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Chez Clarabel
20 juillet 2020

Première année, de Tom Ellen & Lucy Ivison

Première annéeAprès avoir adoré Celui qui sera mon homard... un peu moins French Ski, j'avais misé gros sur cette Première année qui raconte les folles expériences que vont vivre Phoebe et Luke à leur entrée à l'université.
L'histoire donne vite le ton à travers la semaine d'intégration intensive qui se résume aux grosses soirées, grosses beuveries, rencontres improvisées et gros patins qui n'engagent à rien... C'est culturellement assez déroutant quand on n'a plus vingt ans et qu'on se demande s'il existe des accords tacites à devoir suivre ces rituels débiles en croyant que c'est la meilleure adaptation possible.
Mais sinon c'est très, très drôle. Reconnaissons-le. Les dialogues fusent à la vitesse de la lumière, les esprits sont libres et insouciants, les désirs bourgeonnent, les doutes sont chevillés au corps mais les instincts sont les plus forts. Envie d'interdit, de nouveauté et d'émancipation.
Au centre, nous avons un couple ordinaire : Luke vient de quitter Abbey (au bout de trois ans de relation) et a encore du mal à tourner la page. Phoebe fantasme sur lui depuis le lycée et tire des plans sur la comète pour s'en approcher. Il y a aussi leurs potes (incroyables et fabuleux... j'adore Frankie !) qui vivent eux aussi leur lot d'expériences grivoises.
En vrai, c'est tout plein de fougue, de jeunesse et de dérision. C'est ce qui me plaît aussi car le roman sonne juste, loin des clichés et sans mièvrerie. Luke et Phoebe nous font vivre le meilleur et le pire de cette vie étudiante sans tabou. On boit d'ailleurs beaucoup, pour se désinhiber ou pour suivre la foule, mais on dénonce aussi les bizutages et les paris pourris qui épinglent sur les réseaux sociaux des comportements inadmissibles.
La conclusion du roman est également très pertinente ! Elle ne cède pas à la facilité et redore le blason de notre héroïne égarée... ouf. Et puis il y a des moments attendrissants, d'autres jubilatoires comme les parties de Quidditch, des vérités qui éclatent et qui ne sont pas bonnes à entendre. En gros, on traverse ces 400 pages comme une interminable zone de turbulences... Et c'est très, très bien.

Gallimard jeunesse, 2019 - Traduit par Julie Lopez

⭐⭐⭐

Les hauts et les - terribles - bas de la vie d'étudiant, l'affirmation et la confiance en soi : un roman résolument feel-good, intense et totalement imprévisible !

Disponibles en format poche 

French ski : Ellen, Tom - Ivison, Lucy   Mon homard : Ellen, Tom - Ivison, Lucy

 

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29 juin 2020

Tracer, de Guillaume Nail

Tracer guillaume nailAprès la mort brutale de ses parents (fauchés dans un accident de voiture), Emjie n'a plus le goût de mener sa petite vie ordinaire. C'est après avoir vu un documentaire sur l'Aubrac qu'elle décide de partir sac à dos pour une randonnée à l'aveugle. Malgré un entourage formidable (sa meilleure amie, son oncle et son petit copain), elle sait qu'elle doit partir. Seule. Se lancer dans le vide et affronter ses peurs et ses doutes. Comprendre pourquoi ça ne tourne plus rond et attendre un espoir.

Bref. Ce petit roman raconte un sacré périple ! Tout d'abord drôle et enlevé, il nous fait voir la vie avec insouciance et chasse les nuages noirs avec un optimisme ravageur. Oui, vraiment, ça fait du bien car le sujet du deuil est traité sans pathos. Bien entendu, le personnage d'Emjie est loin d'être lisse - on la découvre écrasée par son chagrin et impuissante à évoquer ses tourments. Pourtant elle s'accroche et avance avec rage (parfois, c'est n'importe quoi) mais elle trace sa route.

