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Chez Clarabel

30 mai 2011

Claude in the city

Voici les aventures de Claude in the City. Admirez le look très frenchy de ce petit chien qui a pour ami une chaussette blanche à rayures rouges (Sir Bobblysock).

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Claude mène une double vie, sitôt que ses maîtres ont le dos tourné, pensant que c'est un bon chien pépère qui coule des journées tranquilles au fond de son panier. En fait il parcourt la ville en long, en large et en travers, parvient à mettre son grain de sel en arrêtant une voleuse d'oeuvre d'art et obtient une médaille du mérite, ou il s'improvise médecin urgentiste et trouve l'antidote pour requinquiter la troupe de catcheuses et d'acrobates du cirque.

"Nurse ! he cried, I've solved the problem ! These people have got eleven-o'clock-itis ! What they need is a nice cup of tea and a sit down. And possibly a biscuit, if you have any ?"

Si la vie pouvait être aussi facile et charmante ! En attendant, cette lecture est délicieuse et possède un charme fou. L'humour est fin, les illustrations regorgent d'élégance et d'une désuétude gracieuse. (Prochain titre à paraître en juillet : Claude on holiday).

 découvert grâce à Mélanie !

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28 mai 2011

Le Signe de K1

Un premier tome enthousiasmant, lu en septembre 2010. L'éditeur a finalement choisi de rééditer celui-ci avec une couverture toute neuve, toute belle, et dans la foulée voici la suite !

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An 2322. La communauté de K1 est en danger, les conditions climatiques sont déplorables, les eaux gagnent du terrain et les populations ne savent plus où se loger. Le gouvernement a donc mis en place le Protocole de Nod : 22 pionniers et leurs familles sont envoyés dans le passé afin de sauver l'humanité (et l'avenir).

Eté 2020, dans le sud-ouest de la France. Une épidémie va vicieusement s'abattre sur la ville de Médiola, touchant d'abord les oiseaux avant de contaminer les hommes. Le docteur Rieu, observateur impuissant, constate aussi d'étranges phénomènes se manifestant chez ses patients. Son fils aîné, Angelo, s'est vu intégrer un programme spécial pour les X-Cases comme lui. On en sait peu, de plus tous les contacts entre le Centre et l'extérieur sont coupés. Pauline, sa soeur, brillante élève à la Winners' School, se fait beaucoup de souci. Dans l'intervalle, elle est tombée amoureuse de Luka, un type très beau, au charme mystérieux, qui vient d'arriver en ville.

Je vous conseille de lire les deux livres l'un après l'autre, cela vous évitera les trous de mémoire comme pour moi ! Oui, c'est embêtant et c'est une perte de temps inutile. Sans être complexe, la série avait déjà planté son décor et présenté ses personnages (aux noms pas toujours simples). C'est important, surtout pour une série aux ambitions proches de la science-fiction. Le Signe de K1 se passe donc dans le futur, et en même temps dans le passé (ou ce qui ressemble un peu à notre présent). Le premier tome avait su placer ses pions, la suite fait place aux motivations cachées. Cette fois, tout se complique, toutes les destinées sont liées, l'étau se resserre, ce deuxième tome se veut plus redoutable, les plans sont tous plus tordus les uns que les autres... Un seul objectif demeure : trouver l'Ancêtre (et croyez-moi, quel choc !). 

J'ai beaucoup aimé le dénouement de la série, le mélange entre le futur et le passé, sans oublier le principe de cause à effet qui s'éclate à tous les coins de page dans ce dernier tome. C'était excitant de voir les masques tomber et de partager toutes ces courses-poursuites, de plus je n'ai pas regretté la mise au second plan de l'intrigue amoureuse (pour moi c'était le petit point faible du premier tome). Très franchement, j'ai trouvé cette fin de série aboutie et satisfaisante, Claire Gratias n'en fait pas des tonnes, et ce qu'elle fait, elle le fait très bien !

Le Signe de K1, Tome 1 : Le Protocole de Nod + Tome 2 : Le Temps des TsahDiks - Claire Gratias
Collection Soon chez Syros, 2011 - 15,90€

27 mai 2011

0.4

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Vous prenez Millgrove, un petit village anglais comptant à peine 1000 âmes. Chaque année, un concours s'organise pour mettre à l'honneur les talents locaux. Danny Birnie, un camarade de Kyle, veut prouver qu'il possède le don d'hypnose. Quatre personnes se portent volontaires, dont Kyle et Lily (la petite copine de son meilleur pote). Le numéro dure quelques minutes, mais lorsque les quatre cobayes se réveillent, ils découvrent le public inerte. Comme un arrêt sur images. Pendant une heure, Kyle, Lily, Mrs O'Donnell et Mr Peterson tournent dans le village endormi comme des lions en cage. Ils ne trouvent aucune explication au phénomène. Et puis, miraculeusement, toute la foule a repris ses esprits. Kyle pense naïvement que la vie a repris son cours.

