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Chez Clarabel

17 octobre 2009

Hunger Games # 2

totalement impatiente de connaître la suite, j'ai donc craqué en commandant le volume 2 en anglais, il s'intitule Catching Fire, (la livraison fut insupportablement longue, 13 jours d'attente, c'est rude !), et voici un trailer bidouillé par un ^fan^ de la série, je le trouve bien fait...

ça donne des frissons partout, quand je vous disais que c'était une lecture très wooooooow ! ... à plus tard (si je décide de remonter à la surface) !

hihihi, j'ai même trouvé ceci : the_question_bag_p1494547111902458042w9ct_525disponible ICI.

BIENTOT UN FILM !

Lionsgate Entertainment has acquired worldwide distribution rights to a film adaptation of The Hunger Games, which will be produced by Nina Jacobson’s Color Force production company. Suzanne Collins, the author of the novel, will also be the screenwriter.

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16 octobre 2009

Mortelle mémoire ~ Jean-Paul Nozière

Scripto de Gallimard, 2009 - 165 pages - 8,50€

mortelle_memoireA Vron, petit village français, l'arrivée de l'allemand Tobias Grüber suscite murmures et ragots quant à la motivation de son installation dans une ferme isolée, avec ses chevaux et sa solitude sauvage. Ariane, quinze ans, découvre un cow-boy au regard triste, vingt-sept ans dans les bottes, un silence de plomb qui l'enferme car Tobias est rentré au pays pour solder un crime commis dix ans auparavant. Sa jeune soeur Lotte, qui travaillait l'été à Vron, a été violée et assassinée. Jamais le coupable n'a été inquiété.
Tobias ne vient pas fouiller le passé pour déranger et régler ses comptes, ses intentions sont plus personnelles, il les explique à Ariane qui reçoit également une place de lad dans sa ferme, avant de comprendre qu'elle devra assister l'allemand dans son pèlerinage.
C'est un été particulier et morbide qui s'annonce, deux mois durant lesquels les sentiments d'Ariane seront à vif et serrés dans un étau. « Vous vous tromperiez davantage encore en pensant que je m'apprête à raconter une histoire d'amour entre une fille de quinze ans et un homme de vingt-sept. Jamais il n'y eut d'amour entre Tobias et moi. Du moins, c'est ce qui me semblait, à l'époque. Et, évidemment, pas de sexe non plus. Pourtant, au cours de l'été, beaucoup d'habitants de Vron furent persuadés que nous couchions ensemble. »
J'ai trouvé ce texte particulièrement âpre et sec. La sensation accablante de la chaleur estivale ne m'a pas frappée, j'ai davantage ressenti le poids lourd des deux personnages - entre l'allemand, fermé et mutique, et la jeune française, qui lui rappelle sa soeur morte, paralysée par sa fascination pour l'histoire, le jeune homme, le passé et le fantôme de Lotte.
C'est un roman très étrange, prenant du début à la fin, et qui se lit d'une traite. Un roman où il est question de mémoire, au sens très large. J'avoue que cette lecture laisse un arrière-goût amer, pas désagréable, mais l'illusion par la couverture guillerette d'un instant rafraîchissant serait honnêtement trompeur. (Après tout, il est question de mortelle mémoire !)
C'est du très bon Jean-Paul Nozière, bien sûr !

> l'avis de Jean de la Soupe de l'Espace et d'autres infos sur le site de l'auteur

15 octobre 2009

Blanc fantôme ~ Laurie Faria Stolarz

Wiz une collection d'Albin Michel jeunesse, 2009 - 300 pages - 13€
traduit de l'anglais (USA) par Valérie Le Plouhinec