Au bout du compte, j'ai beaucoup, beaucoup aimé la première moitié du roman. Moins la suite mais c'est parce que je suis une maman et qu'il m'est difficile de suivre cette demoiselle en roue libre, entre ses galères et sa désinvolture presque excessive... oui, j'avoue, ça m'a fait bondir. Ceci dit, j'ai été enchantée par cette lecture (pour moi, la découverte d'une nouvelle plume) !

Rouergue, coll. doAdo, 2020

⭐⭐⭐ 

8 mai 2020

La tempête des échos (La Passe-Miroir #4), de Christelle Dabos

La tempête des échosParfois long et complexe, un peu prétentieux mais fabuleusement excitant : c'était donc le quatrième et dernier tome de la série de La Passe-Miroir. 😅

Un bon gros pavé de 560 pages avec des réponses qui vous laissent souvent perplexe et dans une confusion sans fond ! Sinon, en ce qui me concerne, le dénouement me sied complètement. Ophélie est une héroïne qui ne m'a pas toujours inspiré une extrême empathie et qui a connu dans cet épisode des explorations renversantes (entre nous, on s'y perd aussi... non ?). Mais au final, vraiment, j'étais heureuse. Très satisfaite du tout ça pour ça !

Je pense d'ailleurs que je relirai les quatre tomes pour rattraper les points perdus. Et pas forcément en format audio (le choix des voix peut fausser la projection... les rapports entre Ophélie et Thorn sonnent un peu niaiseux). Sinon la comédienne est excellente - une vraie conteuse !

©2019 Editions Gallimard Jeunesse (P)2020 Editions Gallimard Jeunesse

⭐⭐⭐⭐

 

25 avril 2020

Le Parfum de l'Ombre (Shadowscent #1), par P.M. Freestone

Shadowscent Le parfum de l'ombrePour soigner son père gravement malade, Rakel tente de participer à un concours de parfumeuse qui tourne court et place la jeune femme en mauvaise posture dans un palais en pleine ébullition. Le roi est mourant, son fils héritier est envoyé en expédition diplomatique pour apaiser les tensions. Sauf qu'il est à son tour victime d'un attentat. L'étau se resserre autour de Rakel qui réussit à s'échapper avant d'être rattrapée par Ash, le Bouclier du prince. Lui a rapidement compris l'importance de s'associer avec Rakel pour que tout rentre dans l'ordre. Guidés par une vieille formule, ils partent ainsi en quête des ingrédients éparpillés à travers l'empire. L'osmose n'est pas parfaite au cœur du tandem mais la confiance va se gagner petit à petit.

Leur mission à la Indiana Jones est aussi contraignante que dangereuse, je m'imaginais déjà les accompagner en me frottant les mains d'excitation. L'aventure serait folle et sauvage... ce serait passionnant ! Oh yeah. Mais voilà, dès le début ça coince avec une mise en place exigeante, un rythme lent et une alternance des chapitres qui fait piétiner l'action. OK accrochons-nous. Après tout, l'univers de la Parfumeuse est opaque et cerné de zones floues.

Entre Rakel et Ash, la relation aussi peine à s'écrire car tous deux se comportent comme de grands handicapés qui ne savent pas lâcher prise (mais vraiment tous les deux). On croirait qu'ils se réveillent d'un long sommeil comateux, oh tiens que c'est nouveau, que c'est charmant, j'en rougis de bonheur (oui, ils rougissent constamment).

On sort brutalement de notre torpeur dans les derniers chapitres. L'histoire d'un seul coup s'emballe (festival d'action et d'émotion) et nous met en appétit pour la suite. Hum... En fait, si je compare avec d'autres livres lus récemment, celui-ci n'est pas aussi intense ou palpitant. Il semble alléchant mais concrètement un peu tiède. C'est ça qui m'embête... j'avais parié que j'allais adorer. Et puis... et puis. 🤣

La Martinière J. (2020) - Traduit par Isabelle Troin

⭐⭐⭐

 

 

21 avril 2020

Sortie 32.B, par Antonio da Silva

SORTIE 32BMoi, au cours de ma lecture... 😱😱😱
MAIS QUELLE HISTOIRE DE MALADE !