Non, non. Le cauchemar ne fait que commencer. Un cauchemar fait de faux-semblants et d'abrutissement total, en fait. Où l'on se demande ce qu'il se passe, ce que masque le black-out, pourquoi tous les gens de Millgrove ont reçu un traitement qui a lobotomisé leur cerveau, comment se fait-il que personne ne réagisse ou se souvienne de l'avant, pourquoi eux et pas les quatre autres ?! Le malaise s'accentue lorsque Kyle comprend qu'il devient le point dérangeant sur la carte. C'est un 0.4, a dit le docteur. Pas le temps de dire ouf, le garçon prend ses jambes à son cou. 

L'histoire a su me tenir dans ses filets pendant une large partie du roman, et même si c'est de l'action lente, avec quelques sursauts de suspense, je n'ai pas trouvé le temps long. J'étais curieuse de démasquer le pot-aux-roses, de comprendre le phénomène du 0.4, aussi scientifique et grotesque que cela puisse être. Las ! ça se termine en eau de boudin, notre histoire. J'avais bien détecté que ça virait au blabla, mais qu'il fallait en passer par là pour décoder le système. Néanmoins, je m'étais attendue à une fin plus bluffante et moins lisse, moins facile. C'est expédié comme une couche de beurre sur la tartine, avalé avec du café au lait et on oublie. Huh ? N'en faisons pas une déception déchirante non plus, parce que l'histoire n'est pas banale mais franchement bizarre, et rien que pour ça elle aurait pu mériter un minimun de respect pour son final. Ou un ersatz de feu d'artifice. (Il est annoncé que l'auteur travaille sur la suite, accordons-lui le bénéfice de nous surprendre encore !)

0.4 - Mike A. Lancaster
Nathan, coll. Blast, 2011 - 254 pages - 13,90€
traduit de l'anglais par Anne Delcourt

26 mai 2011

Rouge Rubis #1

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J'ai trouvé ce premier tome absolument captivant, et dès le départ j'ai été embarquée par son atmosphère délicieusement excentrique et mystérieuse. C'est l'histoire de la famille Montrose, de leur grande demeure de Berkeley Square et de tous leurs petits secrets qui se lèguent à travers les générations et que semble aujourd'hui partager Charlotte, la cousine de Gwendolyn (notre sémillante narratrice). Les deux filles sont en tout point différentes, l'une rousse, consciencieuse et douée pour les études, l'autre brune, étourdie, assez cruche et immature, ne jurant que par la pop culture (elle approfondit ses leçons en visionnant des tonnes de films et de séries tv !).

Toutes deux ont seize ans, Charlotte a depuis sa naissance été désignée comme étant "porteuse du gène" (celui de voyager dans le passé) et a reçu une éducation stricte et guindée pour "accomplir son destin". De son côté, Gwendolyn observe, commente, se moque avec gentillesse. Elle a bien assez avec ses propres visions (des esprits fantômes) et sa famille ne la prend pas au sérieux. Puis survient ce que personne n'attendait - ce n'est pas Charlotte qui s'évapore dans les airs, mais Gwendolyn ! C'est elle, l'ultime voyageuse, ce qui bouleverse toutes les données.

A partir de là, le lecteur plonge dans les longues explications et nous découvrons les arcanes du cercle privé formé par les Veilleurs. Comme Gwendolyn nous absorbons les révélations, les découvertes, accumulons le plus possible d'informations sur le chronographe, les voyages dans le passé, la motivation du comte de Saint-Germain et pourquoi deux autres voyageurs ont brutalement disparu en volatilisant la machine. Heureusement, ce premier tome ne se contente pas de poser les bases (même s'il est bien obligé de passer par là), il distille aussi les informations précieuses sur l'intrigue qui se tisse avec subtilité.

