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Chez Clarabel
6 septembre 2013

Les yeux jaunes des crocodiles, Audiolib (19 h) lu par Marie-Eve Dufresne

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Ne supportant plus l'infidélité de son mari, Joséphine Cortès le fiche à la porte et se retrousse les manches pour élever seule leurs deux filles, Hortense et Zoé. Sa sœur, Iris, qui n'est que beauté et splendeur éblouissante, s'est mis en tête d'écrire un livre, pour épater la galerie. Toutes deux concluent alors un pacte, qui se résume à : tu l'écris, je le vends, tu deviens riche, et moi célèbre.

Joséphine est une jeune femme banale, qui manque de confiance en elle, elle n'a jamais reçu le moindre soutien de sa mère, même sa sœur a tendance à la regarder de haut, et pourtant elle est remarquable, intelligente, passionnée par le XIIe siècle, compatissante et généreuse. D'ailleurs, chez elle, dans son appartement à Courbevoie, on se sent à l'aise, on se donne le mot pour y déposer ses coups de blues, ses doutes, ses angoisses ou ses espoirs.

On boit du thé, on avale des petits gâteaux, on épluche des légumes, on sifflote, on tremblote, on a le cœur lourd, on s'interroge, est-ce normal d'éprouver de l'attirance pour le mari de sa sœur ? que fait son amie Shirley à Buckingham Palace lors d'un bal officiel donné par la reine ? Antoine réussira-t-il sa reconversion au Kenya avec son élevage de crocodiles ? Marcel et Josiane vivront-ils enfin leur amour en paix ? Henriette n'a-t-elle pas juré de livrer bataille jusqu'à son dernier souffle ? ...

La recette est facile, mais goûteuse et savoureuse. On a laissé les mots naviguer, les histoires flotter et les anecdotes nous embarquer vers des contrées accueillantes. C'était bon, c'était bien ! Je me suis sentie à l'aise, comme dans une petite bulle, chouchoutée et heureuse. C'était une jolie entrée en matière, pétillante et chaleureuse, qui parle de la vie et des gens avec simplicité, sincérité et bonne humeur. Je poursuis l'aventure avec La valse lente des tortues...

Les yeux jaunes des crocodiles, par Katherine Pancol
Audiolib, 2010 / Albin Michel, 2006 - texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée : 19 heures)

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3 septembre 2013

L'enfant allemand, Audiolib (16 h 25) lu par Eric Herson-Macarel

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Ce cinquième volet de la série de Camilla Läckberg était, à mon sens, le plus attendu. Il renferme un terrible secret et donne enfin une explication sur le comportement froid et insensible de la mère d'Erika et Anna. En fouillant les affaires de celle-ci, Erika a en effet trouvé un journal intime, une brassière maculée de sang et une médaille ornée d'une croix gammée.

Cette pièce a été confiée à un éminent professeur, un spécialiste de la question nazie, mais l'homme ne donne plus de nouvelles. En vérité, il a été tué chez lui et cette mort étrange semble liée aux interrogations d'Erika. Cette dernière a entrepris de travailler à domicile, comptant sur son époux, en congé parental, pour s'occuper de leur fille et lui laisser un peu de champ libre. En théorie, bien sûr. En pratique, le couple va frôler la crise de nerfs ! De plus, Patrik est attiré par le lieu du crime et meurt d'envie de se mêler de l'enquête, par petites touches, car son devoir de père le rappelle souvent à l'ordre. Et puis, on s'en fiche un peu de toutes ces considérations existentielles du couple Hedström. Ce qui nous passionne, disons-le franchement, c'est de plonger dans le passé de cinq jeunes gens, dans les années 40, au moment de la guerre, de l'arrivée des réfugiés, du soulèvement des résistants, des risques de la dénonciation, du spectre des tortures et de la mort... On découvre une histoire poignante, entre fascination et horreur, et qui apportera aussi une immense consolation pour les sœurs Falk qui ont grandi sans une once d'amour maternel. Cette fois, on comprend mieux pourquoi.

