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Chez Clarabel

29 août 2007

Tom est mort - Marie Darrieussecq

Tom_est_mortLa narratrice est une épouse dévouée et comblée par ses trois enfants, qui a décidé de suivre son mari à travers le monde pour ses missions à l'étranger. Partant de Vancouver, les Winter ont débarqué en Australie, pensant s'engager dans une aventure tout aussi exaltante.
Hélas, le deuxième fils, Tom, âgé de quatre ans et demi, trouve la mort.
Pour la narratrice et les siens, c'est un drame au-delà des mots, c'est la lame de la guillotine qui s'abat et qui tranche le cours normal de leur existence.
Il faut donc apprendre : la vie après, la mort tout court, l'absence, la recherche de l'enfant défunt, l'esprit fantôme, la mémoire, le langage, le travail de deuil.
Dix ans ont passé et la narratrice opte pour l'écriture dans des cahiers afin de tout raconter, de revenir sur cet avant, cette mort terrible. Les mots sont difficiles, les souvenirs aussi.
Son époux Stuart pense que c'est "morbide", "macabre" mais ce travail est nécessaire pour la jeune femme. "La mémoire ça ne s'use pas, ça devient pire avec le temps. Ces premiers jours, si crus, et si flous, luisants, troubles, hallucinés, impossibles... j'étais au point d'impact de la souffrance, et les repères n'existaient plus, le temps était mort."

Si vous êtes parents, la lecture de ce livre vous bouleversera, sans toutefois vous arracher toutes les larmes de votre corps. Il est cependant difficile d'être insensible au texte de cette mère d'un mort, comme elle dit, de lire page après page le décompte d'un deuil annoncé, d'un instant pénible à vivre, à encaisser et impossible à ranger dans un tiroir.
"Le deuil rend niais et cynique à la fois, et grave et abîmé. Plus rien de ce que je pense n'a la légèreté, la grâce d'autrefois."
On lit ce roman comme la confession émouvante d'une mère amputée, rongée par la douleur et le chagrin, une femme qui en perd la parole à force de pleurer un fils perdu trop tôt.
Marie Darrieussecq accomplit là un ouvrage impressionnant, jamais accablant car son texte est fort, sonne authentique et force l'admiration. La fin dépasse l'entendement.
A lire pour s'en convaincre !

P.O.L. - 247 pages - En librairie le 23 Août 2007.

** Rentrée Littéraire 2007 **

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28 août 2007

Immobile ~ Valérie Sigward

Difficile d'entrer dans le roman de Valérie Sigward : apprendre à identifier les protagonistes, la narratrice, démêler les dialogues des faits... Et puis cette tension indicible qui grimpe, l'accident redoutable. Deux femmes qui s'aiment partent en vacances, elles s'arrêtent en chemin, pique-niquent près d'un lac et décident de s'y baigner, de plonger. Mais elles n'ont pas vu le panneau d'interdiction. Résultat : Anna flotte dans l'eau et ne peut plus bouger. L'angoisse commence.

"Immobile" est un très, très court roman mais il est fatal, poignant, percutant. Et glaçant. Parallélement au discours de la narratrice (la soeur de la copine d'Anna) la jeune accidentée livre ses pensées. Comme livrées d'outre-tombe. Ce qu'elle ressent, là, figée sur son lit d'hôpital, comme des pics de glace qui la transperce de partout. C'est terrible. C'est une lecture qui assomme. Une lecture implacable. Elle ne bascule pas dans le pathos, mais c'est tout comme. Un passage fort touchant : une soirée pour oublier, à danser sur des musiques rock, à valser sur Aznavour. Et puis pleurer.
"Immobile" est immanquablement scotchant. Bien écrit mais vraiment triste.

