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Chez Clarabel

13 février 2012

" Tu ne liras pas dans le bain, ça fait mal aux bras."

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La série de Sue Limb avec Jess Jordan est une série à laquelle je suis très attachée.
Cette fois Jess apparaît vulnérable, par la faute de son petit copain qui lui joue un vilain tour la veille de la rentrée. Elle qui flottait sur un petit nuage connaît la chute libre, de plus son prof d'anglais est en arrêt maladie et remplacé par Miss Epine, alias Tyranosaure. Ajoutez que sa meilleure amie Flora décroche le rôle que Jess convoitait, son numéro de pitre pour le spectacle de Noël n'est plus au programme, plus ce garçon très sexy, qu'elle adorait l'année d'avant, ne cesse de la coller, ce qui voudrait donc dire qu'elle lui plaît ?! Et Fred..., Fred est absent, fuyant, pathétique, cynique et bête comme ses pieds. Pff, drôle de casse-tête. 
Pour la première fois, Jess manque de ressources et constate que son humour légendaire ne peut lui venir en aide, et même sa propre mère passe tout son temps avec un Japonais qui comprend tout de travers. Néanmoins, le sens du tragi-comique de notre héroïne est toujours aiguisé et donne lieu à des scènes désopilantes. 
Dans le fond, ce tome est un tout petit peu moins pétillant que le précédent, mais quel plaisir de suivre Jess et sa clique. C'est une série anglaise qui manie bien les ficelles du genre ! Et moi je suis fan. J'espère d'ailleurs que les deux prochains tomes, parus chez Bloomsbury, seront un jour disponibles en version française. Youhou, y'a réclamation ici-bas ! 

Le tome 15 Ans Welcome to England  est disponible en format poche, dans la collection Pôle Fiction.

16 ans franchement irrésistible (Jess Jordan #4), par Sue Limb (Gallimard jeunesse, coll. Scripto, 2012)
traduit de l'anglais par Laetitia Devaux - illustration de couverture : Soledad Bravi 
(première édition en 2007, coll. Hors Série)

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13 février 2012

"... quand les dieux s'adressent aux mortels, c'est pour mieux les dévorer."

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Ce roman est un vibrant hommage à la folie pop des années 60, mouvement né en Grande-Bretagne, porté par sa jeunesse agacée d'être enfermée dans des carcans, avec pour symbole, quatre types venus de Liverpool, quatre agitateurs de génie, qui ignorent à quel point ils vont incarner le renouveau dans le paysage musical. 
C'est sorti dans un souffle, mais j'ai trouvé ce roman : superbe. 
Que vous dire ?! C'est l'histoire de Cornelius Caine, un jeune aristocrate, bègue, maladroit et ingénu. Après la mort de son père, il découvre que celui-ci n'était pas son géniteur mais il s'en fiche. Il quitte son pensionnat guindé et réservé pour les riches, obtient le soutien de sa grand-mère et déboule à Londres chez sa cousine Alice. Celle-ci est blonde, ravissante, pimbêche et cynique. Elle est aussi mannequin chez Mary Quant et partage son appartement avec Sally, la petite copine du manager des Beatles. 
Cornelius est un vrai, grand passionné de musique. Aussi sa rencontre avec les Fab Four sera déterminante dans sa vie, et particulièrement le lien étroit qui s'est tissé avec John Lennon himself. Très vite le garçon est grisé, se laisse emporté par ce tourbillon de bonheur, avant la chute ... terrible. 
Ce roman rend compte d'une époque dédiée à la fête, aux rêves et à la révolution. Nous sommes dans un pays qui est sorti éreinté par des années d'après-guerre et dont la jeunesse n'en peut plus de vivre et de s'éclater. La musique apparaît alors comme le refuge idéal, le défouloir propice et salvateur. 
Les années 60 sont synonymes de sons nouveaux, de textes bubble-gum qui parlent d'amour, de prises de conscience, de guitares qui dégomment et d'artistes émergeants, comme les Stones, les Who, les Kinks, Marianne Faithfull, Bob Dylan... La lecture montre l'évolution des moeurs, des tendances, des envies et des coups de gueule. C'est un joyeux fourre-tout, qui trace non seulement un portrait des Beatles, en gros, en bon, en rapide, mais qui dresse aussi un panorama musical de l'époque. Le roman a parfaitement réussi sa mission à vouloir expliquer le courant des débuts de la pop, tout en brodant autour d'une brochette de personnages communs, et très attachants, comme Cornelius, sa cousine Alice, son pote Chris ou Lady Theodora. 
Branché, sans être pédant, instructif, sans vouloir étaler sa science, ce roman touche sa cible et séduit sans concession. Enfin un titre de la collection Backstage qui m'enthousiasme pleinement !

