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Chez Clarabel
thierry magnier
8 juillet 2015

Les Sœurs Ramdam, de Françoise de Guibert & Ronan Badel

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Retour en fanfare du duo Françoise de Guibert et Ronan Badel, dans cette exquise ambiance Western ! Cette fois, découvrons les sœurs Thelma et Louise Ramdam, qui, du matin au soir, jouent du violon et du pipeau dans la vaste prairie. Las, les donzelles n'ont guère l'oreille musicale et leur production écorche la sensibilité artistique des badauds. Dès qu'elles croisent votre chemin, prenez la poudre d'escampette ! 

Ni les nouveaux colons, ni les bandits des grands chemins, ni leur classe de musique, ni Buffalo Bill en parade, ou même les petits oiseaux, les fleurs ou les ours n'apprécient le doux grincement qui s'échappe de leurs instruments. Tous font grise mine à leur approche, ou se planquent et crient pitié, les filles, votre enthousiasme débordant n'est pas à la hauteur de vos ambitions. Que le supplice cesse.

Qui saura apprécier leur talent ? Un jour, Thelma et Louise croisent Oumpapoose, le petit indien croisé dans un précédent épisode. Une rencontre détonante, qui vaudra aux fillettes d'étaler leur science à bon escient. Oui, oui... la fin est géniale, amenée sur un tendre quiproquo, elle trouve une issue fantastique au dilemme de nos deux artistes en herbe. 

Si l'ambiance de l'Ouest vous attire, n'hésitez pas à découvrir cette superbe série, en trois tomes, qui ne manque ni de charme, et encore moins d'humour ! 

éditions Thierry Magnier / mai 2015

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10 juin 2015

En poche ! # 46bis

Petit tour d'horizon des récentes parutions au rayon jeunesse ! 

♦♦♦♦♦♦

 

L'été devant nous   Une (irrésistible) envie de vérité   Malala

L'été devant nous, de Jenny Han

Une (irrésistible) envie de vérité, de Meg Cabot

L'histoire de Malala, de Viviana Mazza

 

Irrésistible alchimie   Irrésistible attraction   Irrésistible Fusion   

Irrésitible AlchimieIrrésistible Attraction / Irrésistible Fusion, de Simon Elkeles

  

Desolation Road   

Desolation Road, de Jérôme Noirez

 

Hunger Games1   Hunger Games2   Hunger Games3

 Hunger Games, de Suzanne Collins 

 

L'homme qui levait les pierres   l'homme qui ne possédait rien

L'homme qui levait les pierres / L'homme qui ne possédait rien, de Jean-Claude Mourlevat

 

Mollo mollo   le gout de la tomateLe père tire bras   Les trois caramels capitaux

Mollo mollo le matin et pas trop vite l'après-midi, de Gaia Guasti

Le goût de la tomate (NE) de Christophe Léon

Le Père Tire-Bras, de Jean-François Chabas

Les trois caramels capitaux, de Jean-Claude Mourlevat

 

2 mars 2015

Les Mots du temps, de Catherine Grive & Janik Coat

Pour compléter la découverte de l'auteur Catherine Grive (cf. Le bureau des objets perdus), voici Les Mots du temps, une jolie rencontre entre la photographie et la poésie pour expliquer à un enfant la durée, le moment, l'instant et ses variations.

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 « Jouer, parler et penser aujourd'hui ce qui s'est passé hier permet au petit d'attendre demain pasisiblement et de s'endormir chaque soir bercé par les promesses du lendemain. Les mots du temps dessinent ainsi les bordures de son existence et relient entre eux les morceaux du présent. »

Présentation d'Annie Rolland, psychologue clinicienne

Prenez des mots comme avant, après, matin, soir, aujourd'hui, hier, demain, passé, avenir, instant, toujours etc.

Donnez-leur un sens pédagogique assez basique, ce qui s'est passé, ce qui n'est pas encore arrivé, le début de la journée, l'heure des histoires, le jour qui suivra, le temps d'avant, ce qui se passera plus tard, etc.

Et appuyez d'un exemple concret, en ce moment je tiens dans les mains un livre, avant je faisais autre chose, la matin c'est dur de sortir de son lit, le soir la voix de maman annonce qu'il est l'heure d'aller se coucher, demain je vais jouer courir m'amuser réfléchir, jamais je ne retournerai dans le ventre de maman...

Vous obtenez ainsi une jolie lecture instructive et divertissante, pour apprendre en toute tranquillité la notion du temps, son vocabulaire mais aussi la façon dont on l'appréhende et les répercussions sur nos petites existences. Le texte est simple, charmant, accompagné de photographies d'enfants dans des situations de la vie de tous les jours, afin de mieux aider le lecteur à se sentir à son aise.