août 2004

28 août 2007

Le stagiaire amoureux - Thierry du Sorbier

stagiaire_amoureuxAmory est une plaie vivante, avec son air « niais, indolent. Myope, boutonneux, maladroit. Chafouin. C'est ça le pire : Chafouin. Et pourtant, il est assez populaire, ce minable. » C'est le cauchemar de Massicot, rédacteur en chef du Courrier d'Avesnes. Impossible pour lui de virer ce stagiaire, imposé par la direction. Alors il décide de l'envoyer en mission spéciale dans le blède le plus paumé de la planète : Saint-Paulin-sur-Morbier, petite commune de 332 âmes, où rien, jamais, ne se passe.
Du moins, jusqu'à présent.
Notre stagiaire, pour tromper son ennui et sa mélancolie (il se languit de la belle Ylène !!!, standardiste au Courrier d'Avesnes), va pondre des papiers où transpirent le bucolique, le printanier, la candeur et l'hommage des belles femmes. Tout un programme.
De surcroît, dans cette commune paisible, débarque un bataillon d'américains avec en tête le réalisateur de cinéma, Almotino, dit Le Nain. L'homme a pris ses marques pour tourner son prochain long-métrage. L'atmosphère est donc en transe. Toute cette communauté détonne parmi la faune locale, et pourtant s'y adapte. L'actrice qui tient le premier rôle peut enfin s'adonner à son vice caché, d'autres passions vont également éclater, plus des meurtres sauvages et horribles pour mieux soulever des cris d'épouvante chez les Saint-Pauliens.
Notre stagiaire amoureux continue de clamer son ôde à la vie champêtre, au péril de sa vie !

Il s'en passe encore des vertes et des pas mûres, dans ce roman. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il nous arrache des cris de joie et nous file une pêche d'enfer !
L'humour est cocasse, le ton très audacieux, sans cesse impertinent, bref le trait est continuellement grossi, exagéré, au risque parfois d'être alourdi. Attention au gavage !
Toutefois, en 200 pages, l'auteur offre une bonne tranche de divertissement, un esprit déjanté et une peinture désopilante du milieu rural, mais épingle aussi Hollywood, le monde financier, les esprits retors et lubriques, la direction des petits journaux en mal de sensation... En somme, le roman pique sans faire mal. Car de bout en bout, « Le stagiaire amoureux » est un livre très, très drôle !

Editions Buchet Chastel - 200 pages -  En librairie le 23 Août 2007 -

** Rentrée Littéraire 2007 **

Du même auteur : " Ottaviana "  (lu par Flo) .

27 août 2007

No et moi - Delphine de Vigan

Un de mes coups de coeur de la rentrée !

No_et_moiLou Bertignac n'est pas comme ses petits camarades de classe. Elle n'a que 13 ans, elle est déjà en seconde, dotée d'un QI au-dessus de la moyenne, elle est timide, a un gabarit minuscule et se sent seule.
Chez elle, l'ambiance est un peu morose. Sa mère ne parle plus, elle est murée dans son chagrin depuis la perte de son bébé. Son père surnage comme il peut, mais se cache dans son bureau pour pleurer.
Alors forcément, en croisant cette jeune fille dans le hall de gare, Lou se sent attirée par elle. Visiblement, c'est une SDF, elle doit avoir 18 ans et sa détresse l'émeut. Elle s'appelle No.
Sous prétexte d'un exposé pour l'école, Lou va l'aborder, lui offrir des verres et la faire parler. Mais No est imprévisible, son caractère animal demande qu'on l'approche en douceur, qu'on l'apprivoise. Et c'est ainsi que l'amitié va naître entre Lou et No.

Pensant que le roman de Delphine de Vigan allait clamer un message politique, pour réveiller les consciences au sujet des SDF, j'étais sceptique en commençant ma lecture. Et puis, j'ai été piquée par l'étonnement, le ravissement et l'enthousiasme.
Ce roman est tout bonnement époustouflant !
Il donne la parole à une jeune adolescente de 13 ans, qui est très intelligente, qui réfléchit beaucoup et pose trop de questions. Elle voit la vie de manière idéaliste, décidée de s'éloigner du drame qui a frappé sa famille. La rencontre avec la jeune SDF devient une relation qui trouve vite son équilibre, car les deux filles sont toutes deux en quête d'une bouée de secours.
La façon de présenter l'âpreté de la situation et la condition des SDF ne bascule jamais dans le mélo ni le sordide, jamais dans le glauque non plus. L'auteur expose une réalité, tente une utopie mais demeure sereine et lucide.
Honnêtement j'ai trouvé ce roman très bon sur toute la ligne. Lou Bertignac, 13 ans et intellectuellement précoce, tient des propos qui sont à la fois fantaisistes, drôles, attachants et sensés. Elle est confrontée à une réalité qui est loin de sa propre vie, mais en même temps elle expose un aspect de son existence qui reste celui d'une fille de son âge, avec ses crises d'incertitude, de manque de confiance en soi, d'amours naissantes et de dilemmes avec les parents.
Oui vraiment, "No et moi" est un roman qui va vous étonner, avec une histoire honnête, perspicace, tantôt amusante et attendrissante, bref une belle surprise !
N'hésitez pas ! 