 

blanc_fantome 

J'avais aimé, sans plus, le précédent livre de Laurie Faria Stolarz (Bleu cauchemar) mais j'ai pratiquement dévoré ce deuxième livre. L'histoire se passe un an après les terribles événements survenus à Hillcrest, l'école privée que fréquente Lucy Brown, une étudiante qui a pour particularité de faire des rêves prémonitoires. Cette fois, finis les pipis au lit, ce sont des nausées qui tirent Lucy du lit et lui signalent que ses cauchemars = danger imminent. De vieux fantômes viennent la hanter, les messages sont encore très flous mais la panique est totale. Il semblerait que ce soit Lucy elle-même qui soit menacée, ses colocataires, Drea et Amber, tentent de l'aider mais la tension monte. Lucy est obsédée par ses cauchemars, elle se sent aussi poursuivie par un individu et elle manque devenir folle à force de ne plus savoir sur qui repose sa confiance. De plus, sa toute fraîche relation amoureuse n'est pas au beau fixe, le poids de la culpabilité étreint la jeune fille (elle sort avec l'ex de sa meilleure amie) et l'entrée en scène d'un garçon aux yeux couleur bleu ardoise va semer la zizanie !

La petite touche sentimentale agrémente agréablement le texte, qui reste essentiellement auréolé d'un suspense tendu au cordeau. L'histoire, racontée à la première personne par Lucy, permet de créer une connivence immédiate entre le lecteur et le personnage central. Impossible d'échapper à cette sensation d'étouffement, on vit la peur et la fébrilité de Lucy, ça colle à la peau, l'anxiété va crescendo et jusqu'aux dernières pages le suspense reste insoutenable. J'ai été un peu surprise par la fin, je ne m'attendais pas à une telle issue, or ce n'est pas la première fois que cette série me surprend ! Laurie Faria Stolarz a une écriture très cinématographique, un rythme vif et les sens en alerte pour semer les indices, créer le doute et brouiller les pistes.

Ce deuxième livre est vraiment plus convaincant, j'avais été sceptique avec Bleu cauchemar (le coup des pipis au lit, non ça ne passait pas), cette fois Lucy vomit en réaction à ses cauchemars (je m'interrogerai toujours sur la volonté de l'auteur à associer les cauchemars de Lucy à des réactions physiologiques vraiment dégoûtantes). Dans ce livre, Lucy utilise aussi davantage la magie avec des remèdes de grand-mère (j'ai bien aimé). Je suis plus qu'impatiente de lire les deux prochains livres.

15 octobre 2009

Rose ~ Colas Gutman

Neuf de l'école des loisirs, 2009 - 82 pages - 8,50€
illustration couverture : Dorothée de Monfreid

rose_gutmanLe livre de Colas Gutman est un amour de petit roman.
C'est l'histoire d'une fillette, Rose, élève en cm2. Elle a pour particularité de parler comme une nouille, comme elle dit, et de voir sa famille déménager quartier après quartier, parce qu'il faut sans cesse changer d'école. Pas facile d'avoir la langue qui fourche, de penser une chose et l'exprimer autrement.
Du coup, le langage de Rose est fleuri, culotté, drôle, cocasse, impertinent, mais aussi ridicule, gênant et source de gros malentendus (d'où les déménagements, donc). Dans sa bouche, maman devient Ventouse et papa Patate, les grandes personnes sont des lampadaires, la main une pince à cinq doigts, un collant un ami, bonjour-chez-vous une connaissance, des paupiérises des clins d'oeil et être coeurifié signifie être amoureux.
A lire, c'est un vrai régal. A vivre, on devine le malaise de l'enfant... qui comprend que son parler s'emmêle dès qu'elle s'échauffe, et la demoiselle est du genre soupe-au-lait (elle a de bonnes raisons de s'agacer, à ce propos) et fatalement cela devient un cercle infernal.
Dans sa nouvelle école, par exemple, il y a une barrière qui sépare la cour de celle du collège. Les plus jeunes ont interdiction de s'y approcher, les grands ont tendance à leur lancer des cailloux ou des insultes. Bien évidemment, Rose trouve cette situation inqualifiable et décide de passer outre. Elle s'affiche devant la barrière, elle fait front et elle ose. Admiration générale de la part de ses camarades, tolé de protestation chez les classes de 6°.
La devise de Rose fait des émules : ^avec les solitaires, on est jamais seul^ ! Et ainsi Rose va se sentir plus en confiance, enfin comprise et soutenue, car la petite n'est pas bête, bien loin de là !
Je vous conseille de le lire et de le faire lire à vos enfants, de bonnes séances de rigolade sont à prévoir (mais pas seulement).