Accessible et d'une grande sensibilité, cet ouvrage invite à réfléchir sur le sens de la vie, sans chichi ni prise de tête. Cest aussi un album très doux, reposant et original dans son approche.

éditions Thierry Magnier, mars 2014

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24 février 2015

Justice pour Louie Sam, par Elizabeth Stewart

« Lynché. C'est un mot brutal, plus violent que pendu. Pourtant, c'est bien ce qui s'est passé. »

Justice pour Louie Sam

Une maison brûle près des marécages, le corps d'un homme est retrouvé dans les décombres, son crâne a été fracassé. Témoin sur place, George Gillies, 15 ans, attend l'arrivée du shérif et participe à l'enquête en prêtant une oreille indiscrète. Un nom circule rapidement sur toutes les lèvres, Louie Sam, un jeune indien aperçu sur les lieux du crime, l'arme au poing. Son ami Pete l'a croisé dans les bois, alors qu'il cherchait à fuir, il avait « une lueur meurtrière dans le regard ».

Le doute n'est plus permis et tous les hommes réclament justice. Une nuit, ils organisent une expédition punitive, silhouettes masquées et visage barbouillé de charbon, pour confronter le criminel. La sentence ne se fait pas attendre, le garçon est pendu à un arbre, seul George est choqué par cette scène d'une rare violence. Les jours qui suivent le verront désemparé, car il a interdiction d'en parler à quiconque.

Pourtant, la rumeur gronde, les menaces affluent, les indiens sont mécontents et se rassemblent près du village, le gouvernement veut également faire le point sur la situation et réclame qu'on dénonce les « membres du groupe d'autodéfense ». L'ambiance à Nooksack est à couteaux tirés. Des clans se forment, font pression sur la famille Gillies, à qui on reproche une trop forte sympathie pour la cause indienne. George se débat de plus en plus avec sa conscience et pose des questions, pour s'enlever des doutes, puis pour découvrir la vérité.

À qui profitait le crime ? Le garçon est assailli de remords, les souvenirs de cette nuit terrifiante ne cessent de le hanter, George se sent coupable d'avoir suivi le troupeau en bêlant et veut se racheter. Le roman est ainsi construit comme une intrigue policière qu'on suit avec excitation, mais propose aussi une véritable réflexion sur le racisme, l'injustice et la rédemption. Tirée d'une histoire vraie, qui s'est déroulée au Canada en 1884, la lecture n'en est que plus passionnante et digne d'intérêt.

éditions Thierry Magnier, août 2014 ♦ traduit par Jean Esch (The Lynching of Louie Sam)

30 janvier 2015

L'Éte où papa est devenu gay, par Endre Lund Eriksen

« Mon père ne peut quand même pas être homo
Indiane s'est renfrognée.
- C'est quoi le problème si on est homo?
J'ai essayé de lui expliquer que je ne voyais aucun inconvénient à ce que les homos soient homos ; le problème, c'était que papa le soit, parce qu'en vrai, au fond de lui, il ne l'était pas. S'il l'avait été, encore ! Admettons. Mais il avait été marié à ma mère pendant une éternité, et franchement, il n'avait vraiment rien d'une pédale. Alors là, Indiane a froncé les sourcils, l'air furibard.
- Qu'est-ce que tu veux dire exactement par « il a rien d'une pédale » ?
Impossible de lui avouer ce que j'avais en tête. Marcher en roulant du cul comme une fille. Parler mode, fringues et jardinerie d'une voix efféminée. Trottiner en faisant tout le temps des mouvements du poignet. Écouter de la musique disco et s'habiller avec des trucs en cuir moulants.
On ne pouvait pas dire que son père était comme ça. Au contraire : c'était le type le plus viril que j'aie jamais rencontré - enfin, si on exceptait le coup de la musique disco. Ça, on pouvait difficilement faire plus homo. »

L'Ete Ou Papa Est Devenu Gay

Séparé de son épouse, le père d'Arvid emprunte une caravane pour les vacances et s'installe sur le terrain près des toilettes les plus célèbres de Norvège (ambiance psychédélique, boule à facettes et musique disco). Le moral n'est pas au beau fixe, père et fils passent leur temps à bouquiner ou errer en pleine campagne sous une pluie diluvienne.

Leur quotidien s'égaye lorsqu'ils font la connaissance de Roger et sa fille Indiane. C'est une gamine délurée, qui s'amuse à titiller le garçon, coincé et bougon. Très libre et décomplexée, elle ne comprend pas la réaction du garçon lorsqu'ils surprennent l'accolade passionnée entre leurs pères. Arvid court se réfugier dans les WC, chipe le livre d'or et déverse toute sa frustration.