JC Lattès - 282 pages - En librairie le 24 Août 2007.

** Rentrée Littéraire 2007 **

Extrait :  " Moi, je suis peut-être utopiste, n'empêche que je mets des chaussettes de la même couleur, ce qui n'est pas toujours son cas. Et pour exhiber une chaussette rouge et une chaussette verte devant trente élèves, on ne m'ôtera pas de l'idée qu'il faut avoir un petit coin de sa tête accroché dans les étoiles. "

" Je croyais que l'on pouvait enrayer le cours des choses, échapper au programme. Je croyais que la vie pouvait être autrement. Je croyais qu'aider quelqu'un ça voulait dire tout partager, même ce qu'on ne peut pas comprendre, même le plus sombre. La vérité c'est que je ne suis qu'une madame-je-sais-tout (c'est mon père qui le dit quand il est en colère), un ordinateur en plastique minable qu'on fabrique pour les enfants avec des jeux, des devinettes, des parcours fléchés et une voix débile qui donne la bonne réponse. La vérité c'est que je n'arrive pas à faire mes lacets et que je suis équipée de fonctionnalités merdiques qui ne servent à rien. La vérité c'est que les choses sont ce qu'elles sont. La réalité reprend toujours le dessus et l'illusion s'éloigne sans qu'on s'en rende compte. La réalité a toujours le dernier mot. C'est Monsieur Marin qui a raison, il ne faut pas rêver. Il ne faut pas espérer changer le monde car le monde est plus fort que nous. "

27 août 2007

This is not a love song - Jean Philippe Blondel

this_is_not_a_love_songEn quittant la France dix ans auparavant, Vincent tournait le dos à la "lose" qui s'accumulait depuis l'adolescence et connaissait son apogée en cohabitant avec l'ami de toujours, Etienne. Puis il a rencontré une jeune anglaise, Susan, et a choisi de la suivre et de faire peau neuve de l'autre côté de la Manche.
Ni remords, ni regrets.
Aujourd'hui c'est un homme sûr de lui, qui a réussi. Il est marié, a deux enfants, mène une carrière prospère.
Pour une semaine, Vincent doit cependant faire face à son passé, à ses fantômes et ses démons. Il retourne seul chez ses parents, il revoit son frère cadet, ses amis, son ex. Tout a un goût amer et rance. L'envie de fuir à nouveau le tenaille. Même son ironie mordante ne peut lui tenir la tête hors de l'eau.
De plus, face à sa belle-soeur Céline, il boit la tasse en apprenant le sort qu'a connu son pote Etienne après son départ.
« Est-ce qu'on est responsable des gens avec lesquels on a vécu, une fois que notre histoire commune s'est terminée ?
Est-ce qu'on se doit d'accompagner ceux qui nous ont accompagnés, doucement, jusqu'à la porte de sortie de notre existence pour que leurs fantômes ne viennent plus jamais s'interposer ?
Est-ce que je suis un bourreau ? Est-ce que j'ai donné l'ordre d'exécution ?
»

J'ai éprouvé des sentiments multiples en lisant ce roman. D'habitude, ce qu'écrit Jean-Philippe Blondel ne force pas le lecteur à se questionner. On prend ce qu'il nous donne, et puis basta. L'écrivain a une renommée assez lisse. Ses dernières publications ne cessaient d'être accompagnées de l'avertissement au lecteur fidèle : attention, roman plus âpre, plus grinçant, plus violent, très différent, blablabla.
J'attendais d'être bousculée, pour l'instant je conservais mes acquis.
Et puis, j'avais été prévenue : « This is not a love song » pourrait décevoir et déranger. Il pourrait décontenancer et échapper aux idées reçues.
Il pourrait ne pas plaire.
Ce coup-ci semblait être le bon.