C'est un monde nouveau, peut-être fascinant et excitant, mais finalement dangereux et hypocrite. Nous le réalisons aux côtés de Gwendolyn, une héroïne charmante, sans retenue, qui prend la mouche dès que son nouveau partenaire de voyage la déconsidère avec hauteur. Gideon de Villiers est l'homologue de sa cousine Charlotte, il est prétentieux et autoritaire, se méfie de Gwendolyn (ce n'est pas de sa faute, sa mère a été complice des agissements du couple qui a disparu, et depuis les Veilleurs mettent en doute l'apparente naïveté de l'adolescente). Fort heureusement, leurs chicaneries apportent du piquant et font de ce couple improbable un duo irrésistible !

Que demander de plus ? Nous avons une ambiance londonienne, une richesse historique, des bonds dans le temps, des personnages attachants et drôles, des méchants et des gentils à n'en plus savoir, une réelle intrigue, généreuse et qui s'étoffe au fil des chapitres, beaucoup de mystères et de l'humour... Cette mise en bouche met véritablement en appétit ! Vivement la suite.

Rouge Rubis - Kerstin Gier  smileyc002
Milan, 2011 - 336 pages - 13,90€
traduit de l'allemand par Nelly Lemaire

25 mai 2011

L'âme humaine contient autant d'ombre que de soleil.

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Max et Isabelle, des jumeaux de dix-sept ans, ont quitté leur Québec natal pour quinze jours de randonnée en Bretagne. Un soir de tempête, ils arrivent trempés et épuisés au manoir de Bellotte où une vieille dame leur offre le gite et le couvert. Tout de suite, Isabelle est frappée d'une sensation étrange qu'elle ne peut s'expliquer. Durant la nuit, elle est réveillée par un frôlement et toujours cette sensation inconfortable. Dès le lendemain, elle fouille les rayons de la bibliothèque et dégote une histoire familiale teintée de tragédie sentimentale. Une jeune fille de bonne famille serait tombée amoureuse du médecin du village, avec lequel elle aurait envisagé de tout plaquer (fiancé, fortune) pour une autre vie. Isabelle comprend alors qu'un drame a entaché les murs du manoir et que l'esprit de cette jeune femme amoureuse hante encore le domaine. Il ne lui reste que quelques jours pour tout démasquer, et elle ne devra guère compter sur l'aide de leur hôte, car soudainement la vieille dame semble trouver leur présence encombrante.

Que de mystères dans les pages de ce roman ! Imaginez, la Bretagne, une tragédie sentimentale, des fantômes du passé... je buvais du petit lait ! Et très franchement, l'écriture est envoûtante. Le ton est doux, romantique et dramatique, agrémentée de quelques pointes d'humour et d'expressions québecoises qui font toujours sourire (et les petites réflexions bien piquantes d'Isabelle donnent du grain à moudre au moulin). La jeune fille, également narratrice, est une personnalité forte et attachante. Elle est entêtée et pragmatique, peu portée par le fantastique et les légendes folkloriques (son frère, même s'il est au second plan, apparaît davantage rêveur et sensible). Inutile de préciser que ce qu'elle va découvrir en Bretagne risque donc de la bouleverser et la conduire à revoir ses jugements et autres certitudes. En somme, c'est un très beau roman d'ambiance où le charme et l'élégance ne font pas défaut, et où l'intrigue délicate et mystérieuse finit de convaincre le lecteur. Une première rencontre séduisante, qui augure d'autres heures agréables de lecture (un deuxième tome va paraître en septembre).

Chroniques d'une sorcière d'aujourd'hui : 1. Isabelle - Angèle Delaunois
Editions Michel Quintin (2011) - 222 pages - 14,50€
illustration de la page couverture : Magali Villeneuve 

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24 mai 2011

Blood Sinister

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Le début est assez remarquable : une jeune fille de seize ans, en convalescence chez sa grand-mère, découvre les journaux intimes d'une aïeule portant le même prénom qu'elle - Ellen. Au fil de sa lecture, elle réalise que son ancêtre a rencontré un vampire, qui va chercher à la kidnapper. Plus d'un siècle après, il semblerait que la créature réclame vengeance alors que l'état de santé d'Ellen s'aggrave et qu'elle est hospitalisée en urgence (rien n'est le fruit du hasard). Le début du roman est donc une petite réussite qui a su immédiatement me séduire : cadre victorien, héroïne chêtive, passé mystérieux, journaux intimes et ambiance sombre et oppressante... Quand Celia Rees s'empare du mythe du vampire, elle verse davantage dans la forme classique à la Bram Stoker que dans les (délicieuses) bluettes qui fleurissent sur le marché ces dernières années. Le pari est-il pour autant tenu ? Non, hélas. Cela tient la route les 2/3 du livre, mais la dernière partie est faible et décevante. L'intrigue avait su dresser un tissage habile et confondant entre le présent et le passé, les deux Ellen faisaient corps et s'entendaient pour réciter une histoire qui nous interpellait, mais le retour à la réalité est brouillon. Tout l'épisode de l'hôpital est plat, invraisemblable et je m'y suis ennuyée. La fin aussi est facile, trop rapide. C'est dommage de n'avoir pas su profiter de l'élan du début, vraiment réussi et captivant. Je ferme ce roman sur une note mitigée, teintée de frustration.