Au nom du Père du Fils et de John Lennon, par Laurence Schaack et Goulven Hamel
illustrations de David Scrima - Nathan, coll. Backstage, 2012. 

11 février 2012

“Myth: Vampires don't exist. Truth: Dead wrong.”

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Voilà une lecture distrayante, basée sur les observations d'une adolescente de presque dix-sept ans, Mina Hamilton, dont les parents sont vampires, et qui vient d'être convoquée par le Grand Conseil pour la mettre face à cette question déterminante : va-t-elle se rallier à la tradition familiale, ou préserver sa normalité et sa petite vie cool auprès de sa meilleure amie ? Soit, devenir ou pas vampire ! Il y a plusieurs contraintes, comme de préserver le secret, changer d'identité, donc de vie. Et là, Mina hésite car elle n'est pas sûre de vouloir tout plaquer. Sa vie lui convient, Serena est une amie formidable, et puis Mina est amoureuse de Nathan, tellement beau gosse qu'elle en bafouille. D'un autre côté, sa famille compte aussi beaucoup pour elle et d'autres détails apparaissent quelque peu alléchants. Quel choix cornélien. 
Le grand Manitou des vampires s'appelle Joséphine Riley, alias Mamie Riley, pas très rigolote, stricte et exigeante, elle ne laisse guère l'adolescente souffler et l'inscrit à une série de conférences expliquant le B.A-BA de la vampire attitude. D'autres jeunes gens y participent, des cinglés assoiffés d'hémoglobine, aux yeux de Mina, et pourtant elle craque pour le séduisant Aubrey, même si son attitude fait froncer les sourcils. Qu'est-ce que c'est drôle, rien que de repenser à certaines scènes ! 
Parce que c'est tout l'intérêt du roman, entre les rencontres croustillantes, les anecdotes délirantes, les bonnes doses d'humour et d'autodérision, bref ce journal est une lecture qui ne se prend pas au sérieux, qui exploite le filon des vampires et qui s'en gausse. C'est efficace, ça se lit vite, et ça s'oubliera tout autant, mais c'est l'occasion de passer un bon moment. 
Mon béguin, dans ce bouquin, est décerné à l'oncle Mortimer. Un colporteur qui raffole des blondes affriolantes, même que ça lui a coûté son humanité... Hihi. A voir, donc.

Pourquoi Moi ?  par Kimberly Pauley
Castelmore, 2012. Traduit par Paola Appelius. 

11 février 2012

Pas de ciel sans oiseaux

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Mais que fabrique donc Augustin Moisson tout seul depuis des années au fond de son grand atelier ?

UN ALBUM D'UNE RARE BEAUTE ET AU TEXTE TENDREMENT POETIQUE ! 

Pas de ciel sans oiseaux, par Rémi Courgeon (Mango, 2012)

10 février 2012

Babaleine, Kiwala, Morylette, Nandouille, Serpisson etc. etc.

Voilà un abédaire rigolo et original, parce qu'il associe deux mots (généralement issus du langage familier de l'enfant, à part deux, trois exceptions, mais c'est pour mieux élargir ses connaissances !) bref, à partir de là on invente donc un troisième mot (qui n'existe pas, et c'est pour ça que c'est drôle !). Les illustrations de Nathalie Desforges sont elles aussi amusantes, rondes et au trait naïf, de quoi ravir les yeux des jeunes lecteurs. Et même les plus grands apprécieront les trouvailles de cet ABC des drôles d'animots. Jugez plutôt: 

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ORIGINAL ET LUDIQUE !

L'ABC des drôles d'animots, par Nathalie Desforges (Mango jeunesse, 2012)

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10 février 2012

La nuit, dans ma chambre, je rêve éveillée.

Pour passer une nuit de rêve, découvrez l'album de Laurent Moreau !

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Cet album a le pouvoir de percer le mystère du royaume des rêves, lorsque les lumières sont éteintes, lorsque l'enfant est blotti sous la couette, avec ses jouets autour et son paysage familier... Soudain, dans le noir, c'est un tout autre décor qui se profile, avec des ombres inquiétantes, des paires d'yeux qui surgissent de nulle part. Et puis les silhouettes apparaissent plus sympathiques, l'atmosphère devient chaleureuse, et c'est un autre terrain de jeux qui se révèle. Désormais la nuit s'apparente à une invitation à la découverte, à l'exploration et au voyage. C'est nettement moins effrayant ! Les illustrations foisonnantes de Laurent Moreau se passent bien de commentaire, d'ailleurs c'est un album sans texte. C'est au lecteur de se perdre, de réfléchir, d'imaginer et de s'évader. Une belle, belle lecture, précieuse et poétique, riche en détails, et qui souligne bien l'évolution de la nuit à travers ses lumières et ses couleurs. 

