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Chez Clarabel
hachette jeunesse
9 avril 2015

La Légion de la Colombe noire, de Kami Garcia

La Légion de la colombe noire

Kennedy, 17 ans, pensait avoir touché le fond avec la mort de sa mère et l'existence d'un démon revanchard à ses trousses. C'était sans se douter qu'elle appartenait à un groupuscule secret, La Légion de la colombe noire, auquel appartient quatre autres jeunes gens (les jumeaux Jared et Lukas, le geek Priest et la sublime Alara). Leur but est d'exterminer les entités paranormales (poltergeist, esprit fantôme, démon etc.) en ciblant le plus redoutable, Andras, qu'auraient invoqué leurs familles respectives. Un bien lourd héritage, que voulez-vous...

Kennedy tombe des nues, on s'en doute, mais ne cherche pas à se ressaisir, persuadée d'être l'intruse du groupe. On a même l'impression qu'elle reste avec eux pour les beaux yeux des frères canons. Ah, soupirs... Quelle exaspération ! Pour le coup, Kami Garcia aurait pu s'abstenir cette sérénade sirupeuse de l'adolescente tiraillée par deux beaux gosses, aux tempéraments opposés, et qui semblent l'attirer l'un et l'autre selon les circonstances. Au secours. C'est franchement neuneu. 

Sans quoi, l'univers global me rappelle fortement celui de la série Supernatural. C'est loin d'être bluffant, de plus le schéma narratif tend à se répéter (la quête perpétuelle, entrecoupée de vilaines rencontres, des missions arrachées in extremis et la marque de la victoire sur le poignet... yala !). Au milieu, on se demande quel rôle incombe à Kennedy... une héroïne désespérante, car passive. L'ensemble est pataud, pétri de bonnes intentions, avec action, humour, sensations fortes etc. mais il lui manque la petite pincée de sel pour pimenter le tout correctement. À voir pour la suite.

Hachette, coll. Black Moon, novembre 2013 ♦ traduit par Christophe Rosson (The Legion 1 - Unbreakable)

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3 avril 2015

Icônes, de Margaret Stohl

Icônes

Dix-sept ans plus tôt, une nuée d'icônes a surgi de nulle part pour détruire plusieurs grandes villes de la planète et asservir le monde par des moyens technologiques incontrôlables. Votre cœur peut soudainement cesser de battre, par exemple. Les parents de Doloria sont morts ainsi, le jour de la Chute. La jeune fille a ensuite grandi dans les montagnes, auprès d'éleveurs de chèvres et de cochons, jusqu'à son 17ème anniversaire où elle a reçu en cadeau un livre sur le secret de ses origines, mais n'aura pas le temps d'en découvrir davantage qu'une escouade de soldats débarque au village pour l'emmener dans un complexe militaire.

Ce bref résumé vous donne déjà l'essentiel du décor, car à la lecture du roman, on ne dispose que d'informations élémentaires pour se figurer l'univers SF dans lequel Margaret Stohl cherche à nous implanter : c'est plutôt frustrant pour un début, mais on se laisse conquérir petit à petit par l'ambiance énigmatique et amoureusement servie par le lyrisme de l'auteur, qui a judicieusement recours à de jolies phrases virevoltantes pour nous étourdir. Cela fait tellement romanesque qu'on en oublierait presque le contexte et les enjeux. Pourtant, l'histoire ne ménage pas ses efforts pour nous épater !

Deux clans opposés - la Rébellion et l'Ambassadrice - se chamaillent pour attirer dans leurs filets Doloria, ainsi que trois autres jeunes gens, Ro, Lucas et Timora, dont les émotions sont si puissantes qu'elles peuvent servir d'armes. Le monde est sous la coupe extraterrestre, l'humanité réduite en esclavage et une révolution technologique est en cours. Bref, il y en a sous le capot. Dommage que l'ensemble sonne si maladroit et manque d'éclaircissement au début. De plus, les personnages sont peu attachants, se comportent en héros romantiques, avec balbutiements amoureux, alors que c'est franchement surfait.

La lecture reste sympathique et distrayante à lire dans l'état, mais « peut mieux faire » !  