Ses confidences, sur le ton de la plaisanterie, font état de la trouille de l'adolescent, face à sa puberté naissante. À 13 ans, celui-ci se pose de plus en plus de questions sur la sexualité, son identité et son orientation, l'attitude de ses amis aussi le pousse à réfléchir, comme celle plutôt dégourdie de la jeune Indiane, terriblement curieuse et impatiente de dévoiler les mystères de la chose, bref tout ça plonge Arvid dans une grande perplexité.

Alors, pour oublier ce qui le contrarie en secret, le garçon prend pour cible son père et sa soudaine lubie d'une révolution sexuelle en plein été, durant leurs vacances. Arvid ne l'entend pas de cette oreille et échafaude des plans délirants pour faire capoter l'idylle florissante. Le ton général est léger, joyeux et totalement désinhibé (même le chien Waldo est pris de pulsions lubriques incontrôlables, on croit rêver !).

C'est raconté sur le ton de la blague, mais ça évoque avec beaucoup de subtilité l'adolescence, le corps qui change, les premiers troubles, les émotions contradictoires et l'homosexualité. Les romans pour ados sont encore trop timides à ce propos, donc saluons l'initiative écrite avec intelligence et un soupçon d'effronterie ! 

éd. Thierry Magnier, septembre 2014 ♦ traduit du norvégien par Aude Pasquier

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28 janvier 2015

Sacrifice à la lune, de Marcus Sedgwick

Sacrifice à la lune

Flirtant avec un thème classique (un amour frappé d'une malédiction), le roman surprend par sa construction originale et enchante par son caractère romanesque et poétique ! Tout commence en 2073, sur l'île de Blessed, un journaliste vient enquêter sur le secret de longévité de ses habitants, qui détiendraient un élixir de jouvence grâce à la culture d'une orchidée.

Sur place, Eric tombe sous le charme de la ravissante Merle mais n'a pas le temps de conter fleurette que déjà le patriarche, Tor, le convie chez lui à boire une infusion, discuter du bout de gras, adoucir son séjour en lui apportant tout le confort nécessaire. Eric se laisse étourdir et tombe dans une étrange torpeur.

La suite des événements viendra réveiller le lecteur également sous hypnose pour le transporter à sept reprises, selon les sept cycles de lune (floraison, fenaison, moisson, fruitière etc.), dans des intrigues de réincarnation, toutes plus ou moins surprenantes, mais veillant à toujours replacer au cœur de l'action notre couple maudit, voué au sacrifice ultime. La tournure du récit est, certes, déconcertante mais réussit à nous charmer par sa subtilité, sa grâce et son sens de la dramaturgie.

C'est aussi très romantique, mais jamais mièvre. Marcus Sedgwick combine des contextes historiques (Viking, 2nde guerre mondiale) à un imaginaire fantastique (fantôme, vampire etc.). Et c'est franchement bluffant. J'ai beaucoup aimé me perdre à travers le temps, au fil des rencontres et des anecdotes, autour du même couple qui ne cesse de se croiser, se retrouver puis se perdre. C'est comme écouter un conte au coin du feu, avec les ombres vacillantes sur les murs, qui font délicieusement frémir. On se sent comme envoûté !

éditions Thierry Magnier, août 2013 ♦ traduit par Valérie Dayre (Midwinterblood)

20 décembre 2014

La Belle et la bête, de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont & Nicole Claveloux

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Réédition d'un classique du catalogue des Éditions Être.

Ici, tout participe à mettre l'accent sur le classicisme de l'ouvrage et son aspect indémodable : le conte a été restitué dans la langue originale de madame Leprince de Beaumont, aux accents légèrement désuets.

Esthétiquement, l'ouvrage lui-même se présente avec une couverture toilée, aux lettrines richement enluminées, les gravures sont en noir et blanc et donnent à voir des portraits saisissants et remarquables (mais parfois effrayants).

Cet album figure comme étant l'œuvre de référence, mais manque de charme et de chaleur. Son aspect daté risque de rebuter les plus jeunes lecteurs.

éditions Thierry Magnier, octobre 2013

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18 décembre 2014

Hors-pistes, de Maylis de Kerangal & Tom Haugomat

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Le concept de l'album sort un peu des sentiers battus : carte blanche a été donnée à un illustrateur (Tom Haugomat) pour laisser libre cours à son inspiration, en quelques planches. Puis, un auteur (Maylis de Kerangal) s'empare de ces images et raconte sa propre histoire, en toute liberté. Une véritable création dans l'esprit « hors-piste », dirons-nous. ;-)

Et l'on découvre cette aventure dans les montagnes : Paul accompagne l'ami de ses parents, Bruce, pour une expédition libérée de toute contrainte, à la découverte de la nature sauvage. 