 

13 octobre 2009

Eternels, tome 1 : Evermore ~ Alyson Noel

Michel Lafon, 2009 - 340 pages - 15,95€
traduit de l'anglais (USA) par Laurence Boischot et Sylvie Cohen

Je vous préviens, toute ressemblance avec des personn(ag)es ayant déjà existé serait purement fortuite !

evermore_1Ever, seize ans, a perdu sa famille dans un accident de voiture, en plus de se sentir coupable, elle traîne un chagrin très, très lourd, limite un peu trop lourd au bout de 300 pages...
Et pour ajouter à son conflit intérieur, Ever s'est réveillée de son coma avec un don de télépathe. C'est-à-dire qu'elle est désormais capable d'entendre les pensées des autres, de voir la couleur de leur aura et d'apercevoir des personnes mortes, comme sa jeune soeur Riley, qui n'a pas franchi le pont et flotte toujours dans l'entre-deux monde.
Bref, Ever a choisi de faire de sa vie un enfer. Elle a troqué son look de pom-pom girl pour des pulls amples avec capuche pour camoufler sa belle chevelure blonde, en plus elle porte des lunettes noires et elle écoute à fond de la musique rock sur son ipod. Tout pour chasser la cacophonie dans sa tête.
Et puis, tadam... arrive le nouvel élève, Damen. Un mannequin ambulant, un type d'une beauté inadmissible, avec un look de bad boy, mais charmant et incroyablement séducteur. La demoiselle en reste bouche bée (et manque tomber en apoplexie) lorsque son regard se pose la première fois sur lui.
Bah oui, ça rappelle insidieusement quelque chose.
Damen dégage en plus une sensation de bien-être ; dès qu'il l'approche ou la touche, Ever n'entend plus le monde autour, elle est même incapable de cerner ses pensées et ne perçoit aucune aura autour de sa personne. C'est troublant, mais la fascination efface le doute.
Ever tombe amoureuse, et pourtant Damen est un garçon mystérieux. Il va et vient, il semble mentir, il a une aisance remarquable, il fait même apparaître des fleurs comme par magie, tout ceci semble trop beau pour être vrai.
Charmant, fascinant... ce sont des termes qui reviennent pour qualifier l'histoire de ce roman, 1er tome d'une série de 5 ! (Argh, ça calme). La série connaît un gros succès outre-atlantique, notamment auprès des lectrices qui sont à peine sevrées du phénomène commençant par la lettre t.
Je ne nomme pas, surtout pas. J'en ai assez qu'on compare sans cesse, mais j'avoue que la matière première est crispante, le coup du lycée et de l'histoire d'amour entre une fille qui manque de confiance en elle et le garçon plus beau que dans un rêve, ça sent le déjà vu.
Toutefois, nous sommes ici dans un registre différent... bien qu'on flirte encore et toujours avec le paranormal. N'en cherchez pas davantage, certains trouveront que c'est limpide et aussi gros que le nez au milieu de la figure, moi je n'ai rien vu venir !