Ce cinquième volet me voit aussi dans l'obligation de faire une courte pause, je me sens rassasiée et pleinement repue. J'en viens presque à constater les défauts dans la belle mécanique de Camilla Läckberg, dont les livres sont orchestrés sur le même principe, qui se répète inlassablement. C'est en ingurgitant plusieurs tomes à la suite qu'on s'en rend compte. Mais je garde tout de même un très bon souvenir de cette lecture à long terme, sous la houlette de Monsieur Eric Herson-Macarel, qui est pour moi l'un des meilleurs narrateurs sur le marché.

L'enfant allemand, par Camilla Läckberg
Audiolib, 2011 / Actes Sud, 2011 pour la traduction française 
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel  (durée d'écoute : 16 h 25)
Traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus

3 septembre 2013

Le Tailleur de pierre, Audiolib (15 h 50) lu par Christine Pâris

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J'ai passé l'été à écouter les cinq premiers volets de la série de Camilla Läckberg, savourant l'ambiance suédoise, appréciant de retrouver les personnages, de prendre de leurs nouvelles et d'être témoin des hauts et bas de leur existence. Erika, notamment, file un mauvais coton depuis la naissance de sa fille. Elle se sent seule, délaissée, grosse et incomprise. Elle vient toutefois de lier connaissance avec une autre maman lors de ses sorties au parc, or celle-ci va être douloureusement frappée par la mort de sa fille aînée. La petite Sara a été retrouvée morte, noyée. Patrik et son équipe sont sur les dents, éprouvés par cette enquête qui s'annonce délicate et pénible. Il leur faut cerner l'entourage, la famille et le voisinage, dans un contexte lourd et difficile. Les relations sont tendues et de nombreux non-dits couvent sous la surface. La partie s'annonce serrée, la vigilance est de mise, même si les collègues de Patrik ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Sauf qu'à ce stade, les bévues ont aussi de lourdes conséquences...

En filigrane, nous suivons l'histoire d'un tailleur de pierre, à l'aube du 20ème siècle, qui tombe amoureux de la fille de son patron, laquelle s'avère être une demoiselle capricieuse, colérique et rancunière. J'admets avoir attendu avec beaucoup d'impatience la suite de leurs péripéties ! Techniquement, l'écoute de l'audio livre a été plaisante car le découpage des chapitres est enfin plus aisé (plus besoin d'avoir des plages d'écoute d'au moins 40 minutes !). C'est vrai que les livres de Camila Läckberg ne comportent aucun chapitre, mais il était bon d'équilibrer tout ça pour le bien-être du lecteur !

Le Tailleur de pierre, par Camilla Läckberg
Audiolib, 2010 / Actes Sud, 2009 pour la traduction française
Texte intégral lu par Christine Pâris (15 h 50 d'écoute)
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

17 juillet 2013

L'Echo des morts (Audiolib)

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J'ai écouté ce livre en seulement deux jours, c'est vous dire comme il a su m'embarquer dans son univers ! L'île d'Öland apparaît comme un cadre enchanteur, avec ses énigmes et ses fantômes, elle a tout lieu de nous charmer, de nous intriguer. L'histoire est celle de la famille Westin qui vient d'emménager dans la maison du gardien de phare, une demeure abandonnée depuis des années, et qui a aussi ses petits secrets.

La vie semble couler paisiblement, jusqu'à l'annonce de la tragique disparition de Katrine. Joakim est effondré et s'enfonce dans l'idée saugrenue que l'esprit de son épouse hante toujours les lieux. De plus, leur fille Livia est réveillée chaque nuit par des cauchemars et prétend être en communication avec sa mère. On ne jugera pas ce que le chagrin ou le deuil nous conduisent à penser, agir ou tenter, mais disons que c'est aussi curieux que captivant.

A côté de ça, on suit une bande de petits voyous qui pillent les demeures des vacanciers, on fait la connaissance avec la nouvelle policière, Tilda Davidsson, et on plonge dans le passé d'Öland à travers des archives qui lèveront le voile sur un secret de famille. Si je trouve désormais autant de confort dans les polars nordiques, c'est assurément pour la promesse d'évasion (et de dépaysement) qu'ils m'apportent ! Ce voyage m'a envoûtée, j'ai beaucoup aimé.

L'écho des morts, par Johan Theorin
Audiolib / éd. Albin Michel (2010) - traduit par Rémi Cassaige
Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 11 h 48)

12 juillet 2013

“Je veux mettre du rêve dans le réel. On en a bien besoin, non ?”