Malédiction du sang - Celia Rees
Seuil (2011) - 248 pages - 13,90€
traduit de l'anglais par Anne-Judith Descombey

24 mai 2011

Teaser Tuesday #19

Mes soeurs à moi le sont devenues au fil d'années de coups durs et de fous rires, de livres échangés, de fêtes mémorables, de crises de larmes qui ne l'étaient pas moins, de naissances d'enfants, de mariages et de divorces, de maladies, d'embrassades et de disputes. Car, comme toutes les soeurs, les miennes m'énervent, prennent la mouche, claquent la porte, laissent des messages, pensent à moi, pardonnent, ouvrent leurs bras et leur coeur. Je sais qu'à toute heure du jour et de la nuit, et même si je n'ai pas donné de nouvelles depuis cent sept ans, elles m'écouteront au téléphone, viendront me chercher à la gare, sortiront la théière ou l'apéro, déplieront leur canapé, pleureront de mes chagrins, jubileront de mes succès et n'hésiteront pas une seconde à me secouer les puces si nécessaire.
La gloire de mes soeurs - Florence Thinard

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Neuf histoires qui parlent de relations avec les frères et soeurs, des histoires qui puisent dans les souvenirs de famille, des histoires qui parlent de relations compliquées, ou harmonieuses, parce que c'est toujours complexe d'aimer, de grandir, de se comprendre, de partager tout et si peu à la fois. Il y a des rancunes qui durent et s'épanouissent avec le temps, des colères qui explosent, des crises de jalousie mais aussi des liens forts, qui se serrent ou se resserrent en cas de coups durs. Neuf auteurs se sont essayés à l'exercice (pour la plupart ce sont des auteurs déjà publiés par les éditions thierry magnier, les autres ont vu de la lumière et se sont invités). C'est un ouvrage qui s'adresse à un peu tout le monde, on trouve des textes pour tous les goûts et toutes les sensibilités. J'ai même été étonnée par mes diverses balades, j'ai picoré des morceaux, au gré du vent (de mes envies, de mes curiosités, que pouvait me servir cet auteur, et lui, et lui...), j'ai fait des rencontres, je me suis identifiée, j'ai pesté, j'ai froncé les sourcils, j'ai compati, j'ai aimé, parfois un peu moins. En bref, cela a été une belle promenade littéraire, sur un thème qui m'est très cher.

Comme chiens et chats (éditions Thierry Magnier, 2011).
par Shaïne Cassim, Jérôme Lambert, Véronique M. Le Normand, Pascale Maret, Frédérique Martin, Mathis, Charlotte Moundlic, Mikaël Olliver, Florence Thinard.

Et n'oubliez pas les Trois Grains de Riz par Aki - des histoires de frangines 100% rigolotes !

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23 mai 2011

Vallée de sueur, vallée de larmes

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Un jeune fermier, un navajo, une danseuse de revue et un joueur de poker fauché répondent à une annonce publiée en page nécrologique d'un journal et deviennent tous les quatre les nouveaux agents Pinkerton (l'ancêtre du FBI, pour faire simple). Leur première mission consiste à démasquer le Chapardeur - un voleur sans scrupule qui dépouille les voyageurs du Transcontinental. Coup de bol, Neil et ses collègues arrêtent le lascar, récoltent les honneurs et s'apprêtent à repartir chacun chez eux.

Pourtant, c'est trop facile, Neil trouve ça louche et commence à douter. C'est alors qu'il est lui-même victime d'une agression dans le train et qu'il se retrouve en plein désert. De nouvelles rencontres l'attendent, de nouvelles découvertes aussi... L'intrigue, finalement pas si commune, va s'aventurer sur un terrain inattendu, celui du fantastique, où de vieilles légendes indiennes s'associent aux phénomènes étranges. Une fois la première surprise digérée, ça devient particulièrement grisant. L'histoire aussi dénonce des faits authentiques, comme les conquêtes des territoires de l'ouest et la construction de voies ferroviaires, impliquant l'exploitation de la main d'oeuvre chinoise, les massacres et les sacrifices de vies humaines.