Nuit de Rêve, par Laurent Moreau (Actes Sud junior, 2012) 

10 février 2012

Minucette ♥

Minucette est une petite fille rêveuse. Elle rêve qu'elle apprivoise une tortue géante et qu'elles deviennent des meilleures amies. Ensemble elles vont se balader et visiter un très beau pays, près des eaux tranquilles, où elles se baignent et prennent leur goûter au pied d'un arbre exceptionnel, le coulis-coulis, dont les fruits sont des glaces délicieuses qui ne fondent jamais. Après de telles émotions, elles ont bien droit à une petite sieste, bercées par le bruit de l'eau et les oiseaux chanteurs. Et quand le soir tombe, la tortue invite son amie à se réfugier sous sa carapace étoilée, bien au chaud, afin de prolonger ses jolis rêves.  

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Magnifique, enchanteur, poétique, doux, un pur enchantement... voilà pour cet album ! Alice Bohl parle d'amitié et de rêve avec une simplicité étourdissante, et le charme opère. J'ai déjà relu plusieurs fois cet album, à chaque fois je lui trouve un truc en plus. Il est simple, oui, mais il est chaleureux. Il procure un sentiment de bonheur et de sérénité, à l'image de la ravissante Minucette qui repose en toute confiance sous la carapace de sa tortue. Adorable, tout simplement. Et les couleurs, aussi, sont splendides (la mer, le soleil, le crépuscule, la cascade, les glaces... et même le rose de la tortue). Un joli coup de coeur, pour moi.

Minucette et la tortue géante, par Alice Bohl  (Gallimard jeunesse, 2012)
son blog : http://alicebohl.blogspot.com/ 

9 février 2012

Les aventures de Léon ♥♥

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Léon est un petit chien dodu, qui porte un béret et un joli pull rouge. Son meilleur ami est une vieille chaussette toute boulochée, M. de la Chaussette-Boulochée (il sent un peu le fromage, mais chut !). Ils vivent chez M. et Mme Beausoulier, un couple très pris par leur travail. Tous les matins ils se sauvent en confiant leur maison à Léon, bien pépère dans son panier. C'est sans se douter des folles aventures que vivent Léon et M. de la Chaussette-Boulochée durant leur absence, car nos deux compères aiment se promener en ville, faire les boutiques, siroter un chocolat chaud au café et avaler un bon repas au restaurant. Parfois ils se rendent dans un musée, ils aident à l'arrestation d'une voleuse, ou vont à l'hôpital et deviennent docteur pour la journée. A ce propos, je suis sûre que vous ne connaissiez pas la onzeurite aigüe !? Méfiez-vous, tout le monde peut l'attraper (pour preuve : un couple de catcheuses, un homme tatoué qui aime la broderie, des trapézistes et même Léon en personne a frôlé l'évanouissement). 

Je connaissais cette série dans sa version originale, et je suis ravie de la découvrir sur le marché français. Je suis absolument fan de ce petit chien au look très frenchie (les anglais raffolent, d'ailleurs il s'appelle Claude de son vrai nom, c'est dommage de l'avoir traduit !). Les illustrations sont d'inspiration rétro, délicieusement guindée, tout en conservant cette touche d'humour généralement associée aux auteurs anglais. La lecture touche sa cible, les aventures sont invraisemblables, mais délirantes, on rigole beaucoup et les dialogues sont pertinents. L'ensemble fait aussi très élégant, en plus d'être farfelu, je suis sûre que ce mélange en séduira plus d'un ! A noter que deux autres titres ont déjà paru chez nos voisins.  

Les aventures de Léon, par Alex T. Smith (Milan, 2012)
traduit par Amélie Sarn 

Claude / Léon a son blog : http://claudebooks.blogspot.com/
celui de l'auteur : http://alextsmith.blogspot.com/

PETITE  ANNONCE : j'en profite pour attirer l'attention des éditeurs sur une autre série complètement loufoque, The Great Hamster Massacre par Katie Davies. Lu, testé et approuvé.
Merci Mélanie ! 

claude blog deep snow

Nous aussi, en ce moment, nous sommes engloutis ! Pff.

9 février 2012

“She will fight for light, and he for dark, (...) The brave Juliet and the wicked Romeo.”