Franchement je ne sais pas si j'ai aimé, oui un peu et assez pour ne pas décrocher jusqu'à la fin, mais dans le fond j'ai trouvé l'histoire poussive et molle. Ever est une jeune fille agaçante, elle se flagelle à n'en plus pouvoir, c'est d'ailleurs interminable et agaçant, j'étais à deux doigts de craquer tant j'avais envie de lui secouer les puces, c'est bon, ça va cinq minutes, ça ne réveillera pas les morts, hélas. Et Damen, aussi beau soit-il, reste tout de même très pâle et sans consistance. J'espère que la suite étoffera son personnage, pour l'instant il lui manque un truc.
Parlons-en de la suite... j'imaginais une trilogie, mais cinq tomes c'est beaucoup. D'autant plus que pour l'instant la trame m'apparaît floue et plate. Voilà pourquoi je suis impatiente de lire le prochain (Blue Moon), en espérant y trouver plus de densité et de rebondissements, et pas uniquement des regards énamourés, du je t'aime, je te veux, non je te déteste, pars, ne reviens plus, pitié tu me manques, tu es mon Autre, et blablabla.
Aucun cynisme de ma part, j'assume avoir pris bien du plaisir à lire ce livre tout en lui trouvant des défauts et, par la même occasion, une voie ouverte pour me poser trop de questions. Je crois aussi que j'attendais plus de cette série follement encensée et qui s'affiche partout sur les blogs anglo-saxons.
Mais je vais lire la suite, oui c'est promis.

 

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12 octobre 2009

Comment se débarrasser d'un vampire amoureux ~ Beth Fantaskey

MsK une collection des éditions du Masque, 2009 - 410 pages - 16€
traduit de l'anglais (USA) par Elsa Ganem

comment_se_debarrasserJessica Parkwood vit dans une ferme au fin fond de la Pennsylvanie. C'est une lycéenne à la vie ordinaire, avec des parents (adoptifs) excentriques et végétariens, une meilleure amie obsédée par les beaux garçons et les magazines de mode, un béguin pour un camarade mignon et populaire. En plus d'avoir la bosse des maths, c'est aussi une fille très terre-à-terre. Son année de terminale s'annonce donc tout aussi plate et sans grain de folie.
Et puis, non.
Arrive Lucius Vladescu, directement de Roumanie. Il affiche la couleur : c'est un vampire, il appartient à un clan puissant, lequel a signé un pacte avec les Dragomir (la famille de Jess, ou Antanasia, son véritable prénom, qui découvre par la même occasion qu'elle est également un vampire !), ce pacte stipule donc que les deux héritiers sont fiancés et doivent unir leur éternité, symbole de paix entre les deux clans.
Coup de massue sur la tête de l'adolescente !
Jessica refuse cette probabilité irrationnelle. Les vampires n'existent pas, c'est de la pure magie ou fantaisie, et même si Lucius est beau à tomber à la renverse, c'est impensable d'agréer à sa demande. Elle n'est pas sa fiancée, ni sa princesse, c'est de la folie pure.
Alors que Jessica s'entête à mener sa petite routine, Lucius entreprend une cour insensée pour séduire sa promise. Il s'inscrit dans le même lycée, adopte les us et coutumes des jeunes américains, joue au basket ou porte des jeans par exemple, mais Jessica ne cède pas un pouce !
C'est presque insupportable de la suivre dans son obstination et dans son déni, mais heureusement Lucius est un personnage fantastique (dans tous les sens du terme). Il a un charme fou, certes, mais il est aussi arrogant, sûr de lui, persifleur et ironique. Leur relation devient vite piquante et très drôle.
C'est d'ailleurs le point fort du roman, son humour ! Du moins, dans la première partie du roman, légère et subtile, avec les papillons dans le ventre, les étoiles dans les yeux, le sourire béat et l'âme de midinette qui remonte à la surface. Aaaaah, encore une histoire de lycéens et de vampires ... au secours, fuyons.
Non, non.
Au fur et à mesure que l'histoire avance, Jessica prend conscience de sa nature vampire, avec tout le poids que cela implique, en même temps qu'elle cerne la personnalité troublante de Lucius, son passé sinistre et son âme d'éternel tourmenté - l'apanage des grands romantiques, soit dit en passant, Lucius admire et s'identifie à Heathcliff... Bref, le roman devient plus sombre, plus grave, plus violent aussi. Du pur produit romanesque, bien enveloppé, totalement captivant, avec des personnages à multiples facettes, forcément je suis cliente.
Ce n'est pas un livre de plus sur les vampires, le phénomène du moment, c'est surtout une lecture agréable et pleine de surprise, que j'ai lue d'une traite (impossible de le reposer, ce livre colle aux doigts !), je suis tombée amoureuse des personnages et de l'histoire, en un mot... me voilà encore dans de beaux draps !