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Doria vient de rompre avec son petit copain et se réfugie dans l'appartement de son père, boulevard Montmartre. La jeune femme ne collectionne que les échecs, même son boulot de comédienne ne décolle pas et son compte bancaire vire au rouge. Aussi, elle a besoin de se refaire une santé, de recharger les batteries. Chez son père, le calme et la sérénité s'imposent d'office. Doria apprécie le petit cocon de l'immeuble, avec sa cour carrée, ses voisins qui vaquent à leurs occupations, qui se saluent, et qui respectent l'intimité des uns et des autres.

Et puis un projet immobilier menace de tous les expulser, Max et sa fille entrent en résistance et créent une association. C'est le combat de David contre Goliath, mais qu'importe ! La joie et la bonne humeur sont communicatives, les locataires veulent y croire. A côté de ça, la vie suit son cours : Doria a craqué pour le beau Sacha, qui veut devenir une rock star, elle a aussi revêtu sa parure d'espionne en contrant un cambriolage chez l'architecte Léo Klein, le type à la mèche impeccable, forcément on craque pour lui, la belle Manuella organise des apéros coquins autour d'une vente d'objets sexy et rigolos, la guérilla est déclarée avec le patron de bar, Karim, mais qui aime bien châtie bien...

En somme, ce roman est la promesse de s'incruster auprès d'une bande sympa et attachante. Les résidents du 19bis boulevard Montmartre forment une autre idée de la famille ou de l'amitié. Qu'est-ce qu'on s'y sent bien ! A vrai dire, j'avais à peine entamé ma lecture que je l'ai terminée seulement quelques heures après, tellement le plaisir était bon, la sensation d'être à l'aise et d'avoir trouvé sa place ne semblait plus vaine. J'ai franchement adoré ! C'est le rendez-vous idéal pour l'été et les vacances, c'est frais, généreux et ça insuffle un vrai bonheur de lire.

Grands boulevards, par Tonie Behar
JC Lattès, 2013

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10 juillet 2013

☼☼ A la recherche de l'homme idéal ☼☼

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Les trois frères Armstrong ont pour projet insensé de reconstruire la ville de leur enfance, Sweetness, qui a été ravagée par une tornade dix ans plus tôt. Toutefois, le moral des troupes est en berne et les frères imaginent qu'en invitant la gente féminine à rejoindre leurs rangs, la motivation générale sera décuplée. Une petite annonce conviant 100 demoiselles à changer de vie est donc publiée dans le journal. Peu de temps après, des convois de poules ragaillardies se profilent à l'horizon, pour la plus grande joie de Porter Armstrong, qui malencontreusement va se blesser à la jambe lors d'une mauvaise chute.

C'est ainsi qu'entre en scène le docteur Nikki Salinger, au physique ordinaire et à la confiance bafouée depuis la trahison de son fiancé. C'est pour le fuir qu'elle a décidé de se joindre aux autres filles du groupe, mais tout de suite elle comprend son erreur et manifeste son intention de partir. Les frères Armstrong sont paniqués. Sans médecin à bord, les autres jeunes femmes vont quitter le navire dans son sillon. Il faut ainsi la convaincre de rester, et c'est la mission de Porter de tout mettre en œuvre pour y parvenir.

Il ne reculera devant rien, quitte à exagérer sa douleur, payer les ouvriers pour se rendre dans son cabinet, provoquer une panne de voiture ou lui montrer les beautés de la région. Au départ leur relation est légère, Porter est taquin mais maladroit, Nikki est blessée en son for intérieur et oppose à toutes ses tentatives de séduction une opposition farouche, autant dire que les dialogues sont pétillants, drôles et dévoilent une petite tension électrique qui fait doucement glousser. Et puis le cadre de Blue Ridge Mountain est pas mal dépaysant aussi, c'est rustique, complètement saugrenu mais le charme opère !

Enfin je ne regrette pas cette découverte, lue en vacances, sous le soleil, la combinaison parfaite, pour une lecture idéale, fraîche et divertissante. Le deuxième tome arrive début août (Si l'amour s'en mêle).

A la recherche de l'homme idéal (Les héritiers de Blue Ridge Mountain #1), par Stephanie Bond
Harlequin, coll. Prélud., 2013 - traduit par Elisa Martreuil

9 juillet 2013

“L'espoir porte un costume de plumes.”