Hachette, coll. Black Moon ♦ Octobre 2013 ♦ traduit par Luc Rigoureau (Icons)

 

Le tome 2 est disponible ! 

idoles

11 février 2015

Comment je vais tuer papa, de Carina Bergfeldt

Comment je vais tuer papa

Très bonne découverte que ce premier roman de la suédoise Carina Bergfeldt, qui propose de suivre une intrigue à suspense avec un meurtre à résoudre, un parricide à démasquer et les réminiscences d'une enfance bafouée.

Tout commence par la découverte du corps d'une mère de famille, dont la disparition avait été signalée deux mois plus tôt. La femme souffrait de dépression nerveuse et avait laissé une lettre d'adieu avant de quitter le foyer. Un suicide, donc. Sur place, la journaliste Julia Almliden cherche à obtenir le scoop et se positionne immédiatement pour interroger le mari, le voisinage, fouiller le passé de la victime et éclaircir les zones obscures.

Un travail de routine, redoutable d'efficacité, qui va même dépasser l'investigation de la police, toujours au point mort ! Julia et sa collègue Ing-Marie Andersson, dans leur obstination, bousculent les enquêteurs, dont Anna Eiler, peu habituée à renâcler à la besogne. Que lui arrive-t-il ? Jamais elle n'a été aussi détachée et négligente sur une affaire. Comme si elle avait les idées ailleurs. Son entourage s'interroge.

Et nous aussi. Car la construction du roman est rusée et brouille les pistes exprès pour semer le doute, les trois jeunes femmes ont chacune des secrets à préserver et c'est seulement dans les derniers chapitres qu'on découvre leur teneur. En attendant, on se demande laquelle des trois cherche à éliminer son père en mijotant le crime parfait. C'est dense, rondement mené et percutant.

On a là une lecture haletante, qui maintient son mystère jusque la fin ! Rien que pour ça, chapeau. Le ton moderne et les références à la pop culture (Dexter ou Stieg Larsson) cassent aussi avec les clichés du thriller noir et pesant. Ici, on respecte les classiques mais on impose un style désinvolte, sans jamais minimiser cette extraordinaire maîtrise du suspense. 

Hachette, coll. Black Moon Thriller, février 2014 ♦ traduit par Lucas Messmer (Fadersmord)

8 novembre 2014

La Distance astronomique entre toi et moi, de Jennifer E. Smith

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Le jour où New York plongea dans le noir complet, suite à une panne de courant généralisée, Lucy se trouvait dans l'ascenseur de son immeuble. Elle n'était pas seule dans la cabine, puisque se trouvait déjà Owen, le fils du gardien, qui porte toujours un casque sur ses oreilles, comme pour se couper du reste du monde. Pour la première fois, ce jour-là, Lucy et Owen firent connaissance.

Subtil et délicat roman que voilà ! Il vous parle d'une rencontre anodine, pas un coup de foudre, mais une histoire pas simple, pas commune et assez émouvante. Lucy et Owen vont vivre une nuit fantastique, sous l'impulsion du hasard. Comme une bulle fragile dans cette existence éthérée. Puis, Lucy part vivre de l'autre côté de l'océan, tandis que Owen accompagne son père pour un road-trip vers l'Ouest. Les dés sont jetés. Leur début de relation n'est plus à une onde sismique près.

Car ils ont également d'autres fantômes à leurs trousses. Lucy est une solitaire par dépit. Elle a grandi en tant que spectatrice désemparée de la relation fusionnelle de ses parents, se sentant de plus en plus mise à l'écart, le cordon ombilical remplacé par des cartes postales. Owen, lui, doit soutenir son père qui ne se remet pas de la perte de son épouse, dans un accident de voiture. Leur installation à New York a été un déchirement, aussi n'ont-ils pas rechigné au moment de mettre les voiles.

C'est assurément un roman chargé de tendresse et d'attention, de désœuvrement et d'infortune. J'ai eu un peu de mal de croire à une telle histoire, même si je lui reconnais toutes les qualités de justesse, frisson, sincérité et empathie. C'était adorable de suivre une relation aussi brinquebalante se construire, malgré les aléas du destin. Le couple ne manque pas de ressources, est attachant à sa façon, forcément ça interpelle.