« J'avais longtemps attendu le retour de Bruce, et rêvé de cette virée, lui et moi arpenteurs de montagne, héroïques, et comme chez nous dans ce royaume. Sillonner un monde sauvage, gravir ses pentes, explorer ses gouffres, pêcher en rivière, descendre des rapides en canoë, voler en parapente, dormir sous la tente en camping sauvage, et peut-être même approcher le grizzly ! Nous y serions ensemble, équipiers et amis. »

Mais l'aventure tourne court, quand Bruce se blesse et Paul doit partir chercher les secours. C'est une autre forme d'exploration qui l'attend, celle de tester ses limites, d'aller à la découverte de soi et d'apprendre à tracer sa propre piste.

C'est une lecture assez impressionnante, pour grands et bons lecteurs, qui apprécieront la plume de Maylis de Kerangal et savoureront de baigner dans un décor montagnard, tout en cyan et magenta (les deux mélangés ont donné du brun/violet), au graphisme épuré mais imposant de noblesse.

Le texte est tout aussi mystérieux, poétique et poignant. On y devine la détresse d'un enfant, son regard hésitant sur cet adulte auquel il s'accroche, avec qui il désire ardemment nouer une relation de confiance, de partage. C'est admirablement écrit, plongé dans une atmosphère froide mais apaisante.

C'est difficile de le conseiller à un enfant, trop jeune ou hermétique à la musique des mots, aux images symboliques, à la portée des valeurs héroïques etc., mais ce serait dommage de s'en priver car c'est un album de toute beauté ! 

éditions Thierry Magnier, octobre 2014 ♦ En partenariat avec la galerie Jeanne Robillard, et avec la complicité des éditions Hélium.

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31 octobre 2014

Louve, de Fanny Ducassé

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Quel album magnifique, déjà encensé par les libraires ! Je ne peux que me joindre à ce concert de louanges.

J'ai d'abord lu cette histoire toute seule, puis une deuxième fois avec ma fille et encore une fois toute seule ... tellement j'avais le goût de m'imprégner de son aura. Et à chaque fois je me sentais émue, troublée, charmée par les mots et les images. 

C'est presque «... plus beau que mille feuilles d'automne réunies ».

L'histoire nous entraîne dans la maisonnette au fond des bois de Louve, une jeune femme solitaire, à la chevelure flamboyante, qui partage sa passion pour les crèpes avec les renards des alentours. Et c'est souvent qu'ils vont ensemble danser de bonheur, sous les rayons de la lune, ivres de joie et de chocolat.

Louve a juste un petit souci : ses cheveux prennent feu sitôt qu'elle laisse libre cours à ses émotions. 

C'est si triste de l'imaginer avec un cœur engourdi, toute sa vie durant... Aussi, le jour où elle rencontre un homme-loup, d'une séduction folle dans son costume à rayures, Louve perd tous ses moyens et sent ses cheveux crépiter.

À son tour, le loup, troublé et touché, va parvenir à dompter les flammes. Et les voilà, tous deux, blottis l'un contre l'autre, puis installés au chaud dans sa bicoque, tremblotant d'émotion... « Il fallut moins de dix lunes rousses pour que Louve et l'homme-loup s'apprivoisent tout à fait. »

C'est beau, doux, tendre et poétique. Paré de couleurs automnales, apaisantes et chaleureuses. Avec un texte pointilleux, pesant chacun de ses mots, pensant chacune de ses images, transportant immédiatement le lecteur vers une sensation vertigineuse... 

C'est une rencontre rare et précieuse, à savourer et chérir fort, fort, fort. 

éd. Thierry Magnier, octobre 2014

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22 octobre 2014

Crocs, de Terkel Risbjerg

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Coup de cœur ! 

Cet album tient dans la paume d'une main, il est certes petit mais costaud avec ses pages cartonnées, il fait aussi partie de la délirante collection Tête de lard. L'histoire est celle d'une souris, poursuivie par un crocodile. À bout de souffle, elle décide de tenter le tout pour le tout et se met à déblatérer sur sa vie, sa mère la sorcière, adepte de magie noire, qui a même transformé son père en crapaud, c'est dire comme elle est redoutable !

Le croco n'en loupe pas une et l'écoute tel un ahuri. Sauf que, le verbiage du petit loustic finit par l'endormir ! ZzzzZZzzz... Un comble pour notre ami rongeur, vexé comme un pou. Et devinez quoi ? Il hurle son mécontentement à en faire sursauter son interlocuteur, de nouveau frais et dispos. Oh-oh. La souris comprend, trop tard, son erreur ! 

Qu'est-ce que c'est drôle ! C'est raconté à mille à l'heure, avec une chute imparable, bref un bon cocktail de délires qu'apprécieront petits et grands lecteurs. L'histoire rappelle aussi qu'on peut aiguiser ses armes avec des mots bien affûtés, plutôt qu'avec des crocs perçants, débordant d'une gueule affamée. Toujours la bonne vieille ruse...

Thierry Magnier, coll. Tête de Lard, septembre 2014

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