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Frances est correctrice à la rubrique Livres d'un magazine en pleine tourmente économique. Autour d'elle, les têtes tombent, les postes vacillent, mais Frances tient bon la barre. Elle vient de décrocher la protection de sa supérieure, un miracle qui s'explique depuis la tragédie dont elle a été témoin, un soir, sur une route de campagne. En rentrant de chez ses parents, Frances est arrivée la première sur les lieux d'un accident de voiture. Une femme, blessée, mourante, lui a confié ses derniers mots. Peu de temps après, la famille a cherché à la contacter pour en discuter. Et cette famille, c'est celle de l'écrivain célèbre, Laurence Kyte... Sans calcul, sans rouerie, Frances va glisser une ballerine dans ce cercle réservé aux privilégiés.

Et c'est comme ça, de fil en aiguille, qu'elle réussit à se fondre une place parmi les Kyte, à se rendre indispensable sans devenir envahissante, à demeurer discrète mais attentive, observatrice, toujours à l'écoute, mystérieuse et intrigante... C'est un portrait de femme comme on a rarement l'occasion de lire, Frances est une jeune femme quelconque, même si sa famille pense qu'elle est excentrique. Elle mène une existence insipide, qui trouve du piquant suite à un drame dont elle va exploiter toutes les trames, toutes les failles avec une intelligence remarquable.

Paradoxalement, à aucun moment on a envie de la détester, de la rabrouer. On suit son petit bonhomme de chemin, on s'interroge sur ses motivations, on n'a pas envie de la prendre pour une arriviste, on estime même son ascension menée sans panache, mais avec brio. Pas de manichéisme dans l'histoire, du moins pas de façon apparente, ni selon ma propre interprétation, c'est aussi pour cette raison que j'ai été captivée par ma lecture, tant la personnalité de Frances demeure trouble et insaisissable. Un roman où règne une véritable tension psychologique, à découvrir !

Le beau monde, par Harriet Lane
Plon, coll. Feux Croisés, 2012 - traduit par Amélie de Maupeou

18 juin 2013

L'île des oubliés, lu par Pulcherie Gadmer (Audiolib)

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Quelle lecture envoûtante ! A priori, l'histoire traitant d'une léproserie n'avait pas lieu de m'attirer, mais j'ai tout de même tenté l'expérience car les avis sur ce livre étaient tous extrêmement positifs. Bien m'en a pris, j'ai succombé moi aussi à cette atmosphère douce, nostalgique et ensorcelante, qui s'annonce comme la lecture idéale pour les vacances !

A l'occasion de son excursion en Crète, Alexis se rend sur les terres où sa mère a passé son enfance, dans le petit village de Plaka, qui se situe face à l'île de Spinalonga, réputée pour avoir abrité une colonie de lépreux entre 1903 et 1957. En rencontrant une vieille amie de sa mère, Alexis découvre alors la bouleversante destinée de ses aïeux, que sa mère avait choisi de fuir sans jamais expliquer les véritables raisons à ses propres enfants.

Se dévoile alors une histoire de famille avec ses drames, ses secrets mais aussi ses passions. Sans mentir, j'ai plongé tête la première dans ce décor paradisiaque, baigné par le soleil éclatant de la Crète, pourtant marqué par des tragédies, mais duquel se dégage un formidable élan d'optimisme et d'amour. Même la vie à Spinalonga est captivante, on y découvre une communauté attachante, qui va mener une vie presque ordinaire, en s'organisant pour ne jamais baisser les bras.

C'est vraiment un beau et doux roman, qu'on savoure avec délectation. La lecture de Pulcherie Gadmer a également fortement contribué à mon état d'ébahissement et de fascination. Son timbre de voix est apaisant, une vraie caresse, la promesse tenue d'un instant d'évasion et d'une lecture dépaysante. Forte de cette rencontre, je tente prochainement Le fil des souvenirs du même auteur, Victoria Hislop.