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Juliette et Roméo ont été immortalisés par Shakespeare comme étant les amants maudits par excellence. 
Stacey Jay a choisi de reprendre cette intrigue en imaginant un Roméo pactisant avec le diable et condamnant sa dulcinée par la même occasion. En se donnant la mort, le couple se vend à des anges vengeurs, les Ambassadeurs et les Mercenaires. Les premiers veulent le bien, préserver les âmes soeurs, les deuxièmes veulent ruiner leurs missions, et ainsi Juliette fait face à Roméo, son ennemi juré. Cela dure depuis 700 ans !

Leur nouvelle mission les conduit dans le sud de la Californie, Juliette se trouve dans la peau d'Arielle, une adolescente marquée par des cicatrices au visage, lorsqu'elle se sort d'un rendez-vous désastreux avec Dylan, alias Roméo. Le couple se déchire, la jeune fille se sauve en montant dans la première voiture et rencontre Ben. Coup de coeur. Mais dès le lendemain, Juliette découvre son aura d'âme soeur et celle de sa moitié. Il s'agirait de Gemma, sa meilleure amie, une horrible pimbêche, aux humeurs changeantes, une fille capricieuse et détestable, beurk. Ses sentiments naissants sont brisés dans leur élan, Juliette est bouleversée. Et Roméo / Dylan n'en loupe pas une pour lui mettre des bâtons dans les roues, avant d'effectuer un virage à 180°. Il veut proposer une issue de secours à Juliette, il posséderait la solution pour mettre un terme à leur vie d'âme damnée, pour cela il faut que Juliette lui fasse confiance et tombe de nouveau amoureuse de lui. Sic.

Bon, j'essaie de résumer au plus juste l'intrigue, peut-être au risque d'en dévoiler trop, désolée, mais c'est dans l'objectif de montrer l'état dans lequel j'étais au cours de ma lecture : cette histoire est tirée par les cheveux ! Pff. Et les motivations des personnages n'aident pas non plus, Juliette est une girouette, elle manque de clairvoyance pour sa mission, de plus elle est animée par la rancune et la haine, ce qui forge son caractère, mais pas dit que cela aide à la cerner ! A côté, Roméo apparaît irrésistible, il est mauvais, égoïste, menteur et volage. Difficile de croire en ses beaux discours, pourtant si tentants... Gemma est horrible, Ben fait preuve d'un dévouement extrême, c'est touchant, mais pas sûr que ça me plaise. Bref, je n'ai pas été séduite par les personnages, j'ai regretté la fin et j'ai trouvé l'intrigue compliquée (alors que le dénouement coulait de source !). Dommage, car le récit est endiablé et l'atmosphère lourde et pesante. 

Juliette Forever, par Stacey Jay
Milan, coll. Macadam, 2012. Traduction d'Amélie Sarn. 

"These violent delights have violent ends
And in their triumph die, like fire and powder,
Which as they kiss consume."
—Romeo and Juliet by William Shakespeare

9 février 2012

L'école est finie

L'école de demain fera le bonheur des plus riches ! Pour les autres, il leur sera demandé de signer un contrat avec des entreprises afin d'équilibrer la balance : en échange de l'enseignement, les élèves seront employés pour améliorer la productivité de ces généreux mécènes. Ahem. Et pour mieux motiver les troupes, quoi de mieux qu'une distribution de bons d'achat ou un tableau des mérites ? N'en demandez pas davantage. Le jeune héros de cette histoire travaille chez Jardins et Maisons et il a une amoureuse, Lila, qui est chez Speed-fooding. Mais les parents de la jeune fille estiment qu'elle perd son temps et qu'elle ne bénéficie pas d'une instruction à sa juste valeur, aussi décident-ils de l'envoyer dans une école du maquis. La police va enquêter, le garçon sera interrogé, une pression énorme reposera sur ses frêles épaules... De cette histoire, naîtra une prise de conscience : l'acte de désobéissance. En revoyant sa petite copine, le garçon comprendra que la liberté a un goût amer mais que ça vaut le coup de tout mettre en péril pour aller au bout de ses convictions. De nouveaux mots enrichissent son vocabulaire : oser, s'opposer, croire, changer, avenir.

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Un petit roman de seulement 44 pages, mais un texte percutant où les principes de l'école, telle que nous la connaissons, sont remis en question. Yves Grevet imagine que dans la société de 2028 nos enfants vont nous reprocher de n'avoir pas su refuser ce qu'on nous imposait au début du XXIème siècle. C'est une politique-fiction, mais ce roman fait réfléchir... Accessible pour les lecteurs dès 9 ans.

« - Quel est le cours que tu préfères ?
- Le cours d’histoire. J’ai la sensation de mieux comprendre le monde. »

L'école est finie, par Yves Grevet (Mini Syros, 2012)

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