées. Ouah, il en fait de même et court rejoindre sa bande de copains. Aussitôt, Chien vert, Chien bleu et Chien jaune s'extasient et l'imitent sur le champ.

Bon. Un peu plus loin, Chien rouge croise un chat au sourire féroce. Wouah, impressionnant... et aussitôt il s'entraîne et arbore son nouveau sourire féroce devant ses potes, qui vont s'émerveiller et le copier derechef.

Plus tard, Chien rouge admire un bouledogue bien baraqué, qu'on ne peut que remarquer, et ça lui donne une idée. Il affiche ses biscotos auprès de ses camarades, et rebelote. La bande parade tous muscles dehors.

Chien rouge commence à de moins en moins s'égayer. Il tombe sur un chien poilu et pense enfin que cela le fera sortir du lot. Mais ses copains sont des indécrottables moutons qui broutent l'herbe, soit disante plus verte ailleurs, du même pré. C'est bien connu, et pourtant c'est totalement faux.

Toute la bande n'est qu'une copie conforme : les oreilles dressées, le sourire féroce, les muscles saillants et les poils longs et roses. Quelle pitoyable mascarade. En chemin, les quatre chiens croisent une bande de chats violets. Les moqueries volent, la bataille commence. Aucun vainqueur au final.

Mais Chien rouge se rend compte de sa bêtise. A vouloir trop se démarquer, il n'a réussi qu'à faire le pitre pour ne ressembler à rien du tout, ou à du déjà vu. C'est frustrant. Finalement, rien ne vaut de rester soi-même et d'en être très fier !

Toute la bande est d'accord là-dessus, et chacun redevient lui-même : Chien rouge, Chien bleu, Chien vert et Chien jaune. C'est tout de même autre chose que des cadors !

Une fable humoristique avec des chiens, des chats, une bagarre des chefs et le retour à la maison.

Texte de Gaëtan Dorémus et Francesco Pittau
http://gaetan.doremus.free.fr
Gallimard jeunesse, coll. Giboulées / 14 €
Dès 3 ans.

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credit : @ gaetan doremus

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26 octobre 2008

^ Blowin' in the wind ^

 

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51yeJk4_2Bi5L__SS500_Petit-Renard vit dans un moulin et aime le son du vent, qui fait Voooonnnnn ! Cela fait tourner les ailes de son moulin et crée une douce musique qu'il ne se lasse pas d'écouter. Un jour, soudain, il se demande d'où vient le vent...  La petite araignée suspendue au bout de son fil n'en sait rien, ni le nuage accroché à la flèche du moulin. Mais le nuage réfléchit avant de répondre : Je voyage grâce à lui, mais je ne sais pas d'où il vient.

Le vent continue de souffler, sans doute fier de son grand mystère. Petit-Renard décide alors de partir à l'aventure. Mais le vent devient terrible, se transforme en tornade. Il faut s'accrocher à la branche d'un arbre pour ne pas être emporté. Petit-Renard ne renonce pas pour autant à trouver la source du vent, il continue. Il renifle, il hume et il repart dans le sens indiqué par le vent. Il marche, marche...

Et puis il tombe dans un trou obscur.

Petit-Renard fait la connaissance d'un lutin qui l'invite à visiter la fabrique du vent. Car ça y est ! le petit renard a trouvé ! Et ce qu'il découvre est enchanteur. Des tuyaux partout, des bulles, des chansons, du parfum, des saisons... c'est magnifique ! Et très ingénieux.

Mais toute bonne chose a une fin, et il faut rentrer chez soi. Epuisé, mais heureux !

Un livre poétique et enchanteur, avec des illustrations d'inspiration japonaise.

Par Chiaki Miyamoto
Gallimard jeunesse, coll. Giboulées / 13 €
Dès 3 ans.

Du même auteur :  Petit fantôme

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25 octobre 2008

Série : Le livre du temps, de Guillaume Prévost

Vient de paraître en poche (folio junior) :

517ZX_D_krL__SS500_Ce tome 1 d'une saga absolument passionnante ("Le livre des temps") est une introduction habile et pleine de promesses. On y fait la rencontre d'un adolescent taciturne qui deviendra le héros d'aventures incroyables. Samuel Faulkner, intrépide et futé, découvre l'étrange disparition de son père et l'existence d'une statuette qui permet de voyager à travers le temps. On passe du Moyen-Age à l'Egypte ancienne, on suit le garçon à la recherche d'indices, on trépigne d'en vouloir davantage, de connaître la prochaine destination et on se sentirait presque frustré d'être de retour dans le présent, où Samuel est confronté à des considérations de son âge.
Cette série est vraiment passionnante, riche en rebondissements, très bien écrite (l'auteur est prof d'histoire, donc il en connaît un rayon et nous balade à travers le passé en saupoudrant son récit d'informations précieuses et enrichissantes). A découvrir sans attendre !

Pour un billet plus complet, cliquez ici.

Gallimard jeunesse, coll. Folio junior / 6,40€

25 octobre 2008

Blablas, frou-frous, éclats de rire Comme une volière en délire *

 

 

 

 

 

* Paroles de Le Congrès des Chérubins / Juliette

Approchez-vous et voyez ces bambins
Le cheveu frisé et le regard mutin
Malins et coquins chérubins

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C'est la nuit, nous sommes dans un dortoir de garçons. Tout ce petit monde roupille sous la couette. Quand, soudain, un prout retentit. Un oeil s'ouvre, puis un autre. Et d'autres encore. Un garnement est paré à l'attaque, un polochon entre les mains. Et paf ! la bataille a commencé.

Il n'en faut pas davantage pour susciter une réaction en chaîne. Certains bâillent et s'étirent. D'autres pleurnichent ou se camouflent sous les draps. Et clic ! une lampe torche entre en jeu. Un acteur est mis en lumière. Et d'autres rais de lumière pointent et zèbrent la scène.

Oooh, du calme. Une porte vient de s'ouvrir et c'est le surveillant au regard goguenard qui joue à Max-la-menace. Bref instant de répit, avant le prochain round.

Et le petit jour se lève, les teintes s'éclaircissent. Du noir, on passe au bleu marine (tiens, on remarque qu'il y a des filles aussi dans ce dortoir !) La scène du crime est éclatante, mais point de victime à déplorer. Les bambins, bien échauffés, se ruent vers l'extérieur où, d'un blanc irradiant, une piste enneigée les attend !

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Aucun texte dans cet album, mais ce n'est pas grave ! A la place, on trouve une multitude de détails qui permet de mettre en ébullition la folle du logis. Il faut observer et créer sa propre histoire. C'est drôle et bourré d'énergie !

Par Vincent Cuvellier
Illustrations de Vincent Mathy

Gallimard jeunesse, coll. Giboulées
12,50€
Dès 3-4 ans

Du même auteur : La première fois que je suis née

 

La plus grande bataille de polochons du monde

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Chez Clarabel
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