NB : La couverture française est vraiment très jolie, beaucoup plus jolie que la version originale.

extrait :

- Essaie cette robe.
- J'ai déjà plein de vêtements, insistai-je.
- Oui. Et tu ferais mieux de tous les jeter. Et en particulier ce tee-shirt avec le cheval blanc, le coeur et la lettre I dans le fond. Qu'est-ce que ça veut dire ?
- I love les chevaux arabes. Pour dire que j'aime les chevaux arabes, expliquai-je.
- J'aime la viande saignante, mais ce n'est pas pour autant que je porte la photo d'un steak cru sur le torse.
(...)

> Un concours est organisé sur Plume Libre (des infos ici) pour gagner des livres ... attention, ça dure jusqu'au 13 octobre ! 

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10 octobre 2009

miroir, mon beau miroir, parle-moi de mes lectures...

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Rethymna des Feuilles volantes m'a posé une colle ...

A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture?

les livres d'Enid Blyton ! ...  avec en préférence la série des Mystère, & les filles de Malory School ...

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+ Félicie la souris  ... ici

Quel est le chef-d’œuvre «officiel» qui te gonfle?

le (ou les) livre(s) qu'il faudrait avoir lu(s), justement !!! :D

Quel classique absolu n’as-tu jamais lu?

beaucoup, sans doute ! 

(soit dit en passant, je n'aime pas cette expression 'classique absolu', oh que non !)

Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que tu as «honte» d’aimer?

les livres de la collection aventures & passion chez j'ai lu, de la romance, de la guimauve, oui je sais, l'été est fini, les harlequinades aussi, mais j'aime ça et j'en redemande !

Quel est le livre que tu as le sentiment d’être la seule à aimer?

beaucoup, beaucoup de livres !!! non je rigole, en fait je pars du principe qu'à chaque lecteur un livre est destiné, sans compter les autres facteurs (le temps, l'instant, l'âge, le moral, etc.) ... ce qui nous donne des rencontres chamboulées, des rencontres tardives, mais mieux vaut tard que jamais, et des rencontres avortées aussi, hélas !

un exemple, comme ça, quand elle sera reine de rachel hausfater... ou pendant le reste du voyage, j'ai tiré sur les indiens de fabio geda.

Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier?

en ce moment, hunger games ! trop d'émotions dans ce livre !!!

mais aussi, miel et vin de myriam chirousse et mon enfant de berlin d'anne wiazemsky (ce sont MES livres du moment)

et  bleu de rose, le premier roman de marie chartres, tellement bien écrit, j'attends les prochains livres avec impatience !

ohlala, il en existe tant ! ...

Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer?

non je n'ai pas d'ennemi ! (ouh la menteuse)

Quel livre pourrais-tu lire et relire?

twilight ! (qui a dit que j'étais définitivement mordue ?)

à vrai dire, je relis très peu, specials_gorey_mug, il est donc rare que je relise un livre, mais c'est arrivé récemment avec la pelouse de camomille de mary wesley.

sinon, oui il existe des tonnes de livres que j'aimerais relire... des livres qui ont beaucoup d'importance, ou qui sont rangés dans la case chérie : les livres-pansements (ils sont très, très précieux).

et parfois, juste relire des petits passages, c'est bien aussi.

Quel livre faut-il lire pour y découvrir un aspect essentiel de ta personnalité?

autant en emporte le vent de margaret mitchell ! (je suis une scarlett en puissance, et j'assume)

Quel livre t’a fait verser tes plus grosses larmes?

dernièrement, un hiver avec baudelaire d'harold cobert ; I heart you, you haunt me



Quel livre t’a procuré ta plus forte émotion érotique?

je triche sur laure, car comme elle je garde un souvenir ^ému^ de la bicyclette bleue de régine deforges :o)

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte?

laure (toujours) a eu la très bonne idée du kindle à batterie solaire ! ! ! je demande le même exemplaire pour pouvoir y glisser des tonnes de bouquins rêvés, attendus, souhaités, fantasmés et ... quoi, encore ?