Tout commence par deux voyages distincts, d'abord des garçons qui se rendent à un enterrement, puis une équipe de basketteuses en route pour un tournoi. Leur chemin se croise sur une aire d'autoroute. Sourires enjôleurs, battements de cils et gloussements de dindes... L'ambiance est assez insouciante alors même que des détails étranges sont apparus : des oiseaux figés dans le ciel, des cadavres de vaches qui parsèment le bitume ou des volatiles qui échoient en masse sur les carrosseries. Hum ?
Croyez-moi, ce n'est qu'un début. La suite de l'histoire est encore plus incroyable, plus folle, plus EFFRAYANTE ! Le cours des événements va également rassembler Lucille, ses copines et nos petits gars pour les plonger dans un cauchemar sans fin, sans nom.
Et quel enfer !
Pendant 230 pages, j'ai tourné les pages avec des yeux exorbités et la boule au ventre car je n'étais franchement pas rassurée et me demandais où l'auteur voulait en venir. Le rythme est endiablé, la tension dramatique poussée à plein régime. On se croirait au cinéma (section, film d'horreur). Survient alors le chapitre 38. « Du ciel, le fourgon ressemble à une luciole. »
Hello la Quatrième Dimension.
Car tout part à vau-l'eau. Les 150 pages restantes proposent une sortie de route... déconcertante. J'aurais parié là-dessus = j'aurais perdu ! 😁 Mais cela me laisse un goût d'à-peu-près qui me laisse insatisfaite. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous gratouille ? Les deux, mon capitaine !

Rouergue, coll. épik, 2019

⭐⭐⭐⭐

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20 avril 2020

Aurora Squad (The Aurora Cycle #1), par Amie Kaufman & Jay Kristoff

Aurora SquadLe jeune Tyler Jones avait toutes les clefs en main pour une brillante carrière de chef d'escadron. Le meilleur de sa promotion. Mais le jour de son affectation, Tyler prête secours à un vaisseau en errance à bord duquel se trouve le corps cryogénisé d'une certaine Aurora Jie-Lin O'Malley. Elle non plus n'était pas préparée pour se réveiller quelques 200 ans plus tard ! Ce qu'elle découvre dans cet univers de galaxie déchirée par des enjeux politiques dépasse son entendement.

Revenons aussi au cas de Tyler. Son retard ne lui a pas permis d'établir une équipe de choc (il se retrouve à la tête de marginaux qu'aucune section ne rêvait d'avoir). Précision : ils ont tous énormément de potentiel mais avant tout un caractère ingérable ou un passé tendancieux. Leur première mission n'est d'ailleurs pas très excitante (se rendre sur une base lointaine pour fournir des denrées de première nécessité). À bord, outre les personnalités qui s'affirment, de grandes surprises vont clouer le bec à tout l'équipage.

Ce roman, c'est donc un bon mélange d'humour et d'action avec un casting haut en couleur où chacun tire son épingle du jeu par sa spécialité, ses boutades, son mystère ou son aura. Et comme les narrateurs varient au fil des chapitres, la lecture permet un joli tour d'horizon dans ce grand chantier de cachotteries. Agréable surprise donc (davantage qu'avec la série Illuminae). Bon... c'est vrai qu'il y a encore des détails balourds comme ce gaillard de Kal qui dégouline de fascination pour Auri tout en affichant une mine impénétrable. Ce sont des points maladroits ou convenus exprès pour toucher le public jeunesse. Moi je ne mords pas à l'hameçon 😋 mais ça ne m'empêche pas d'avoir passé un bon moment !