J'ai compris ce qui fâchait : Vincent est un personnage arrogant, odieux, immonde, infect. Trop railleur, carrément pédant, sûr de ses choix, manquant totalement de moralité. Mais bon...
J'avais envie de ne pas l'aimer, or l'infâme individu a su me séduire. Un comble ! J'ai tendance à détester les personnalités imbues d'elles-mêmes, les quadras conquérants et sarcastiques. Mais l'auteur Blondel est parvenu à corrompre mes défenses naturelles, à gagner mon indulgence.
Alors j'ai lu d'une traite ce qui éclaboussait notre héros moqueur, au point de ne plus être étonnée par son regard et ses verdicts. Je me suis attachée progressivement à son discours, comprenant de plus en plus ce qui activait cette machine, froide en apparence. Je ne parvenais plus à le détester, je ressentais des affinités !
Cela reste donc une affaire de goûts. On aime, ou on n'aime pas. Ce nouveau roman de l'auteur pourra désillusionner, personnellement j'ai apprécié.
Je reste toutefois sceptique devant la fin du roman, concernant la confession de Céline (un peu trop mélo, à mon goût). Et puis Vincent et ses jugements à l'emporte-pièce sont parfois trop pesants, trop faciles.
A tenter !

Robert Laffont - 212 pages - En librairie le 23 août 2007. Illustration : Stéphane Manel, d'après une photo d'Emmanuel Robert Espalieu.

** Rentrée Littéraire 2007 **

Bizarrement, en découvrant ce livre et son titre, j'ai aussitôt pensé à cette chanson (à écouter ci-dessous). Et même si c'est London Calling qui sonne en écho, lointain, très lointain ...

Merci JP pour l'envoi !

D'autres avis :  Laure ; Caroline ; Laurence ; Anne

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26 août 2007

Je ne sais pas si vous connaissez les éditions

arlea_bandeauhaut2

Je ne sais pas si vous connaissez les éditions Arléa, oui probablement.

Mais les connaissez-vous à leur juste valeur ? Savez-vous que leur catalogue renferme des pépites, des petits livres qui se lisent assez vite et qui vous laissent une impression très, très forte ? !

Au programme aujourd'hui : deux livres pour vous en montrer la belle ampleur !  :))

...

Et pour ceux qui ne veulent pas lire, voici un peu de musique :


Keren ann - Lay your head down

** A little help for my sister : click here ! **

26 août 2007

Ceinture jaune - Philippe Fréling

Ceinture_jaune"Au judo, on est toujours, tour à tour, soit uké, soit tori. Tori est celui qui engage l'action, uké est celui qui la reçoit."
Ainsi commence ce récit délicieusement subtil de Philippe Fréling qui n'est pas à proprement parler un roman sur le judo, loin de là ! Ceinture Jaune donne la parole à un jeune garçon d'une dizaine d'années, silencieux et presque taciturne (c'est pour mieux masquer sa timidité, naturellement !). Il se rend deux fois par semaine à ses cours de judo où il retrouve "lui", cet autre, son double en plus brillant.
Tous deux se parlent sur le chemin du retour, mais cela ne va jamais plus loin. On ne sort pas des sentiers limités de la cité, lui de son côté plus chic et le narrateur du côté populaire.
Sa famille appartient à la commune mesure : son père est militaire, il a fait la guerre, en Algérie. Sa mère vient du Berry où l'enfant se rend durant l'été. Nous sommes dans les années 60. Ici, dans ce texte, tout semble sur la corde raide, en équilibre constant, dessinant une enfance ordinaire aux accents d'apprentissage.
Comme le souligne l'éditeur, "l'enfance est réinventée au travers de mille fragments sensuels et romanesques, et les comptes à régler se soldent peut-être moins gentiment qu'il n'y paraît".
Le roman a effectivement plus d'un tour dans son sac et nous en démontre les ficelles jusqu'à la toute dernière ligne. Les paragraphes, courts dans l'ensemble, se suivent et prennent le lecteur dans leurs filets. C'est superbement captivant, très bien écrit et prometteur pour la suite !
A tenter !

Arléa, coll. 1er Mille - 226 pages - En librairie le 23 Août 2007.