De quel livre attends-tu la parution avec la plus grande impatience?

euh, le prochain tome de la série des vampires de manhattan, la suite de rumeurs d'anna godbersen, la suite de hunger games bien évidemment, (tu vois, gaelle, les séries ont du bon !), le prochain épisode de l'arcamonde, la saison 2 des blue cerises aussi ...

je suis globalement une férue de série, tout en reconnaissant la vicissitude du système et l'immense frustration que cela génère ; toutefois, quand on aime, on ne compte pas ! 

Quel est selon toi le film adapté d’un livre le plus réussi ?

sans aucun doute, autant en emporte le vent  =  un film qu'il faut voir en plus de lire le livre, les deux oeuvres sont complémentaires.

voili voilà, pour la prochaine colle, le sort a désigné ... Bauchette ; Emjy ; Alice ; Francesca ; Estelle C.  ; mélanie (Book in ! ) &  ma petite Gawou si tu as le temps et mel ...
non, je ne suis pas désolée !

@ credit photo : guy aroch

10 octobre 2009

# recette pour un cake d'amour #

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36 recettes faciles et délicieuses à réaliser,
1728 menus différents
grâce à un pêle-mêle rigolo !

Entrée plat dessert - un livre de Joseph Jacquet illustré par Nathalie Choux
Albin Michel jeunesse, 2009 - 9.90€

-) d'autres gourmands (je ne nomme pas, mais les coupables se reconnaîtront):  ICI !

9 octobre 2009

Mon petit coeur imbécile ~ Xavier-Laurent Petit

Neuf de l'école des loisirs, 2009 - 135 pages - 8,50€
illustration de couverture : Gwen Le Gac

mon_petit_coeurNous sommes dans un village africain, loin de toute civilisation. La jeune Sisanda vit avec sa mère et sa grand-mère dans leur keja d'une pièce et compte, tous les matins, les battements de son coeur. C'est un soulagement de l'entendre, c'est signe qu'elle a gagné encore un jour à vivre. Car Sisanda est très malade, le médecin a déjà prévenu que sa vie pouvait cesser à tout instant et seule une opération qui coûte des millions pourrait la guérir totalement. Mais comment une famille de bergers pourrait réunir autant d'argent ? Le père de Sisanda est déjà parti sur des chantiers et ne revient jamais auprès de sa famille, sauf pour leur envoyer son salaire.
L'Afrique qu'on nous dépeint généralement percluse de maladie et de misère se montre ici nettement plus joyeuse et optimiste, car Sisanda et sa mère Maswala ont connaissance du grand marathon qui offre aux trois premières places une somme astronomique, laquelle permettrait de combler toutes leurs attentes. Ni une, ni deux Maswala - dont le nom veut dire Mamantilope, car swala signifie antilope - ne cesse plus de courir et courir encore, elle passe sous la fenêtre de l'école de sa fille, cette dernière entend son coeur battre trop fort, lui demande de se calmer et de patienter jusqu'à la course, c'est un bonheur, un apaisement d'apercevoir le passage de sa mère, un rythme immuable, jusqu'au jour où Maswala n'est pas au rendez-vous...
Mon petit coeur de maman a battu très, très fort en lisant cette histoire de mère courage, et c'est d'ailleurs assez paradoxal de sentir son coeur qui bat au même rythme que la petite narratrice, un coeur qui s'emballe alors que c'est strictement interdit. Sisanda doit se protéger des sensations fortes, elle n'a pas la même vie que les enfants de son âge, elle n'a pas le droit de courir et doit se protéger du vent, à la place elle est super forte en mathématiques, habile avec les chiffres, et pour cause...
C'est un roman qui possède tous les accents du drame et du suspense, pourtant il ne frôle jamais le pathos indécent ni ne tombe dans les clichés (en même temps on se doute que tout va bien se terminer, ou du moins on y croit coûte que coûte !). La vie du village est vraiment bien décrite, avec son folklore (la grand-mère a des dons de sorcière), son exubérance (le poste de télévision installé avec les moyens du bord), son monde de couleurs et de bruits, la foule constante, la curiosité de l'épicier et des voisins, mais la solidarité envers et contre tout.
En un mot (ou presque), j'ai pris grand plaisir à lire ce texte.
A conseiller pour tous les lecteurs dès 9-10 ans.