Cette histoire bouleversante nous fait prendre conscience du poids de la famille, des abîmes qui se creusent et laissent ce sentiment d'insatisfaction dans l'estomac. C'est touchant, ça ne vous laisse pas indifférent, le reste n'est qu'anecdotique... 

Hachette jeunesse, coll. Bloom, octobre 2014 ♦ traduit par Frédérique Le Boucher (The geography of you and me)

♣ Son premier roman, La probabilité statistique de l'amour au premier regard, est disponible en format poche  ♣

29 septembre 2014

La Fille qui ne croyait pas aux Miracles, de Wendy Wunder

en poche !

La fille qui ne croyait pas

heart red

Cam est atteinte d'un cancer incurable, il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, et c'est à Promise, petite ville du Maine, réputée pour accomplir des miracles, que sa mère et sa soeur choisissent de s'établir pour y passer le temps qu'il faut.

Mais Cam est une adolescente sarcastique et rabat-joie, elle se veut réaliste et blindée, refuse d'entretenir le moindre mythe. Son attitude exaspère ses proches, décidés à lui démontrer qu'à Promise les miracles existent bel et bien. Et c'est vrai que leur nouvelle existence y ressemble : Cam se sent en meilleure forme, elle a beau trouver des explications métaphysiques aux évènements hors du commun, elle commence peu à peu à douter et à croire en l'impossible.

Elle a aussi une petite liste secrète des choses à accomplir avant de mourir : voler des trucs débiles, coucher avec un garçon, briser les rêves de sa frangine, se comporter comme une adolescente de son âge, normale. (C'est la partie de l'intrigue qui m'a fait rappeler le roman de Jenny Downham, Before I die.) La seule différence, ici, c'est que Campbell est une héroïne qui contient sa rébellion à un degré dérisoire. Elle n'attend pas la mort avec impatience et soulagement non plus, c'est juste son sens de l'ironie qui fait sa force, sans la rendre insensible ou insupportable pour autant.

Campbell est une héroïne bougrement attachante, sa famille aussi est très drôle, et la vie à Promise relève du pur cliché (mais quel bonheur !). Pendant trèèès longtemps, on se prête à y croire, à espérer, à sourire face à l'évolution de la jeune fille. Elle va notamment vivre une très jolie histoire d'amour, c'est mignon comme tout, ça n'occulte pas le reste, la maladie reste présente, la mort aussi, et parfois on se surprend à pleurnicher et à éclater de rire en alternance.

Ce roman est source d'effets secondaires imprévisibles, croyez-moi, c'est un ensemble d'émotions, à la fois beau, doux et apaisant. C'est douloureux de tourner la dernière page !

Livre de Poche, septembre 2014 ♦ traduit par Raphaële Eschenbrenner pour les éditions Hachette (The Probability of Miracles)

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26 septembre 2014

Panic (Le Jeu de la Peur), de Lauren Oliver

Panic

Panic est un jeu aux règles officieuses, passablement interdit et créé par des anonymes, dont l'idée s'est répandue dans les couloirs du lycée, incitant année après année les élèves à s'inscrire pour braver des épreuves censées doper l'adrénaline. Heather a suivi sa meilleure amie Nat dans cette incroyable aventure. Pour fausse excuse, elle croit vouloir se venger de son ex. Ceci dit, l'appât du gain aussi motive les troupes (Heather rêve de quitter la petite ville de Carp, où l'avenir y est bouché). Très vite, la jeune fille prend goût au risque et aux sensations que cela procure et n'a qu'une envie : gagner.

Dodge, un autre concurrent, risque bien de lui mettre des bâtons dans les roues : il veut réparer l'injustice causée à sa sœur, clouée dans un fauteuil, les jambes brisées, suite à une épreuve truquée par un autre candidat. Le frère de celui-ci est désormais son adversaire, le type est hargneux et arrogant mais ça lui sert plutôt de carburant car Dodge est plus vindicatif que jamais, et les filles comptent bien s'en servir ! La jolie Nat lui fait tourner la tête, le garçon y est sensible, conclut un pacte, et puis...