Je ne pensais pas être follement enthousiaste de tout ceci au cours de ma lecture, mais l'ambiance western m'a tellement conquise. Et puis, l'histoire n'est finalement qu'une mise en bouche (tome 1 oblige), je ne doute pas qu'elle va chercher à se développer à travers les prochaines aventures - un deuxième livre est annoncé pour fin août. Certes, il y a quelques facilités et des maladresses, les personnages ne sont pas atypiques (ils sont brossés grossièrement pour certains) mais ils n'en sont pas moins sympathiques. Et puis, j'aime le cadre et l'ambiance, je lirai indéniablement la suite avec grand plaisir.

L'Agence Pinkerton, tome 1 : Le châtiment des hommes-tonnerres par Michel Honaker
Flammarion (2011) - 239 pages - 13€
illustration de Benjamin Carré

21 mai 2011

"I gather you have a problem working with a psychic. Believe me, I don't like working with a jackass any better."

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Ce roman est vraiment très, TRES bon ! L'histoire se passe dans une station balnéaire près de Cape Cod où vit Claire. Sa famille est réputée cinglée, parce que sa mère est télépathe, son frère médium et elle est extralucide. Ils vivent honnêtement de ce commerce, et à part les moqueries balancées par ses camarades d'école, Claire ne souffre pas davantage de passer pour la freak du lycée. Ce sont les vacances d'été, les affaires peuvent reprendre. Or un crime vient d'avoir lieu : le corps d'une touriste a été retrouvé dans la chambre du motel. Claire est sollicitée pour apporter son aide et travailler en équipe avec le fils du nouvel inspecteur. Gabriel est canon, Claire ne le cache pas, sauf qu'entre deux l'entente n'est pas au beau fixe depuis que le garçon n'a pas dissimulé son mépris vis-à-vis de son don.

Claire a très envie de s'investir dans l'enquête, car elle vient de découvrir que son propre frère avait été le dernier à avoir vu la victime en vie. Elle va tout faire pour le protéger, quitte à mentir et doubler d'efforts pour trouver des indices et arrêter le coupable. A la place, ce sont les cadavres qui vont se multiplier. Le maire lui-même devient tendu, mais ne veut pas retirer sa confiance placée dans l'ex-petite copine de son fils. Justin, le premier grand amour de Claire, en pince toujours pour elle et regrette de l'avoir blessée car elle refuse de lui pardonner et se comporte avec lui de façon détestable.

L'auteur a tout compris des codes de l'intrigue policière : la dynamique, le suspense, les rebondissements... tout y est. On mord vite à l'hameçon, on gobe ce qu'on veut bien nous donner, on doute aussi et on pense avoir tout compris, oui et non, on se fait pas mal embobiner tout de même. Bref, ça se lit en un clin d'oeil. La narratrice est une nana pétillante, avec du tempérament, qui tient tête aux garçons qui l'entourent (c'est loin d'être la pénurie côté potentiels !). Tous les clichés sont délectables, ça ne manque pas d'humour non plus, autant dire que j'attends la suite des réjouissances avec impatience !

Visions - Kim Harrington
Seuil (2011) - 270 pages - 14€
traduit de l'anglais (USA) par Laure Manceau

20 mai 2011

Mode groupie du jour

Après une journée riche en émotions, il est bon de retrouver sa série fétiche !

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Rita et Machin sont appelés par la tante Yolande pour du baby-sitting... et devinez quoi ? La tâche s'annonce loin d'être simple, surtout pour notre chien qui n'aime pas être bousculé. Il sera frappé d'une grosse allergie, éternuera sans cesse, peinera ainsi à seconder au mieux sa petite camarade. Rita, fidèle à elle-même, redoublera d'énergie et nourrira les huit bouches affamées ... oui, huit bouches ! Qu'est-ce que cela cache ?

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Les amoureux des chats et des chiens vont se réconcilier !

Le baby-sitting de Rita et Machin - Jean Philippe Arrou-Vignod & Olivier Tallec
Gallimard jeunesse (2011) - 5,90€

Et je maintiens - cette série est à conseiller à TOUS LES ÂGES !!! 

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