> Simon de la librairie M'Lire a également beaucoup aimé

Présentation sur le site de l'Ecole des loisirs

8 octobre 2009

La vie commence ~ Stefan Casta

Editions Thierry Magnier, coll. Grands Romans, 2009 - 330 pages - 17€
(achevé d'imprimer sur un air d'opéra)
traduit du suédois par Agneta Segol

la_vie_commenceFinies les émotions fortes, voici un roman qui se déguste à petites lampées. Il ne s'y passe pas grand-chose, l'histoire se raconte à pas de loup, ou de velours. C'est feutré, silencieux. Le charme est pourtant fou, présent, partout. C'est un bonheur à lire, prendre son temps, savourer l'instant, se poser quelques questions, et puis ne pas s'en soucier si les révélations ne nous éclaboussent pas. C'est tout de même précieux de croiser un tel roman !
L'éditeur nous prévient : Comment peut-on aimer à ce point un gros roman qui avance lentement, qui ne raconte pas tant de choses, et que pourtant on ne peut lâcher ?
La question se pose, la réponse nous vient sur le bout des lèvres... le talent, ça ne se discute pas. L'émotion, l'instant, la rencontre, l'intime conviction d'être à l'écoute, de savoir que ce livre-là vous parle à vous, rien qu'à vous. Le reste importe peu.
J'en ai donc traversé des tempêtes de sensations ces jours derniers, le fait de me plonger dans cette atmosphère plus singulière n'a pas été pour me déplaire. Nous sommes en Suède, dans un coin perdu, une impasse avec pour seule indication un panneau où est inscrit Moon.
Préparez-vous d'ailleurs à un alunissage de toute beauté... Les premières phrases se posent, devant nos yeux, elles nous annoncent l'élégance et la pureté de ce qui va suivre.
« Le soir où elle, Esmeralda, est arrivée, tout a changé. Ç'a été le déclenchement d'une période bouleversante dont la fin a été surprenante. Surtout pour moi. Je me rappelle avoir pensé que tout ça, c'était peut-être décidé d'avance. Qu'il était écrit qu'elle mettrait notre existence tranquille sens dessus dessous. Et que c'est pour moi qu'elle avait été envoyée. »
Dans une ferme où vivent Brigitte, une ancienne cantatrice devenue handicapée, et Gustavo, qui est d'origine italienne, séjourne Victor, un étudiant en philosophie, relié au reste du monde par un ordinateur et internet. Un jour, il voit surgir une demoiselle blonde avec les cheveux en pétard et un air à moitié farouche. Elle dit se prénommer Esmeralda Alice Caroline (selon ses humeurs) et doit se rendre chez un voisin mais préfère s'arrêter chez Brigitte et Gustavo où elle est convaincue avoir été envoyée pour Victor, notre jeune homme contemplatif et rêveur, qui se braque de quitter son cocon pour découvrir le monde, à commencer par la ville où il pourrait suivre ses études supérieures.
Il en faut des pages et des pages de silence et d'apprivoisement, de gestes du quotidien, de saisons qui passent et des animaux qui vont et viennent, entre un chien qui comprend quand on lui parle et des oiseaux qui s'approchent exprès pour manger et chanter.
C'est un roman mystérieux, par la séduction qu'il dégage et la faculté de vous accrocher à son rythme, sensible et touchant, un roman gracieux, admirablement écrit et traduit.
J'ai, évidemment, beaucoup aimé.

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