L'histoire, plutôt banale, se lit donc sans surprise. C'est triste à avouer. Mais s'il n'avait été pas écrit par Lauren Oliver, jamais je n'aurais pensé lire ce livre, dont l'idée globale est franchement quelconque et peu originale. Les personnages ne sont pas attachants, l'ambiance est déprimante et le jeu d'aventures est loin, très loin de susciter un soupçon d'excitation. Bref, j'ai été assez déçue mais je reste une fan de première heure de l'auteur de la série Delirium !!

Hachette, coll. Black Moon, juin 2014 ♦ traduit par Alice Delarbre

25 juin 2014

L'été des secondes chances, de Morgan Matson

morganmatson

Sortez les mouchoirs ! Ce livre est tout sauf une lecture estivale, légère et distrayante. C'est un concentré d'émotions fortes et poignantes, loin d'être un ersatz de la fabuleuse trilogie de Jenny Han (L'été où je suis devenue jolie), C'est très triste et cela nous laisse, de surcroît, d'humeur morose ! L'histoire raconte les dernières vacances d'une famille bientôt confrontée au deuil. Le père, malade, a voulu passer l'été auprès des siens, pour ressouder le clan et profiter de chaque instant ensemble. Pour Taylor, c'est aussi l'occasion de revoir ses amis d'enfance qu'elle avait quittés, sans un adieu, cinq ans plus tôt. L'heure des explications a sonné, mais la demoiselle se la joue toujours mutine et insaisissable... hmm ! Autant l'avouer, je n'ai pas su m'attacher à l'héroïne. Elle a mille fois l'occasion de tout dévoiler, au lieu de quoi elle maintient le mystère et se drape dans une image peu glorieuse. On perd un temps fou à s'interroger sur la raison de sa lâcheté, qui se révèle scandaleusement puérile, et on finit par se demander s'il était utile de broder une partie de l'histoire sur une trame aussi neuneu. Parce que c'est tellement futile, en comparaison du sort qui s'acharne sur cette famille face à la maladie. La bluette adolescente me laisse donc un goût mitigé, à côté de ça j'ai aimé la tendre complicité entre Taylor et son père, toute l'émotion, la fin déchirante et bouleversante. On a le cœur si lourd après !...

Hachette jeunesse, coll. Bloom ♦ juin 2014 ♦ traduit par Alice Delarbre

13 février 2014

Attachiante, de Sarra Manning

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Quelle bonne tranche de rigolade a su offrir cette lecture ! C'est sur la base commune que tout les oppose, ils se détestent et pourtant ils ne font que se croiser, que débute notre petite histoire. Jeane Smith est une originale, une excentrique, par son look, ses idées, sa façon de vivre. Michael Lee est beau gosse, populaire, sexy, attachant, serviable. Pour elle, il est hyper arrogant et prétentieux. Pour lui, elle n'est rien qu'une folle mal fagotée.

Ces deux-là se parlent la première fois car Michael suspecte sa petite copine de flirter avec le petit copain de Jeane, ou inversement. Perplexe, notre demoiselle met les pieds dans le plat et sème malgré elle une zizanie à petite échelle (cela reste tout de même cantonné dans la sphère du lycée). Jeane est également une sommité dans l'univers 2.0, elle tient un blog, tweete à longueur de journée, a développé sa marque, donne des conférences, etc. Elle vit carrément sur une autre planète que celle de ses congénères.

À ses yeux, Michael Lee incarne tout ce qui la hérisse, il le lui rend bien, et pourtant toute cette tension électrique entre eux va finir par leur exploser en pleine figure. Devinez quoi ? Ils vont se jeter dans les bras l'un de l'autre, en cachette bien évidemment. Cela pourrait nuire à leur réputation. C'est très, très drôle de suivre leur “idylle” impossible, ponctuée de joutes verbales, de taquineries, de chamailleries. C'est plus fort qu'eux, il faut qu'ils rejettent toute idée romantique de leur folle liaison, qu'ils mettent sur le compte d'une pulsion physique et hormonale.