500 pages palpitantes en rebondissements et émotions. Check baby, check. 

Casterman (2020)- Traduit par Emmanuel Gros

⭐⭐⭐⭐

20 avril 2020

Angelfall (Penryn et la fin du monde #1), par Susan Ee

Angelfall Penryn et la fin du mondeJe ne m'attendais pas à un roman aussi brut de pomme. Bon sang de bonsoir. Toute perspective guillerette est proscrite. Par contre c'est vraiment distrayant à lire car totalement rocknroll.

Notre monde a donc été mis k-o par une armée d'anges débarqués du ciel pour déverser sa colère en s'attaquant à l'espèce humaine. Sans explication, sans excuse. Boum. La population est asservie ou obligée de se planquer pour survivre. Penryn cherche avec sa mère (schizophrène) et sa petite sœur (handicapée) à se sauver de la Silicon Valley quand elles sont témoins d'une vendetta entre séraphins. Mais la jeune Paige est kidnappée par le groupe tandis que Penryn vole au secours du mystérieux Raffe laissé sur le carreau. Ses ailes ont été arrachées. La créature sanguinolente gît au sol, mais la jeune fille choisit de l'abriter dans des bureaux pour l'utiliser comme monnaie d'échange (objectif : retrouver sa sœur !).

Pendant 400 pages, le ton est donné : rude, implacable et tendu. On sent que les personnages sont tous enlisés dans un bourbier sans nom. Entre Penryn et Raffe, la relation est d'ailleurs électrique (mais va s'assouplir au fil du temps). N'attendez pas de papillons voltigeant dans un ciel bleu et ensoleillé... non, non. L'ambiance est vraiment à la désillusion totale, comme un lendemain de fête trop arrosée ! Voilà, voilà.

Mais ça m'a bizarrement beaucoup plu. J'ai bien aimé le côté trash, sans foi ni loi, de cette lecture qui envoie du bois. C'est pas du tout crémeux ou romantique ou gnangnan (c'est tout le contraire). Ça a plutôt été comme un boost dans ce quotidien surréaliste qu'on vit en ce moment... donc ouais, bébé, ça le fait ! Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied !

Fleuve éditions / Territoires (2014) - Traduit par Alexandra Maillard

⭐⭐⭐⭐.5

 

18 avril 2020

Rebelle du Désert, par Alwyn Hamilton

REBELLE DU DÉSERTCette lecture m'a transportée vers un univers incroyable : des plaines désertiques, écrasées par le soleil et alourdies par du sable à perte d'horizon... Des petites villes égarées avec des populations qui tirent la langue face aux conditions difficiles. Et un sultan despotique qui règne sur son royaume en lançant ses troupes au combat pour museler les réticents. Whaou.

Au centre, nous avons Amani, une héroïne forte et farouche, qui rêve de s'affranchir de son existence misérable. Recueillie chez sa tante après la mort de sa mère, elle a supporté les brimades, les insultes, les coups durs en attendant de pouvoir quitter au plus vite ce trou à rats. Experte en armes, elle se présente à un concours de tirs en prétendant être un garçon. Là, elle rencontre un adversaire redoutable. Mais ses ennuis ne font que commencer car la garde rapprochée du sultan va débouler en quête d'un fugitif et Amani va se planter au beau milieu du chemin d'ennemis plus féroces que jamais.