L'île des oubliés, par Victoria Hislop
Audiolib / Livre de poche (2013) ; éditions Les Escales, 2012 - Traduit par Alice Delarbre
Texte intégral lu par Pulcherie Gadmer (durée : 14 h 35)

12 juin 2013

“I must seem like the biggest nagging idiot in the world!” (Le garçon d'en face)

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Avant toute chose, ce livre a déjà fait l'objet d'une édition en 2004, sous le titre Melissa et son voisin. Le roman a seulement subi une petite modernisation au niveau des anecdotes sur les pipoles (on cite désormais Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Kristen Stewart, Kate Middleton, Lindsay Lohan, etc.). L'héroïne, Melissa Fuller, est en effet chroniqueuse de la rubrique mondaine, à la page 10 du NY Journal.

Un matin, elle ne se présente pas à son poste car elle a porté secours à sa voisine, la vieille Mme Friedlander, qui a été agressée chez elle et emmenée aux urgences, laissant son danois et ses deux chats à l'abandon. En bon samaritain, Mel a tout pris en charge mais cherche aussi à joindre le neveu de la dame, un certain Max, pour assumer ses responsabilités. Le type, en fait, est un photographe très imbu de sa personne, qui n'a que faire des déboires de Mel et délègue un vieil ami de sa connaissance, John Trent, de se faire passer pour lui pendant un mois, car il lui doit bien ce vieux service.

Et John se fourre ainsi dans le pétrin, en prétendant être un type qu'il exècre, dupant par la même occasion une jeune femme qu'il va trouver de plus en plus charmante, sans possibilité de lui avouer toute la vérité sous peine de la froisser. Quel micmac ! De son côté, Melissa va naturellement tout gober et s'enticher de son nouveau voisin. Elle partage son bonheur avec sa meilleure amie Nadine, mais pas seulement, puisque tous ses collègues du journal sont au courant de son aventure et se permettent de s'immiscer dans sa vie sentimentale.

Les mails ne cessent de pleuvoir, ça tombe à droite et à gauche, tout le monde a son mot à dire, et c'est ça qui est la force du livre, uniquement composé d'une monstrueuse correspondance électronique, entre amis, amoureux, collègues et proches (la famille de John Trent va aussi mettre son grain de sel !). C'est un joyeux fourre-tout, c'est très distrayant, Meg Cabot est douée pour nous embarquer dans des petites comédies romantiques et légères, donc on passe un très bon moment et c'est ça l'essentiel !

Le garçon d'en face, par Meg Cabot
Hachette (2013) - traduit par Cécile Leclère

8 juin 2013

Hypothermie, lu par Jean-Marc Delhausse (Audiolib)

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Tout commence par le suicide d'une femme, dans un chalet sur les bords d'un lac. Deux ans plus tôt, Maria avait perdu sa mère et en avait été très affectée. Ceci n'explique pourtant pas son geste, explique une amie de la défunte, qui tente de convaincre Erlendur d'enquêter sur sa mort en lui confiant une cassette d'un entretien qu'elle aurait eu avec un médium. La jeune femme avait foi dans le spiritisme car elle se sentait coupable de la mort (accidentelle) de son père, pendant son enfance.

Bien que dubitatif, Erlendur va s'attacher à cette histoire et fouiller le passé de Maria. De fil en aiguille, il va se rappeler son propre drame familial et les graves conséquences sur sa vie d'homme. Quelque part, cette histoire de deuil et de fantôme finit par résonner en lui comme une vieille ritournelle. Et quand on a lu, comme moi, le dernier roman en date (Etranges rivages), on n'est plus du tout surpris par les prises de position de notre commissaire apathique et solitaire. Promis, je ne juge pas, c'est écrit noir sur blanc dans le livre !

Une nouvelle fois, j'ai trouvé la lecture prenante, aux effets de style simples et épurés, mais tellement efficaces. J'ai été portée par la voix de Jean-Marc Delhausse (toujours lui !), sitôt les premières notes lancées, on n'a plus envie d'arrêter. Certes, les accents désabusés, l'amertume et le caractère grincheux de notre inspecteur peuvent paraître rédhibitoires, et puis pas du tout, car l'intrigue sera le déclencheur chez Erlendur d'un besoin d'enterrer - enfin - le passé. C'est à suivre, et c'est passionnant !

Hypothermie, par Arnaldur Indridason
Audiolib / éditions Métailié (2010) - traduit par Eric Boury
Texte intégral lu par Jean-Marc Delhausse

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