** Rentrée Littéraire 2007 **

26 août 2007

Ce que dit Lili - Sophie Avon

Ce_que_dit_LiliA travers les yeux d'un enfant, "Ce que dit Lili" va nous conter le déracinement. En écrivant l'histoire de cette famille, Sophie Avon parvient à toucher son lecteur, à rendre son propos subtil, émouvant et merveilleux.
Gabriel et Mona ont quitté l'Algérie durant l'année 1962. Ils emménagent à Vaubaye, près de Bordeaux, dans un manoir austère. Leurs enfants, Paul, 9 ans, et Lili, 5 ans, explorent les alentours, dont l'école voisine, avec son préau, qui est abandonnée.
La petite fille est scotchée à son frère, elle est encore trop petite pour comprendre ce que signifient les silences de sa mère, ses larmes et ses séjours à Paris, les disputes avec Gabriel, son père professeur de dessin, sans cesse débordant d'idées et d'enthousiasme.
Pleurer un pays, celui de l'enfance, celui qui porte les défunts. Le roman en souligne toute la complexité, toute la difficulté de s'arracher d'un chez-soi, d'y laisser ses souvenirs.
Au début, la lecture est délicate car la narration par le biais de la petite Lili, 5 ans, en rend la portée plus sensible et légère. Peu à peu on comprend mieux ce que dissimulent les adultes, ce que veulent dire les mots chuchotés de l'enfant. Et soudainement, on succombe, on a le coeur serré et on en sort complètement bouleversée !
J'avais déjà lu de Sophie Avon "La bibliothécaire ", un roman qui m'avait laissé un sentiment étrange. Avec "Ce que dit Lili " je suis définitivement conquise par la richesse de l'auteur, par sa compassion et la générosité de son histoire.
Dernière chose : ce roman n'est pas du tout amer, même s'il parle avec pudeur de l'exil, de la perte et du deuil. La revanche contre la tristesse vient de cette formidable tendresse familiale, par "ce que dit Lili". C'est un beau, un très beau moment de lecture !

Arléa - 160 pages - Couverture : Félix Vallotton, Le Ballon.  * En librairie le 23 Août 2007 *

** Rentrée Littéraire 2007 **

Mon avis sur "La Bibliothécaire"

25 août 2007

C'est la rentrée (aussi) pour les loupiots * !

beeetesVoici le nouveau livre de Christian Voltz (La caresse du papillon, Vous voulez rire ? , Un aigle dans le dos, C'est pas ma faute, Globi boulga, Patates, Stromboli, Comme chaque matin ...) : BêêÊtes !

L'histoire : Un paysan pique un petit roupillon dans son champ. Soudainement, l'homme se réveille en sursaut et s'en prend à la faune alentour. Sauvagement, il les chasse et hurle de déguerpir. Ce spectacle pitoyable se passe sous le regard courroucé du chien et celui goguenard du mouton. Mais ces deux compères vont lui clouer le bec à ce malotru !

Notre avis : Fort de l'idée « Kicékébête », l'auteur s'amuse à cultiver humour et ambiguité autour du mot « bête ». La bête, c'est l'animal. Le bête, c'est le type idiot. En bref, le plus bête n'est pas forcément la bête. Et ainsi de suite. L'histoire savante nous propose un exercice cocasse autour des mots et de leur sens. Beaucoup d'esprit, de finesse sur la façon de jouer avec les mots et les idées reçues !

A découvrir ! C'est très drôle et se destine à tout âge ! ! !

Editions du Rouergue - Texte et illustrations de Christian Voltz.  - Coll. Varia. 40 pages. Format 17 x 21.  Prix  : 12 € .

Cet ouvrage a été inspiré et réalisé à partir de l'exposition Bêtes et Hommes produite par le Parc de la Villette et présentée à la Grande Halle du 12 septembre 2007 au 20 janvier 2008.

* terme qui est cher à Melanie du Book'in !

 

 

 

L'histoire en 3 images :

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Le ton est donné !

24 août 2007

... Dilettante et fière de l'être ! Aujourd'hui,

logo_le_dilettante_2... Dilettante et fière de l'être !

Aujourd'hui, deux billets pour deux romans très originaux et qui gagnent à être lus !

Bonnes (pioches de) lectures !

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