J'avoue, j'ai d'abord trouvé l'histoire maladroite et confuse (trop de précipitations et aucune transition dans la narration). C'était proche de la cacophonie. Malgré tout, j'étais fascinée par l'ambiance orientale. Elle diffuse un charme exotique et dépaysant... franchement envoûtant. J'ai adoré. Les personnages aussi ont beaucoup de charisme : ils sont drôles, généreux, débordants de fougue et d'ambition... Ils nous embarquent avec eux et dans leurs aventures. J'ai adoré, vraiment. Moi qui cherchais une lecture pour m'évader, là j'ai été servie et j'ai carrément envie de hurler car je n'ai pas la suite sous la main ! 😭

PKJ. (2016)

⭐⭐⭐⭐.5

Series
16 avril 2020

Fille des chimères, de Laini Taylor

A63992Étudiante en art à Prague, Karou voyage souvent à travers le monde selon le bon vouloir de son tuteur Sulfure. Ses missions consistent à récolter des dents et autres ossements auprès de marchands peu scrupuleux. La jeune fille s'exécute sans demander son reste et abuse du chantage en exigeant de son mentor toutes sortes de caprices (apprendre des langues improbables, avoir les cheveux bleus ou pouvoir voler librement).

En vérité, Sulfure est un démon magicien. Un fait acquis pour Karou qui a également connaissance de l'existence des anges et des chimères... à part ça, c'est le flou. Elle ne sait pas quel rôle elle joue là-dedans. Mais le jour où elle croise un spécimen de toute beauté, au regard noir, qui fonce sur elle pour l'éliminer, Karou pressent que sa tranquillité vient d'être remisée au placard. Sans rien comprendre, son petit univers familier se brise avec fracas. La jeune fille est désormais seule. Face à un passé sans nom et un inconnu qui ne la lâche plus.

Cette série n'est plus une nouveauté (parution 2012) mais elle m'a toujours fascinée. En l'exhumant de ma bibliothèque encombrée, j'ai retenu mon souffle en croisant les doigts de ne pas être déçue au tournant. Que nenni. D'office l'écriture m'a soufflée... l'ambiance m'a conquise... l'univers m'a tourneboulée. C'est superbe. Une lecture fascinante dans laquelle on trempe un orteil puis le corps entier en batifolant joyeusement. Au diable toute réserve ! Je conçois néanmoins que la romance est trop instantanée et fougueuse pour me convaincre... MAIS ceci ne ternit en rien la sensation grisante que j'ai ressentie en lisant le roman. Complètement envoûtée j'étais. Voilà, je suis amoureuse de son aura. C'est clair !

Gallimard jeunesse (2012) - Traduit par Anne Krief

« Attention, chers lecteurs : il s'agit de l'une de ces séries qui vous rendra fous d'impatience, grincant des dents et vous arrachant les cheveux, dans l'attente du prochain tome. Soyez prevenus ! » Stéphanie Meyer 

⭐⭐⭐⭐.5

13 avril 2020

L'Empereur Invisible (Shikanoko #3), de Lian Hearn

A63833... de l'eau a coulé sous les ponts depuis le début de ma lecture & découverte de cette série ! Cela a été difficile de se remettre dans le bain. #staystrong

Suite à La Princesse de l'Automne, Shikanoko s'est éloigné du monde terrestre pour absorber son chagrin. Ses enfants démons ont été contraints de s'assumer seuls et vont peu à peu se tourner vers la magie la plus sombre. Il règne toujours un mystère autour du fils de l'empereur, caché désormais parmi des saltimbanques, mais seule Hina a connaissance de son identité. L'amie d'enfance de Shikanoko a été recueillie par une courtisane qui soigne son éducation pour faire d'elle son joyau sur ses bateaux de maisons de plaisir.

La destinée des uns et des autres est vraiment poignante et dramatique. Mais malgré des revers difficiles, les personnages font toujours preuve de noblesse. C'est aussi grâce à la plume de Lian Hearn, poétique et raffinée, que la lecture ne perd ni en intensité ni en beauté.
Vraiment super !

Gallimard jeunesse (2016) 

Traduction de Philippe Giraudon

La saga épique de Lian Hearn se poursuit, puissante, envoûtante : dans ce nouveau récit, les pièces maîtresse de l'échiqiuer se mettent en place. Les sombres intrigues de pouvoir menacent plus que jamais de tarir la source claire des sentiments.

⭐⭐⭐⭐

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