Qu'est-ce que j'ai pu rire, sourire, ricaner, glousser, en demander encore ! C'est bon aussi d'avoir une héroïne à forte personnalité, qui rappelle ainsi la vieille notion du Girl Power chère aux Spice Girls, même si toute cette fanfaronnade masque bien évidemment des blessures profondes et un sentiment amer de solitude. J'ai juste trouvé que ça manquait de punch vers la fin, surtout après le passage à New York, mais les 3/4 du roman sont à déguster, sans faire la fine bouche. C'est la bidonnade assurée !

Hachette jeunesse, septembre 2013 - traduit par Cécile Leclère

29 janvier 2014

Gallagher Academy (Tome 1) : Espionne malgré moi, par Ally Carter

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Nouvelle série, comprenant 6 tomes, “Gallagher Academy” est en fait une école huppée pour jeunes filles dotées d'un QI exceptionnel, qui suivent des cours pour devenir espionnes. Cammie Morgan, bientôt seize ans, est la fille de la directrice et a pour particularité d'être capable de se fondre dans la masse sans jamais attirer l'attention, d'où son surnom de Caméléon. Et pourtant, au cours d'un exercice de routine, se déroulant dans les rues de la ville, Cammie tape dans l'oeil d'un charmant garçon, Josh. Ses intentions sont-elles honorables ? Tout de suite, ses copines et elle vont mener leur petite enquête, mettant à profit les techniques apprises par leur nouveau prof des opérations secrètes. Mais Cammie est déjà sérieusement mordue et ne rêve que d'une chose : connaître un semblant de vie normale, avec un petit copain “banal”, à qui elle ne peut toutefois pas avouer son secret. Alors elle va jongler entre deux vies parallèles, se retrouver dans des situations pas possibles et faire des choix déterminants, au risque de compromettre son avenir.

Vous obtenez ainsi une petite lecture pas désagréable, bourdonnante d'action et de conspiration, qui fait vibrer un soupçon de féminisme (ici les filles sont douées, dégourdies et vont au bout de leurs convictions). Cela n'empêche pas que j'ai trouvé l'ensemble simpliste et naïf, avec un début longuet et un cruel manque de consistance (intrigue, personnages, romance). Parce que c'est tout de même très jeunesse (niveau collège), trop en surface et très cliché également. Le 2ème tome est sorti simultanément, Tome 2 - Espionne-moi si tu peux.

Hachette jeunesse, janvier 2014 - traduit par Pia Boisbourdain

17 décembre 2013

Une robe couleur du temps - Tome 2 : Au palais de Marie Antoinette, de Bianca Turetsky

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Depuis sa première expérience en tant que Fashionista voyageuse (cf. A bord du Titanic), Louise pense avoir vécu un rêve éveillé ! Surtout que sa vie d'adolescente du XXIe siècle n'est guère aussi brillante - son père vient de perdre son job et doit annuler un voyage scolaire prévu à Paris. Louise est déçue.

Pour se consoler, et dans la perspective de l'anniversaire de son amie Brooke, Louise se rend à la nouvelle vente vintage de Marla et Glenda, au cours de laquelle elle se glisse dans une robe qui l'envoie au palais de Marie-Antoinette ! La jeune fille n'en croit pas ses yeux, elle incarne Gabrielle, la duchesse de Polignac, l'une des plus proches amies de la reine.

Pourtant, le Versailles de l'époque est loin d'être une destination idyllique. Si Louise baigne dans un univers frivole, au train de vie dépensier, à Paris les gens n'en peuvent plus d'être affamés et de payer des impôts. La révolution est proche, Louise tente de raisonner Marie-Antoinette, mais elle craint surtout d'être coincée au XVIIIe siècle car sa robe de Fashionista a disparu !

Que de charme, de candeur, de grâce et de splendeur dans cette série ! L'histoire est formatée pour séduire les jeunes lectrices, avec des références historiques réduites à l'essentiel (et sur certains aspects, calquées sur le film de Sofia Coppola). On parle aussi de crise et de problèmes d'argent, dans le but de “retenir les leçons du passé et profiter du présent”. C'est gentillet, très divertissant et surtout merveilleusement illustré pour faire profiter pleinement des toilettes décrites dans le roman.

Hachette jeunesse, coll. Bloom, juillet 2012 - traduit par Florence Bellot. Illustrations de Sandra Suy

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